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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 26 avril 1939 une distribution de sacs de sables était organisée dans le quartier Croulebarbe par la préfecture de la Seine.


La statue de Jeanne d'Arc, dûe au sculpteur Chatrousse, installée boulevard Saint-Marcel n'est pas unique. Un second tirage est installé à la Maison de la Légion d'Honneur à Saint-Denis.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1868

La nouvelle place d'Italie en haut de la rue Mouffetard.

Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un drame rue Bourgon - 1899

Un drame rue Bourgon

Le Figaro — 3 janvier 1899

Un ouvrier plombier, Alphonse Roinville, habitant, dans le treizième arrondissement, la rue Bourgon, au n°8, recevait, hier matin, la visite d'une femme Eugénie Hergot, âgée de trente-quatre ans, blanchisseuse.

Une demi-heure après l'arrivée de cette femme des cris perçants partant de la chambre de Roinville attirèrent l'attention des voisins, qui pénétrèrent chez le plombier et trouvèrent Eugénie Hergot étendue sur le parquet et portant à l'épaule une blessure d'où le sang s'épanchait en assez grande abondance. Elle venait de recevoir un coup de couteau.

Le meurtrier a été arrêté et conduit chez M. Remongin, commissaire de police, qui l'a envoyé au Dépôt.

La victime, dont l'état est grave, a été transportée à l'hôpital Cochin.


 Le feu.- 1er février 1897

Le feu.

Le Matin - 1er février 1897

Un incendie s'est déclaré, hier soir, vers huit heures, dans les étuves de laines de M. Moreau, mégissier, 109, rue de la Glacière. Le feu a pu être rapidement éteint pour les pompiers de Port-Royal. Les dégâts sont peu importants.


Faits divers

 Le drame de la rue du Moulinet - 1932

Le drame de la rue du Moulinet

Un brigadier de police tue sa femme dans un accès de fureur et disparaît

Le Journal ―11 août 1932

La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.

C'est ainsi que pour une misérable question d'intérêt, le brigadier de gardiens de la paix du 5è arrondissement, Fernand-Maurice-Désiré Pacotte, né le 5 mai 1890, à Echalot (Côte-d'Or), a tué de quatre balles de revolver sa femme, Henriette-Sidonie Blain, née à Vitry-sur-Seine, en juillet 1888, après une discussion qui dura plus de deux heures.

Les époux Pacotte habitaient depuis plusieurs années un petit pavillon dont ils étaient propriétaires 43-45, rue du Moulinet. La maisonnette, solidement construite, comprend une cuisine et trois pièces surélevées au-dessus de la cave. Une chambre indépendante abritait, depuis cinq ans, une brave femme de ménage, Mme Pfeifer, née Gracy Hinart âgée de 70 ans.

Le ménage, qui possédait une certaine aisance, aurait pu être heureux. En effet, la solde du brigadier était assez élevée, et, de son côté, Mme Pacotte, qui, lors de son mariage en 1923 avait apporté une dot de 30.000 francs, gagnait bien sa vie en travaillant chez elle comme confectionneuse. L'intérieur du logis, coquettement meublé et d'une propreté méticuleuse, atteste les qualités ménagères de la malheureuse victime.

Pourtant tout ce bien-être matériel était gâté par le caractère du brigadier. Si Mme Pacotte, femme aimable et douce, jouissait de la considération unanime de ses voisins, il n'en était pas le même de son mari, qui, aux dires de ses proches mêmes, était un homme intègre, méticuleux, mais sournois, brutal et intéressé jusqu'à un point qui frisait l'avarice. C'est là ce qui devait déclencher le drame.

Mardi, vers 21 h. 30, Mme Pfeifer était à peine rentrée dans sa chambre qu'elle percevait les échos d'une violente discussion chez ses propriétaires.

Mme Pacotte criait : « Mme Pfeifer ! il veut me tuer. »

Presque aussitôt, la malheureuse, épouvantée, se réfugiait en chemise chez sa locataire et lui disait que son mari venait de la menacer de son revolver.

Après quelques minutes, l'homme ayant paru s'apaiser, Mme Pacotte rentrait chez elle ; mais bientôt la discussion reprenait. La femme de ménage, apeurée, comprit, par bribes, que le brigadier réclamait à sa femme des bijoux qu'il lui avait offerts et qui, disait-il, valaient 20.000 francs. Mme Pacotte s'en fut sans doute les chercher dans un coffret, les jeta aux pieds de son mari, qui répondit : « Merci. » Puis le calme était revenu.

Soudain, vers 23 heures .30, six coups de feu claquèrent à une cadence rapide. Mme Pfeifer vit alors dans la courette le brigadier tournoyer sur lui-même « comme une toupie » et prendre la fuite, vêtu seulement d'un pantalon de treillis et d'un tricot.

Tout d'abord, elle pensa que M. Pacotte venait de décharger son revolver pour tranquilliser sa compagne mais, inquiète et n'entendant plus aucun bruit, elle alerta la police. Bientôt M. Barnabé, commissaire du 13è arrondissement, accompagné de M. Lherm, secrétaire du quartier de la Maison-Blanche, arrivait sur les lieux. Dans l'embrasure d'une porte faisant communiquer la salle à manger et la pièce servant d'atelier le magistrat trouvait, étendu sur le dos, les mains crispées, le cadavre de Mme Pacotte.

La victime, qui avait dû tenter de fuir, était vêtue seulement d'un manteau marron jeté sur une chemise de nuit.

L'examen superficiel du corps a permis de trouver les traces de 4 projectiles : deux à la poitrine, un au cou et un à la tempe droite. Des douilles et deux balles gisaient éparses dans la pièce. Le meurtrier, son crime commis, avait jeté ses armes, un pistolet réglementaire du calibre 7 m/m 65, dont le chargeur était épuisé et un autre de 6 m/m 35 dont deux cartouches avaient été tirées, sous des meubles. Sur la table se trouvaient une hachette ne portant aucune trace suspecte; une feuille déchirée d'un cahier sur laquelle Pacotte avait écrit posément ses dernières volontés « abandonnant à l'État » une série d'objets dont il donne un inventaire complet.

Hier matin, M. Lherm a entendu Mme Pfeifer et la soeur de la victime, Mme veuve Marie-Geneviève Chassagne, née Blain, employée à la ville d'Ivry, et y demeurant 3 bis, rue Mansart.

Celle-ci, une veuve mère de trois enfants, a déclaré que Pacotte entrait dans de véritables crises de fureur lorsqu'il apprenait que sa femme avait confectionné dies vêtements pour ses neveux, ou qu'elle leur avait porté quelque friandise.

Le corps de la victime a été transporté, dans la soirée, à l'Institut médico-légal aux fins d'autopsie.

Tout donne à penser que le meurtrier s'est fait justice ou que, son accès de démence calmé, il se constituera prisonnier.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Extension de la Gare du chemin de fer d'Orléans

On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)

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Portrait : Emile Deslandres

Conseiller municipal du quartier Croulebarbe (1925)

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Promenade électorale dans le XIIIè

Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)

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Trop de clairons dans le quartier de la Maison-Blanche

Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)

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Faits divers

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Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.

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Une scène scandaleuse - 1894

Une scène scandaleuse s'est passée, avant-hier soir, vers cinq heures, sur la ligne du chemin de fer de Ceinture, dans la gare de la Maison-Blanche.

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Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912

Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.

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La lune de miel fut de courte durée - 1923

Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.

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Un pickpocket - 1885

M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.

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La bagarre de la cité Jeanne-d'Arc - 1902

Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.

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Une femme étranglée - 1898

Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires

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Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865


Étrange fait divers - 1890


Le drame de la rue Mouffetard - 1875


Un ménage devenu la terreur des environs - 1875


Mauvaise surprise - 1875


De chute en chute - 1895


La chasse aux indésirables - 1938


Champion de boxe - 1916


Un nouveau crime dans le 13ème? - 1879


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