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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1937, le président du comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes tenait sa permanence pour les adhésions au cabaret de Mme Grégoire, 41, rue de Croulebarbe.


La rue du Dessous des Berges est située à 20 mètres au dessus des berges.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Accident de la rue - 1931

Accident de la rue

Le Petit-Parisien ― 7 janvier 1931

Circulant à motocyclette porte d'Italie, le garçon de café Georges Waster , trente-trois ans, demeurant 11, rue du Moulinet, renverse le brigadier d’octroi Robert Charles, quarante-sept ans, demeurant 15,  rue des Cinq-Diamants, qui, grièvement blessé, succombe deux heures après son admission à la Pitié.


 Macabre découverte - 1893

Macabre découverte.

Le Matin - 22 mars 1893

Des enfants qui jouaient, hier, vers trois  heures, dans le fossé des fortifications, résolurent de faire une excursion dans les égouts qui traversent l'avenue de Choisy.

A peine s'y étaient-ils engagés qu'ils reculèrent frappés d'épouvante. Le cadavre d'un homme de quarante ans environ, moitié dévoré par les rats, barrait voie souterraine,

M. Siadoux, commissaire de police, informé, a commencé une enquête à l'effet d'établir si l'on se trouve en présence d'un suicide ou d'un crime.

Le cadavre de l'inconnu transporté la Morgue.


Lu dans la presse...

 Les travaux de voirie à exécuter en 1893

Les travaux de voirie à exécuter dans le XIIIè

Par la loi du 23 juillet 1892 , la ville de Paris avait été autorisée à emprunter 200 millions de francs dont 120 devaient être consacrés à des opérations de voirie. La revue Les Annales industrielles entreprit de recenser les projets et besoins exprimés en la matière et publia dans ses numéros du premier semestre 1893 les résultats de son travail qu'elle présentait ainsi :

«Avant donc de déterminer les travaux que les nécessités de la circulation, de l'assainissement ou de l'embellissement de Paris indiquent comme urgents, il importait d'avoir sous les yeux un résumé de toutes les opérations déjà projetées, de toutes celles proposées par les conseillers municipaux, et de celles enfin qui ont été réclamées par des pétitionnaires. Nôtre étude est le résultat de ce travail.

Nous croyons que le travail impartial que nous présentons aux lecteurs des Annales industrielles ne sera pas inutile aux édiles de là Ville lumière ; il leur permettra, devant la multiplicité des travaux à exécuter, de se dégager des suggestions locales et des intérêts secondaires pour consacrer les ressources dont ils vont disposer à des œuvres d'un intérêt général indéniable, utiles au budget comme à la population. Les opérations de. voirie que le Conseil, municipal de Paris va voter doivent atteindre ce double but  : assainir la cité et ouvrir des voies nécessaires à son travail, c'est-à-dire à son développement industriel et commercial. »

Pour le treizième arrondissement, la liste suivante fut établie :

Rue Baudricourt. — On demande la rectification des alignements de cette rue, du groupe scolaire, à l'avenue d'Ivry.

Rue Caillaux. — Le prolongement de cette rue, jusqu'à l'avenue d'Italie, est projeté ;  il mettra en communication cette dernière avenue avec l'avenue de Choisy.

Rue Croulebarbe. — Mise en état de viabilité.

Rue de la Fontaine-à-Mulard. — La rectification de cette ruelle se rattache à un ensemble d'opérations relatives à l'assainissement de la vallée de la Bièvre dans Paris.

Rue des Gobelins. — L'alignement de cette voie, entre le boulevard Arago et l'avenue des Gobelins est demandé.

Ruelle des Gobelins.— Mise en état de viabilité.

Rue Bobillot. — Une opération qui s'impose avec une urgence réelle, c'est le prolongement du boulevard de l'Hôpital, sous le nom de la rue Bobillot, entre la place d'Italie et le puits artésien. On créerait ainsi une grande voie reliant directement la place de Rungis et la station de Gentilly et le pont d'Austerlitz.

Rue Jeanne-d'Arc. — La rue Jeanne-d'Arc, ouverte en prolongement de la rue de Patay, entre la rue de Domrèmy et le boulevard de la Gare, est projetée jusqu'au boulevard Saint-Marcel. Cette voie importante, dont l'achèvement est d'un grand intérêt, traversera tout le XIIIe arrondissement, et mettra en communication le centre de la rive gauche avec cet arrondissement et la banlieue.

Boulevard Kellermann. — Boulevard du chemin de ronde, dont la largeur doit être portée à 40 mètres.

Quartier de la Maison-Blanche. — Depuis l'ouverture de la rue de Tolbiac, le Conseil municipal et l'Administration préfectorale poursuivent, avec persévérance, la mise en égout de la petite rivière de la Bièvre et le relèvement successif de toutes les parties basses du quartier. D'importants résultants ont déjà été obtenus ; mais il reste pas mal encore à faire pour achever cette opération considérable, qui coûtera relativement cher, mais qui aura pour effet d'assainir une superficie très importante.

Boulevard Masséna. — Achèvement de ce boulevard du chemin de ronde des fortifications, dont la largeur devra être portée à 40 mètres.

Rue Nationale.— Quelques points de cette voie assez nouvellement ouverte ne sont pas encore à l'alignement.

Rue Nouvelle (1). — Une voie nouvelle assez importante est projetée entre la place de Rungis et le carrefour des rues de la Glacière et de la Santé. Elle prend la rue du Pot-au-Lait à son point de départ sur la place de Rungis et aboutit comme elle au même point, rue de la Glacière; elle est donc destinée à remplacer avantageusement la rue du Pot-au-Lait, tortueuse et impraticable pour la circulation.

Rue Nouvelle (2). — Cette rue est projetée sur les terrains de la Salpêtrière qu'elle traverse du boulevard de l'Hôpital, hauteur du boulevard Saint-Marcel, jusqu'à l'angle des rues Jenner et Bruant; de ce dernier point, elle serait continuée jusqu'au boulevard de la Gare, en passant sur une partie de la cité Doré et en assainissant toutes les petites ruelles qui a voisinent cette cité.

Cette voie entière, prise sur les terrains du jardin de la Salpêtrière, ne rencontre aucune construction, laissant d'un côté les bâtiments de l'hospice et de l'autre le magasin central des hospices; cette opération, très utile, serait donc facilement réalisable.

Rue Nouvelle (3). — Cette voie nouvelle à ouvrir sera latérale à la gare et au chemin de fer d'Orléans, entre le boulevard de l'Hôpital et le boulevard de la Gare. Elle séparera et isolera complètement l'Hospice de la Salpêtrière du chemin de fer.

Rue Pascal. — Achèvement.

Poterne des Peupliers. — Les habitants du quartier ont demandé l'élargissement à 12 mètres de cette poterne du mur d'enceinte et l'aménagement des voies aux abords.

Rue des Peupliers. — L'achèvement de cette rue entre le pont du chemin de fer de Ceinture et le pont de Tolbiac est à l'étude, et se rattache à l'ensemble des opérations relatives à la Bièvre.


Le site de la rue des Peupliers

Rue de la Pointe d'Ivry. — Le prolongement de cette rue, demandé comme l'un des travaux secondaires à exécuter dans le XIIIe arrondissement, serait très utile à la circulation entre l'avenue de Choisy et la rue du Château-des-Rentiers. Toutefois, l'établissement de la gare aux marchandises de la Maison-Blanche, qui est projetée sur ce point, modifierait considérablement le projet actuel.

Rue du Pot-au-Lait. — Voir : rue Nouvelle (1), XIIIe arrondissement.

Rue Régnault. — La rue Régnault est une voie latérale au chemin de fer de ceinture, entre le chemin de fer d'Orléans et l'Avenue d'Ivry ; cette rue est encore en partie inachevée.

Rue du Tage. — Cette rue, ouverte en prolongement de la rue Caillaux, est projetée jusqu'à la rue de la Glacière (station de Gentilly) ; elle empruntera le sol d'une partie de la rue du Pot-au-Lait, près de la place de Rungis.

Rue Vandezanne.— La rue Vandrezanne forme un coude dont l'un des côtés doit être prolongé jusqu'à la rue de Tolbiac.

Rue Watt. — Sous ce nom, on a projeté une voie nouvelle, en prolongement à angle obtus de la rue Watt actuelle, dont le but de relier la rue du Chevaleret avec la rue de Patay, à l'angle de la rue de Tolbiac, et d'établir une communication sur un point complètement déshérité du XIIIe arrondissement.

RAMBAUD.
Annales industrielles ― 2 avril 1893

A lire également

Ouverture d'une nouvelle voie dans le 13e arrondissement.

Les prochains grands travaux de Paris (1910)

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Des bandits en auto dévalisent une passante puis attaquent une crémière - 1931

D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.

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Le drame de la rue Brillat-Savarin - 1900

Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.

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M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.

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Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.

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Lu dans la presse...

Portrait : Emile Deslandres

Conseiller municipal du quartier Croulebarbe (1925)

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Promenade électorale dans le XIIIè

Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)

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La Butte aux Cailles se modernise

Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)

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Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)

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