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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue Küss honore le dernier maire français de la capitale alsacienne en 1871, année de sa mort, le jour même où les députés de l'Assemblée nationale décidèrent de céder l'Alsace et la Lorraine à l'Allemagne. Émile Küss était un savant physiologiste de la faculté de Strasbourg.


C'est le 17 septembre 1901 que fut inauguré le puits artésien de la Butte aux Cailles. L'histoire ne dit pas si ce fut en grande pompe.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1867

Ouverture d'une nouvelle voie dans le 13e arrondissement.

On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Deux époux asphyxiés par le gaz

Deux époux asphyxiés par le gaz

Le tuyau en caoutchouc du radiateur était usé

Paris-Soir ― 17 novembre 1925

Une double asphyxie accidentelle s'est produite hier soir dans un immeuble situé au 79 de la rue du Gaz.

Ce matin, vers 7 heures. Mme Quilleret, 44 ans, concierge de l'immeuble, était fort étonnée de ne recevoir aucune réponse aux appels qu'elle multipliait à sa fille, Jeanne, qui habitait dans une chambre continue à la loge. Pourtant la lueur d'une lampe électrique filtrait à travers les rideaux. Inquiète, Mme Quilleret appela son mari. Après de nouveaux appels, toujours sans résultat, M. Quilleret brisa un carreau de la fenêtre et fit jouer l'espagnolette.

Un horrible spectacle le frappa aussitôt, A terre, sa fille Jeanne gisait morte.

Près d'elle, son gendre, Henri, était également asphyxié.

De l'enquête ouverte par M Barnabé, commissaire de police, il apparut bientôt que toute idée de suicide devait être écartée. Dans un angle de la pièce, on a découvert le tuyau en caoutchouc du radiateur. Il était dans un complet état de vétusté. Le gaz, qui s'était échappé par les interstices, avait asphyxié les deux jeunes gens.


 Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929

Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver

Le Petit-Parisien  ― 10 janvier 1929

Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21 heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci  a été atteinte d'une balle dans le dos.

Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté, le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se livrant à la boisson et à la débauche.

Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail, n'avait pas trouvé le diner  prêt ; ses enfants n'étaient pas encore débarbouillés. Il adressa  à sa femme des reproches, auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.


Faits divers

 Au bas de la pente - 1911

Au bas de la pente.

Le Matin ―2 octobre 1911

Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou d'un carreau brisé. Elle se leva pour boucher l'ouverture avec un journal. Mais comme elle arrivait auprès de la fenêtre, elle entendit dans la rue un cri « A moi ! A moi ! »

Elle regarda. Quatre silhouettes fuyaient dans la nuit. Au milieu de la chaussée, un homme gisait, la face à terre. Vite, Mmes Baugrand descendit. Deux ouvriers qui, d'un débit voisin, avaient également entendu les cris d'appel, MM. Pelletier et Linetti, étaient déjà près de l'homme ; ils reconnaissaient justement an locataire du même hôtel meublé qu'ils habitaient dans la rue, au numéro 49, M. Dumonceau.

Le malheureux était mort. Il avait été frappé de six coups de couteau. Les deux ouvriers coururent chercher des agents, qui transportèrent le corps au poste central du quatorzième arrondissement.

L'identité véritable de la victime fut une surprise. M. Dumonceau était en réalité le comte Henri-Marie-Joseph Dumonceau de Bergenbal, né à Bruxelles en 1875. Issu d'une excellente famille, à la suite d'écarts de jeunesse, il avait déserté l'armée belge, où il était officier. Passé en France, il s'était engagé dans la légion étrangère. Son temps de service expiré, après être resté quelque temps au bastion 84 du boulevard Brune, il était venu habiter en garni, au mois de juillet, à l'hôtel de la, rue de Amiral-Mouchez, où il avait un de ses amis, connu simplement sous le nom de Pierre. Tour à tour comptable dans diverses maisons, rue Rochechouart et rue Séguier, depuis quinze jours il avait cessé de travailler. Sa famille, par l'intermédiaire de Me Auguste Scheyven, notaire à Bruxelles, lui faisait tenir une pension mensuelle de 150 francs. Le comte de Bergenbal, qui fréquentait par goût un certain nombre de débits peu sûrs, a-t-il été l'objet d'une vengeance ? On le croit. La Sûreté recherche activement le meurtrier.


Le meurtrier du Comte

Le Matin ― 3 octobre 1911

Le service de la Sûreté recherche meurtrier du comte Ferdinand du Monceau de Bergendaël qui fut tué l'avant-dernière nuit ainsi  que nous l'avons raconté, rue de l'Amiral-Mouchez. La victime, qui payait fréquemment à boire à des individus interlopes dans des bars de la rue de Tolbiac a dû être frappé par un de ces apaches. Le cercle des investigations se resserre peu à peu et une arrestation est imminente.

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La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)

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Assainissement de la Bièvre

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés. (1897)

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Menu faits divers

Faits divers

Un scélérat - 1896

Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.

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En sortant du théâtre. - 1903

En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.

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Un drame sur un échafaudage. - 1903

Installé sur l'échafaudage d'une maison en construction, boulevard de la Gare, un ouvrier maçon sifflotait Carmen, son air favori...

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Le drame de la rue Barrault - 1893

Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.

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Une bataille sous une porte - 1903

La pluie qui tombait à verse hier matin forçait, vers onze heures, des passants à se réfugier sous une porte cochère de la rue de Tolbiac

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Par amour ! - 1903

Un nommé. Raphaël Dorcher, âgé de vingt-huit ans, garçon charcutier, passait hier avenue d'Italie...

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Un crédit néfaste - 1903

Deux frères. Charles et Victor Deschamps, âgés de vingt et vingt-deux ans, rêvaient depuis longtemps d'installer dans le quartier de la Gare un magasin de bicyclettes.

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En jouant - 1912


Le crime de l’avenue de Choisy - 1889


Un drame rue de la Maison-Blanche - 1897


La bande des deux moulins - 1894


Rivalité d'amour. - 1895


Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches - 1908


Le drame de la rue Corvisart - 1905


Tentative d’assassinat - 1903


Un mari meurtier - 1903


Précoces Criminels - 1895


Le perroquet enlevé - 1896


Une scène scandaleuse - 1894


Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912


La lune de miel fut de courte durée - 1923


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