La Butte-aux-Cailles culmine à 60 mètres au dessus du niveau de la mer tandis que le point le plus haut du reste du quartier Maison Blanche n'est qu'à 53 mètres.
Le 24 décembre 1939, Paris-Soir nous apprenait que Mme Marthe Pouchenel, 20 ans, avait glissé sur le verglas dans la cour de l'immeuble où elle demeurait, 23, rue Bourgon et avait été admise à l'hospice de Bicêtre.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Mme veuve Pestre, 55 ans, 16, avenue des Gobelins s’est
présentée au commissariat du quartier Croulebarbe et a déclaré
qu’elle avait été griffée aux jambes et mordue à la main par un
chat qui se trouvait devant une boulangerie, 26, avenue des
Gobelins. On abattra sans doute le minet si on le retrouve.
De singuliers visiteurs - 1923
De singuliers visiteurs
Paris-Soir — 9 octobre 1923
Vers minuit, Raoul Rouché, 67 ans, 39, rue du
Château-des-Rentiers, dormait dans sa chambre lorsque deux inconnus
firent irruption dans la pièce. L'un d'eux s'écria : « Dis-moi où
est Marguerite, ma femme ? Il M. Rouché leur répondit qu'il
l'ignorait. Après le départ des deux hommes, il se rendit au
commissariat de son quartier où il porta plainte.
Lu dans la presse...
La voiture de « la Mie de pain » -Le Figaro – 5 mars 1897
La voiture de « la Mie de pain »
Le Figaro – 5 mars 1897
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui, créée
par M. Paulin Enfert, a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres
de la Maison-Blanche.
C'est dans ce quartier que, chaque soir, les étudiants du Cercle du Luxembourg
vont, à tour de rôle, préparer et servir la soupe, distribuer vieux habits,
vieux jouets.
Pendant le Carnaval, 800 litres de soupe suffisaient, quotidiennement, mais,
depuis deux jours, les froids sont revenus. Ils ont augmenté la faim. La soupe
chaude a manqué.
Le gouvernement a bien voulu s'intéresser à cette institution qui console,
soulage la misère et certainement a empêché bien des délits, peut-être des crimes.
Il a accordé à M. Enfert l'autorisation d'ouvrir une tombola de 50,000 billets
à un franc. Immédiatement nos étudiants se sont mis en campagne. Aujourd'hui
les billets sont prêts et les lots abondent.
Le plus agréable a été fourni par le président de la Compagnie générale des
petites voitures. M. Bixio a offert à la tombola « un abonnement de trois mois
à une voiture de remise à deux chevaux ».
Il laisse à l'heureux gagnant la faculté de choisir lui-même l'époque où
il pourra se servir de cette voiture. Quel lot charmant on pourra gagner pour
vingt sous !
Et le grand avantage est que les preneurs de billets n'auront pas longtemps
à attendre. La tombola sera irrévocablement tirée le 15 juin prochain, c'est-à-dire
avant quatre mois.
Grâce aux étudiants riches, aux dames patronnesses, surtout aux notables
commerçants de Paris, il y a déjà de nombreux lots. La maison Boucheron a envoyé
un bracelet de grande valeur; le Louvre, une fort belle poterie, le Bon Marché
une pièce d'argenterie; la maison Decauville une bicyclette, etc., etc. La liste
des lots augmente d'heure en heure. Nous espérons bien qu'elle ne dépassera
point celle des billets pris. Allons, mesdames, messieurs, qui veut gagner pour
trois mois une voiture de remise ? On prend ses billets au Cercle catholique
des étudiants, rue du Luxembourg; au siège de « la Mie de Pain », 64, rue Bobillot;
enfin, chez MM. Nolleval et Raoul de Guntz, les dévoués collaborateurs de M.
Enfert. Avec un franc, on achète l'espérance d'avoir un joli lot et la certitude
de donner quelques bonnes soupes aux pauvres. Donc, à tout coup l'on gagne !
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.
A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.
Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198, rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de ses locataires...
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)