Henri Victor Yendt, commissaire de police de la ville de Paris, chargé des quartiers de la Salpêtrière et Croulebarbe, officier de Police Judiciaire, prit ses fonctions en 1897.
La boucherie centrale de l'Assistance Publique était installée en 1860 au sein de l'abattoir de Villejuif situé 181 boulevard de l'Hôpital. Elle livrait 112.000 kilogrammes de viande par an.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. V… employé du Chemin de fer d'Orléans, habitant rue Lahire, souffrait
depuis longtemps d'une maladie incurable.
Les douleurs qu'il endurait devinrent telles qu'il prit la résolution de se
suicider.
Hier soir, vers cinq heures, il rentra chez lui et, après s'être tiré
un coup de revolver dans la tête, il se pendit l'aide d'une corde au plafond de
sa chambre.
M. V… était âgé de trente-huit ans.
On arrête... - 1916
On arrête...
Le Matin ― 25 janvier 1916
13e arrondissement. On arrête, avenue des Gobelins, Mme
Papillon, demeurant route de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre, pour
scandale dans une salle de spectacle et outrages aux agents. Elle
est envoyée au Dépôt. ― Mme Brillot, demeurant boulevard Victor,
est frappée d'un coup de couteau, hier soir, rue du Banquier, par
un inconnu. Elle est transportée à la Pitié. ― Boulevard
Auguste-Blanqui, au cours d'une discussion, Albert Bouclomot,
débardeur, demeurant à Ivry, frappe d'un coup de couteau son
adversaire, Léon Raterre, journalier, rue de Charenton, et le
blesse grièvement. Il est arrêté et envoyé au Dépôt. Le blessé est
transporté à la Pitié.
Faits divers
Une femme tue son amant - 1911
Une femme tue son amant.
Le Matin ― 16 juin 1911
Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198,
rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de
ses locataires, Mme Lair née Julia Rabailly, trente-cinq ans,
journalière.
― Je viens de tuer mon ami, lui déclarât-elle, et je vais me constituer
prisonnière.
En hâte, la concierge monta à l'appartement occupé par sa locataire.
Dans la chambre en désordre, un homme, Joseph Joux, trente-quatre ans,
imprimeur, 29, rue Tiers, gisait inanimé.
Il avait reçu en plein cour une balle de revolver.
Transporté dans une pharmacie voisine, il ne tarda pas à succomber.
Interrogée par M. Delanglade, commissaire de police, la meurtrière
raconta son acte.
― Depuis quatre ans Joux était mon ami. Il ne travaillait pas et vivait
il mes dépens. À tout propos, il me faisait des scènes terribles. Il y a
huit jours, me croyant chez moi, il tirait dans ma porte un coup de revolver
j'étais absente.
» Aujourd'hui à midi, il vint me voir et me demanda de l'argent. Comme je
refusais, il me frappa. Pour lui faire peut, je tirai dans sa direction un
coup de revolver. La fatalité voulut qu'il reçût la balle en plein cœur. »
Communiqué
LE VACCIN D’ERHLICH
Évidemment oui, le « 606 » doit guérir radicalement la syphilis, mais
à une condition : c’est d’être inoculé suivant la technique
rigoureusement scientifique du docteur Ehrlich, appliquée avec un succès
constant à l’institut biologique, 59, rue Boursault (Métro « Rome »).
Les inoculations y sont faites discrètement, sont indolores et
toujours pratiquées par le médecin en chef en personne.
Toutes les guérisons sont constatée par l’analyse du sang. — Dr LAMY.
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents. C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.
Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.
L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.
Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.
Le 7 avril dernier, dans l'après-midi, le sous-brigadier Mariton, de service rue Nationale, voyait venir à lui un individu en proie à une violente émotion et qui lui déclara : — Conduisez-moi au poste, car je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc.