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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Au sein de l'hôpital de la Salpétrière, on remarque la jolie chapelle surmontée d'un dôme, que l'architecte Libéral Bruant bâtit en 1687.


La rue Gustave Geffroy, avant de recevoir le nom de administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, s'appela rue Léon Durand jusqu'en 1937. Cette rue fut créée en 1906.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1913

La reconstitution des Gobelins

On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Cris séditieux - 1894

Cris séditieux.

Le Matin — 24 novembre 1894

Un individu qui criait hier soir : Vive l'anarchie ! » dans la rue Nationale a été arrêté par les agents.

Conduit aussitôt devant M. Bolot, commissaire de police du quartier de la Gare, cet homme a dit se nommer Alphonse Chauvel, cordonnier. Il a ajouté qu'il avait proféré ce cri pour ennuyer... sa femme,

Cette excuse n'a pas paru suffisante au magistrat, qui a envoyé Chauvel au Dépôt.


 Vol de poires au jardins des Gobelins - 1873

Vol de poires au jardins des Gobelins

Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873

La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les bonnes traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.

L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500 poires magnifiques en pleine maturité.

Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et détruit que par ce qu'ils ont emporté.

Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.


Faits divers

 Boulevard Kellermann - un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs - 1934

Boulevard Kellermann, un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs

Les meurtriers, à qui le crime n'avait rapporté qu'une cinquantaine de francs, sont arrêtés

Le Matin ― 27 octobre 1934

Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.

Il était couvert de blessures et de traces de coups sa face portait d'horribles plaies. Les gardiens transportèrent le blessé à l'hôpital de Bicêtre, où il succomba.

D'après les papiers trouvés dans les vêtements du mort, M. Gaubiac, commissaire de la Maison-Blanche, établit qu'il s'agissait de M. Gilbert Bourgeois, 40 ans, demeurant 37, avenue d'Italie, livreur au service de la maison Picard. 38, rue Pascal. Persuadé qu'il s'agissait d'un crime de rôdeurs et que M. Bourgeois avait été dévalisé après avoir été assassiné, car il n'y avait plus d'argent dans ses poches, le magistrat chargea les agents du 13e arrondissement de procéder à une battue qui fut infructueuse.

Cependant, par un curieux hasard, vers 1 h. 15, deux gardiens de la paix avaient l'occasion d'interpeller, près de la poterne des Peupliers, deux individus à l'allure suspecte. Ces individus, dont les papiers étaient en règle, demeuraient tous deux au centre d'hébergement du boulevard Jourdan. Ils s'éloignèrent après avoir fourni leurs, explications. Dès qu'il fut informé, M. Gaubiac envoya le brigadier Fulminet et l'inspecteur Robaglia, de la police judiciaire, au centre d'hébergement du boulevard Jourdan. Les deux hommes étaient absents.

Les policiers les guettèrent et les arrêtèrent à 4 heures du matin, quand ils rentrèrent.

Tous deux furent conduits au commissariat de la Maison-Blanche, où ils furent interrogés par M. Gaubiac. Il s'agit de Louis-Eugène Noël, 32 ans, chiffonnier, et René-Fernand Rothmund, 29 ans, chauffeur mécanicien. Le premier était porteur du, portefeuille de la victime et le second, de son briquet aussi, après avoir nié, furent-ils obligés d'avouer qu'ils avaient assassiné, pour le dévaliser, le livreur. Depuis 21 heures, les deux malandrins étaient en quête d'un mauvais coup pouvant leur rapporter quelque argent ils avaient déjà essayé d'entraîner avec eux deux passants lorsqu'ils rencontrèrent, place d'Italie, le livreur.

Ils l'emmenèrent dans un débit, avenue d'Italie, et, après de copieuses libations, le prenant chacun par un bras, ils l'obligèrent à les suivre, boulevard Kellermann. Dans un lieu désert, ils firent tomber le malheureux à terre et s'acharnèrent sur lui à coups de pied.

Lorsqu'il ne donna plus signe de vie, ils le fouillèrent. Le meurtre ne devait leur rapporter qu'une cinquantaine de francs qu'ils s'empressèrent d'aller boire dans des débits de la porte d'Orléans. M. Gaubiac a mis les deux meurtriers à la disposition du parquet. Ajoutons que Rothmund est déjà titulaire de maintes condamnations.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Sauvons les Gobelins !

Dans la pénurie lamentable des crédits affectés aux beaux arts, le budget des Gobelins est peut-être le plus précaire. (1912)

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La voiture de la Mie de Pain

Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)

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Les travaux à réaliser dans le XIIIè

La revue "Les Annales industrielles" a dressé la liste des travaux de voirie à réaliser dans le XIIIè arrondissement (1893)

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Les prochains grands travaux de Paris

Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)

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Menu faits divers

Faits divers

Les Amis de « Guibollard » - 1905

Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.

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Deux voleurs d'autos arrêtés sur les… toits

Les voleurs d'automobiles jouent de malchance depuis quelques semaines. Traqués, surveillés, dépistés, lorsqu'ils échappent à la police, un accident vient généralement mettre fin à leurs déplorables agissements.

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Rue de l'Amiral-Mouchez une jeune femme est enlevée en taxi par quatre hommes. - 1931

Un entrepreneur de plomberie, de la rue de l'Amiral-Mouchez venait, au début de l'après-midi d'hier, déclarer au commissariat du quartier de la Maison-Blanche que ...

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Sur la zone du XIIIè arrondissement un ivrogne blesse grièvement sa femme d'un coup de couteau - 1933

Au numéro 1 de la villa Sainte-Hélène, tout près de la poterne des Peupliers, sur la zone annexée du XIIIè arrondissement, la famille Nesler occupe une baraque de trois pièces, au fond d'un petit terrain clos dont elle est locataire.

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L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts - 1912

Mettant à profit les loisirs d'un dimanche ensoleillé, près de vingt mille Parisiens ont défilé hier, sous la poterne des Peupliers, pour se rendre compte des dégâts causés par l'accident de samedi soir.

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Les fortifications s'effondrent sur plus de cent mètres - Le Journal 28 janvier 1912

La poterne des Peupliers, située à l'extrémité de la rue des Peupliers, entre les portes de Gentilly et de Bicêtre, fait partie d'un groupe d'ouvrages militaires se rattachait au système des fortifications de Paris reconstruit en 1889 pour assurer la défense de la vallée de la Bièvre.

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Une chasse à l'ours en plein Paris - 1906

Une chasse à l'ours dans Paris ! Voilà qui sort de la banalité. Ce fait, rare, mais authentique, s'est produit la nuit dernière, avenue des Gobelins.

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On repêche de la Seine, le cadavre d'un enfant - 1911


Un journaliste yougoslave assassiné à la Butte-aux-Cailles - 1930


Les deux assassins ont été vus à l'angle de la rue Croulebarbe et de la rue Corvisart - 1930


Le crime de la Buttes-aux-Cailles - 1930


Le pénible drame du quartier Croulebarbe - 1929


Une cartomancienne assassine son ami - 1921


L'incendie de la rue des Cordelières - 1895


Grave affaire de fraude dans le quartier Croulebarbe - 1904


Des bandits en auto dévalisent une passante puis attaquent une crémière - 1931


Le drame de la rue Brillat-Savarin - 1900


Le drame de la rue de Tolbiac : un mari qui tue sa femme - 1902


Le drame de la rue de Tolbiac : un commis boucher blesse grièvement sa femme puis se suicide - 1936


Le drame de la rue de Tolbiac : Un soldat tire sur sa femme et la blesse mortellement - 1908


Le drame de la rue de Tolbiac : le cordonnier violent avait tué avec un tranchet - 1912


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