Le 9 octobre 1923, le quotidien Paris-Soir rapportait , qu'avenue d'Ivry, Mme veuve Marie Buronifesse, 73 ans, demeurant rue de la Pointe d'Ivry avait glissé sur une épluchure de banane et s'était blessée si grièvement qu'elle fut transportée à la Pitié.
La rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, fut appelée initialement rue du Transit lorsque son ouverture fut projetée.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé.
Un marchand de « frites » ambulant, M. Louis Garnier, trente ans, épluchait
tranquillement des pommes de terre, hier soir vers six heures, au seuil de sa
cabane, installée avenue des Gobelins. Il reçut soudain une balle de revolver
dans l'œil gauche. M. Garnier est soigné à l'hôpital Cochin. M. Yendt,
commissaire de police du quartier Croulebarbe, fait activement rechercher
l'individu qui a fait feu.
Le meurtre de la rue Jeanne d‘Arc - 1905
Le meurtre de la rue Jeanne d‘Arc
Le Figaro — 3 septembre 1905
Un ouvrier cordonnier, Charles Trubert, âgé de quarante-cinq ans, demeurant
73, rue Jeanne-d'Arc, feignait hier soir, à onze heures, de chercher querelle
à un militaire retraité, M. Paul Cezille, qui descendait l'escalier de sa maison
et qui venait de dîner chez des amis. Tout à coup, après quelques mots échangés,
il sortait un couteau de sa poche et en frappait le vieillard dans la région
du cœur.
M. Paul Cezille tomba. Il avait été tué, sur le coup. Charles Trubert a été
arrêté par M. Yendt, commissaire de police, qui a établi que M. Paul Cezille
avait touché 295 francs dans la journée, et que quand on releva son cadavre,
il n'avait plus que 20 francs sur lui.
Le vol serait donc le mobile du crime. Trubert a été envoyé au Dépôt ainsi
que sa femme et un nommé Mouzol, qu'on suppose complices.
Faits divers
Drame de l'alcoolisme - 1903
Drame de l'alcoolisme
Le Gaulois ― 12 mars 1903
M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait
entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui
parut pas être dans son état normal.
Ce client se fit servir une consommation et quand il l'eut absorbée
tendit M. Bazin une pièce cinq francs démonétisée que le débitant refusa.
Il n'en fallut pas davantage pour que cet individu entrât dans une colère
épouvantable ; il se mit invectiver grossièrement le marchand do vins, après
quoi, de plus en plus furieux, il saisit une carafe qui se trouvait à sa
portée et de toutes ses forces la lança sur M. Bazin. Celui-ci évita le
projectile qui, malheureusement, alla atteindre un paisible consommateur.
Ce dernier, un jeune homme de vingt-six ans Louis Thomas, fut grièvement
blessé au front.
Tandis qu'on le transportait dans une pharmacie voisine, le forcené
s'emparait de plusieurs bouteilles et, sortant de l'établissement, brisait,
l'aide de ses armes improvisées, les glaces de la devanture.
Un passant qui rentrait chez lui voulut s'interposer, mal lui en prit,
car l'énergumène s'armant d'un couteau l'en frappa à diverses reprises.
Aux cris pousses par la Victime, des agents accourent et après une lutte
mouvementée, purent se rendre maitres du meurtrier.
Conduit au commissariat de police, il a déclaré se nommer Georges Morgat,
ouvrier terrassier; mais il n'a pas voulu donner son adresse. Au moment de
son arrestations cet individu était porteur de deux revolvers chargés
chacun de six balles.
Quant aux deux victimes, elles ont été reconduites, sur leur demande,
leur domicile, avenue d'Italie.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.
Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.