A la barrière des deux moulins, le bal de la Belle Moissonneuse était fréquenté par les maquignons.
Le rue Esquirol s'appela Grande-Rue-d'Austerlitz. Son nom actuel lui fut donné en 1864 en souvenir de Dominique Esquirol, médecin aliéniste (1773-1840).
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie.
Ceux qui ne respectent rien.Le Matin – 16 février 1897
Ceux qui ne respectent rien.
Le Matin – 16 février 1897
Dans la nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs restés inconnus se sont introduits
dans l'appartement de Mme veuve Renaud, visiteuse à l'Assistance publique, demeurant
44, rue Jenner.
Ces hardis cambrioleurs ont dérobé un certain nombre d'obligations, une chaîne
et une montre en or, et près d'un millier de francs provenant des quêtes faites
par Mme Renaud.
On croit connaître les individus qui se sont rendus coupables de ce vol particulièrement
odieux, et l'on pense que leur capture ne tardera pas à être opérée par les agents
de la Sûreté.
Drame de la jalousie - 1923
Drame de la jalousie.
L'Humanité ― 21 décembre 1923
Hier matin, Mme Aubry, 14, rue du Moulin-de-la-Pointe, a tué
d'un coup de revolver son mari Léon Aubry, égoutier, qui dilapidait
son salaire avec une maîtresse et menaçait de quitter sa femme et
ses trois enfants.
Faits divers
La tentative d'émeute cette nuit rue Nationale - 2 mai 1934
La tentative d'émeute cette nuit rue Nationale
Le Journal — 2 mai 1934
Des incidents très graves qui ont rapidement pris le caractère d'une
véritable émeute, se sont produits tard dans la soirée rue Nationale, dans le
XIIIè arrondissement.
Cliché : Paris-Soir en date du 3 mai 1934
Entre le 79 et le 81 de cette vole s'ouvre la cité Jeanne-d'Arc, vaste
îlot habité par un grand nombre de familles. Vers 20 heures, plusieurs
centaines d'individus s'étaient groupés dans la rue et s'étaient mis à
lapider les taxis qui passaient.
Quatre chauffeurs et leurs voyageurs avaient été blessés et pansés à
l'hôpital de la Pitié.
La préfecture de police, alertée par le commissariat, envoya des cars
chargés d'agents sur les lieux. Mais; entre temps, la plupart des
manifestants s'étaient réfugiés dans les maisons tandis que quelques autres
dressaient à la hâte une barricade, à l'endroit où la rue fait un coude
devant le numéro 164.
La barricade
Cette barricade, faite de tas de pavés dont quelques-uns débordaient des
poubelles où ils étaient entassés, était double. Deux rangées de pierres
encadraient la grille qui ferme la cité Jeanne-d'Arc et en défendaient
l'accès.
Bientôt un feu de joie alimenté par des bois de lit, des matelas, des
portes et par toutes sortes de planches éclaira sinistrement ce décor
tragique.
On voyait, derrière les barreaux de fer de la cité, des têtes qui
s'agitaient dans la pénombre et qu'éclairait parfois une lueur rouge. Un
drapeau rouge piqué dans les pierres de la rue semblait être lui-même une
flamme qu'agitait parfois le bras d'un communiste.
De temps en temps, comme pour empêcher les voisins de dormir, une phrase
de l'Internationale s'échappait d'une fenêtre, et puis de nouveau le feu de
planches crépitait.
Les péripéties de la lutte
Quand, vers minuit, les agents, arrivent sur les lieux, ils sont
accueillis par une fusillade nourrie qui les oblige à battre en retraite:
Le brigadier Jamet, blessé au ventre s'écroule. On le transporte dans une
pharmacie voisine où il reçoit des soins en attendant d'être transféré à la
maison de santé des gardiens de la paix.
1 heure. — M. Paul Guichard, qui vient d'arriver, s'avance en dehors du
barrage formé par les cars de la préfecture, dans l'intention de parlementer
avec les émeutiers.. Mais des coups de feu sont tirés sur lui et le
directeur de la police municipale doit se retirer.
La rue Nationale est complètement barrée maintenant entre la place
Nationale et le boulevard de la Gare. Les communistes se servent de
revolvers, de carabines et de fusils.
1 heure 45. — M. Guichard vient de nous déclarer :
— Comme, à pareille heure, la circulation peut sans inconvénient être
interrompue, je ne veux pas risquer la vie de mes hommes, d'autant plus que
si cette bande d'individus se réfugiaient dans la cité Jeanne-d'Arc,
celle-ci deviendrait pour nous un véritable coupe-gorge dont nous ne
pourrions-nous tirer sans risquer de nombreuses vies humaines.
2 heures. — M. Langeron, préfet de police, accompagné de M. Bressot,
directeur de son cabinet, arrive rue Nationale.
On apprend que parmi les arrestations qui ont été opérées, figurent la
femme Ida Battu et son ami, Louis Bermini, demeurant 24, rue du Tage, qui
s'étaient livrés à des voies de fait sur un gardien de la paix ; la femme
Bavolet et son mari, qui avaient attaqué chez lui et molesté leur voisin, le
gardien de la paix Serini.
2 heures 15. — M. Paul Guichard, à la sortie d'une conférence tenue sur
place avec M. Langeron, décide de faire appel aux pompiers et demande par
téléphone le matériel d'assaut de la Police judiciaire.
Dès que quelqu'un apparaît rue Nationale en dehors du barrage des camions
de la Préfecture, les coups de feu crépitent. Les balles viennent s'aplatir
sur la carrosserie des cars.
L'aspect provincial de la petite place Nationale contraste avec le
déploiement des forces policières qui, silencieusement, s'y groupent et
attendent.
Voici les voitures, munies de phares aveuglants, qui, pour la première
fois, vont entrer en action.
De temps à autre, la sirène du téléphone de Police-Secours domine la
sourde rumeur. La rue Nationale est déserte, mais les trous des fenêtres
ouvertes, prudemment éteintes, sont autant de menaces.
Tout au bout, les flammes de la barricade sont sans cesse ranimées et de
plus en plus vives; elles voilent son aspect du côté de la place Nationale,
mais quand on la voit du boulevard de la Gare, dont elle est beaucoup plus
proche, on s'aperçoit qu'une douzaine d'individus seulement la gardent,
prêts à donner l'alerte si l'assaut en était entrepris.
L'assaut
2 heures 30. — MM. Langeron, Paul Guichard et le capitaine Pillien, de la
caserne de pompiers de Poissy, viennent de .tenir une nouvelle conférence à
la suite de laquelle l'ordre a été lancé de donner l'assaut aux émeutiers.'
À cet effet, plusieurs cars vides pilotés par un seul chauffeur, sont mis
en marche à reculons dans la rue Nationale, en direction de la barricade.
Derrière les cars marchent une centaine de gardiens de la paix coiffés de
casques et revêtus de cuirasses.
La barricade flambe toujours et des coups de feu, de temps à autre,
claquent dans le silence impressionnant.
La barricade est prise
3 heures. — La .colonne d'assaut, composée d'agents, de gardes et dé
pompiers, encadrée de puissants projecteurs, arrive à proximité de la
barricade sans rencontrer de résistance. Les émeutiers se sont réfugiés dans
les immeubles de la cité Jeanne-d'Arc.
En quelques secondes, la barricade est enlevée. Les pompiers noient les
matériaux enflammés et, dès qu'une fenêtre s'entr'ouvre, dirigent leur jet
dans sa direction.
La rue est absolument déserte. Les coups de feu ont cessé. Mais ce n'est
là que la première partie de la tâche assignée à la police.
Maintenant les inspecteurs de la brigade spéciale, munis de casques et de
boucliers, vont pénétrer dans l'immeuble d'où sont partis les coups de
carabine et vont s'efforcer de retrouver l'homme qui a grièvement blessé le
brigadier Jamet.
On devine dans la maison des allées et venues incessantes. Que vont faire
les locataires qui tout à l'heure « tiraillaient » sur la police ?
Les dernières dispositions sont prises par MM. Langeron et Guichard avant
l'attaque définitive.
3 heures 15. — Oh apprend que les émeutiers, qui ont quitté la rue
Nationale à l'approche de la colonne d'assaut, ont construit une nouvelle
barricade rue Jeanne-d'Arc. La police s'apprête à lui donner l'assaut.
Quatre arrestations
3 heures 45. — La seconde barricade vient d'être enlevée. Les émeutiers
ont fui à l'arrivée de la police.
D'autre part, les inspecteurs de la brigade spéciale ont réussi à
pénétrer à l'hôtel Le Beugé, 161,rue Nationale, d'où étaient partis les
coups de feu. MM. Langeron et Paul Guichard accompagnaient le petit groupe
des inspecteurs, revêtus de salopettes bleues.
Au premier étage de l'immeuble, les représentants de la loi trouvèrent
quatre hommes couchés, qui feignaient de dormir. Le préfet de police les mit
lui-même en état d'arrestation. Ce sont les nommés Max Delavallée, Maurice
Laborde, Émile Laborde et Jean Esperle. Ils sont âgés de 25 à 30 ans. Ils
ont été conduits au commissariat du quartier de la Gare, où ils sont
interrogés.
On a l'impression que les quatre individus se sont mis au lit quand ils
ont vu la police arriver et prête à pénétrer dans l'hôtel. Ce serait bien
eux qui ont tiré des coups de carabine.
Les autres émeutiers se sont retirés dans la cité Jeanne-d'Arc, dont les
grilles sont fermées et cadenassées.
Le service d'ordre, bien que l'émeute paraisse terminée, reste sur les
lieux.
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.
Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.