Le XIIIème arondissement comptait 72.203 habitants en 1876 et 92.221 en 1881 soit une augmentation de 20.018 habitants. Paris, en totalité en comptait 1.988.806 et 2.225.910, ces mêmes années.
Le 26 février 1912 à midi cinq exactement, la chaudière du tramway n° 399, de la ligne Porte-d'Ivry-les Halles, explosait rue Gay-Lussac, à hauteur de la rue de l'Abbé-de-L'Epée. Ce grave et peu banal accident faisait onze victimes qui, heureusement, ne furent pas très grièvement blessées.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement.
Encore un accident en Seine. - Le Figaro – 27 mars 1897
Encore un accident en Seine.
Le Figaro – 27 mars 1897
Ils sont fréquents, depuis quelque temps.
Hier matin, vers sept heures, la péniche la Vénus, remorquée par le Pinson
et chargée de pierres meulières, remontait le cours de la Seine. Par suite d'une
fausse manœuvre, le bateau a si violemment heurté la patte d'oie posée en face
du n° 29 du quai d'Austerlitz qu'elle l'a renversée.
Par suite de ce heurt,
une voie d'eau s'est déclarée à bord, mais elle a été assez rapidement aveuglée
par les pompiers de la rue Jeanne-d'Arc.
Le gaz - 1927
Le gaz
Paris- Soir — 24 janvier 1927
Les locataires de l'hôtel Alary, 62, rue du Gaz, entendant des
gémissements qui provenaient d'une des chambres, avertirent la
propriétaire. Celle-ci informa aussitôt M. Fauvel, commissaire de
police du quartier de la Maison-Blanche.
La porte de la pièce enfoncée, le magistrat aperçut, râlant sur
le parquet, les deux occupants : Mme Sarah Doline, âgée de 37 ans,
sujette russe, exerçant la profession de sage-femme, et son fils,
Théodore, âgé de 9 ans.
Les malades furent aussitôt transportés à l'hôpital de la Pitié.
S'agit-il d'une intoxication par absorption d'aliments avariés
ou par toute autre cause ? On l'ignore pour l'instant : l'enquête
de M. Fauvel fera sans, doute la lumière sur ce point.
Faits divers
Scène sanglante dans un Bal Avenue de Choisy - 1910
Scène sanglante dans un Bal Avenue de Choisy
Le Journal — 4 novembre 1910
Une scène, tragique et sanglante s'est déroulée, hier soir,
190, avenue de Choisy, au bal de l'Alcazar d'Italie.
En compagnie de deux femmes, un habitué de l'établissement,
Gaston Lallemand, âgé de vingt ans, mouleur, demeurant 28, rue
Damesme, se livrait gaiement aux douceurs de la valse ; quand
arrivèrent trois jeunes gens, qui, apercevant la danseur et ses
compagnes, s'avancèrent vers eux. Une violente discussion
éclata tout aussitôt au sujet d'une des amies du mouleur; des
injures furent échangées, puis les adversaires décidèrent
d'aller régler leur différend dans une petite cour contiguë à
la salle de bal.
A peine Lallemand s'y trouva-t-il que ses ennemis se
précipitèrent sur lui et le frappèrent à coup d'os de mouton.
Perdant son sang en abondance par cinq graves blessures à la
tête le mouleur craignit pour sa vie. Il sortit son revolver,
un browning de 6 millimètres, et; pat deux fois, fit feu sur
ses agresseurs. Une seule balle atteignit l'un des combattants,
Lucien Leroux, vingt-sept ans, employé à la Compagnie du gaz.
Mortellement frappé, le blessé s'écroula sur le sol. Un de ses
cousins désarma le meurtrier, qui s'enfuit à toutes jambes ;
mais, à la sortie du bal, Lallemand, qui avait la figure
couverte de sang, fut appréhendé par les agents de service et
conduit dans une pharmacie.
Pendant ce temps, les compagnons de Leroux mettaient leur
ami dans un fiacre et le conduisaient à l'hôpital Cochin. Là,
on constata que la balle avait lésé le cœur. Elle avait pénétré
au-dessous de la septième côte et s était logée à la pointe de
l'omoplate gauche. L'interne de garde jugea désespéré l’état de
Leroux mais il tenta cependant l’extraction du projectile.
Quatre jours plus tard ...
La Rixe de l'avenue de Choisy
Le Journal ― 8 novembre 1910
On se souvient de la sanglante rixe qui éclata ces jours
derniers, au bal de l'Alcazar d'Italie avenue de Choisy. Un
mouleur, Gaston Lallemand qui se trouvait dans l'établissement
en compagnie d'une jeune personne connue dans le quartier sous
le sobriquet de « la Mascotte » fut provoqué par l'ancien amant
de la donzelle Lucien Leroux, dit « Lulu ». Une bataille
s'engagea. Frappé à coups de casse-tête, Lallemand riposta par
des coups de revolver. Mortellement atteint, Leroux fut
transporté à l'hôpital Cochin où il ne tarda pas à succomber.
Le docteur Socquet, médecin légiste, a procédé, hier, à
l'autopsie du cadavre. Le praticien a reconnu que Leroux avait
reçu plusieurs projectiles qui ont pénétré dans la poitrine,
perforant les poumons et provoquant ainsi une hémorragie
mortelle.
M. Pradet-Ballade, juge d'instruction, a délivré le permis
d'inhumer.
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.
Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.
Le 7 avril dernier, dans l'après-midi, le sous-brigadier Mariton, de service rue Nationale, voyait venir à lui un individu en proie à une violente émotion et qui lui déclara : — Conduisez-moi au poste, car je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc.
Depuis quelque temps, le quartier des Gobelins était infesté d'individus suspects, gens sans aveu qui, le soir venu, s'attaquaient aux passants, dévalisaient les ivrognes endormis sur les bancs et pratiquaient l'occasion le coup du « père François ».
Un drame sanglant s'est déroulé, hier soir, vers neuf heures, sur le boulevard de l'Hôpital. Un mari a tué sa femme, puis a tenté ensuite de se suicider, C'est l'éternel et banal drame conjugal.
Le jeu que les gamins appellent « bourdouler » consiste se laisser rouler le long d'un talus. Une dizaine d'enfants se livraient hier après-midi, vers deux heures, à ce divertissement au bord de la Bièvre, du côté de la rue Barrault.