Le boulevard Arago, le boulevard de Port-Royal et le boulevard Saint-Marcel furent inaugurés le 15 aout 1868. Il en fut de même du boulevard Mouffetard qui n'avait pas encore pris le nom d'avenue des Gobelins.
Le 26 octobre 1874 (un lundi), la Société municipale de Secours mutuels des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe, donnait, à 2 h., au théâtre des Gobelins, un concert au profit de sa caisse des retraites.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés - 1909
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés
Le Journal 20 janvier 1909
Un fiacre conduit par le cocher Henri Terrier, demeurant 13, rue Barrault, et
dans lequel avaient pris place M. Paul Frébault. infirmier, 10, impasse Damesme
; Mme Marie Fournier, soixante-quatre ans, 88, rue de la Voie-Verte, et Mlle
Angèle Leconte, 4 bis, rue Ernest-Cresson, a été se jeter, l'autre nuit, .dans
un chantier non éclairé de la rue Martin-Bernard.
La voiture renversa et ses trois voyageurs, ainsi que le cocher. ont eu plus
ou moins à souffrir de la terrible chute. Les blessés, après avoir reçu des
soins dans une, pharmacie voisine, ont été reconduits leurs domiciles
respectifs.
M. Delanglade commissaire de police du quartier de la Maison Blanche a
ouvert une enquête sur ce bizarre accident.
Un Trésor dans la Bièvre - 1895
Un Trésor dans la Bièvre
Le Petit-Parisien ― 14 septembre 1895
Hier matin, à cinq heures, M. Guillou, teinturier, demeurant 2, passage
Moret, apercevait, flottant sur la Bièvre, devant Guillet, une serviette en cuir
noir.
Le teinturier repêcha l'épave, et grande fut surprise en constatant qu'elle
contenait pour 6.000 francs environ de valeurs diverses.
La précieuse trouvaille a été déposée par M. Guillou au bureau de M.
Perruche, commissaire de police, qui a ouvert une enquête.
Faits divers
Scène surprenante avenue des Gobelins - 1874
Scène surprenante avenue des Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 8 aout 1874
Avant-hier à deux heures de l'après-midi, une voiture d'une forme
spéciale était arrêtée avenue des Gobelins, à l'angle du boulevard
Saint-Marcel. Il en sortait des clameurs, des chants enroués, des
vociférations, des glapissements, des imitations de cris d'animaux formant
une épouvantable cacophonie. Bientôt les portières, hermétiquement closes,
s'ouvrent brusquement et livrent passage à des têtes échevelées, à des faces
hébétées ou grimaçantes, agitées de tics nerveux, de rictus, de
tiraillements des muscles de la face, reproduisant tous les types de
l'agitation inconsciente et de la démence réunis dans le célèbre tableau de
Kaulbach.
Bientôt se montrèrent des bras qui, à leur tour, mus d'une façon étrange,
faisaient des gestes désordonnés.
C'était la voiture des aliénées qui venait de quitter l'asile Sainte-Anne
pour se rendre à celui de Ville-Evrard.
Au milieu de la nuit de leur intelligence, ces malheureuses femmes
avaient eu un éclair de lucidité qui leur avait suffi pour s'entendre entre
elles, et elles s'étaient révoltées contre les Sœurs chargées de les
conduire.
Après avoir employé vainement tous les moyens de persuasion et de
fermeté, les religieuses avaient reconnu leur impuissance à réprimer
l'insurrection et avalent dû arrêter le véhicule pour réclamer du secours au
poste de la rue Esquirol.
Des gardiens sont montés dans la voiture. Leur uniforme a produit sur les
folles une certaine impression que leur attitude calme et sévère a encore
augmentée. Elles se sont graduellement apaisées et on a pu les conduire
jusqu’à la gare de Lyon, où elles sont montées sans difficulté dans le train
qui les attendait.
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.