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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue de Lourcine a pris le nom de rue Broca en 1890.


Le 29 juin 1901, la température atteignit 33° à Paris et ce jour là, vers midi, Mme Louise Lesire, âgée de cinquante- deux ans, demeurant 157, rue Jeanne-d’Arc, fut frappée d'insolation, boulevard Saint-Marcel. Elle mourut dans la pharmacie où on l’avait transportée pour lui donner des soins. (Le Figaro - 30 juin 1901)


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Paris la nuit - 1903

Paris la nuit

Le Figaro — 31 mai 1903

Depuis quelque temps, le quartier de la Gare (treizième arrondissement) était plongé chaque nuit dans une profonde obscurité. Des malfaiteurs décapitaient les becs de gaz.

Deux d'entre eux ont été surpris rue du Chevaleret par des ouvriers de la maison Popp, qui, dans leur indignation, les ont à moitié assommés. On dû les porter à l'hôpital Cochin.


 Drame de la jalousie - 1923

Drame de la jalousie.

L'Humanité ― 21 décembre 1923

Hier matin, Mme Aubry, 14, rue du Moulin-de-la-Pointe, a tué d'un coup de revolver son mari Léon Aubry, égoutier, qui dilapidait son salaire avec une maîtresse et menaçait de quitter sa femme et ses trois enfants.


Lu dans la presse...

 LA VILLA DES CHIFFONNIERS - 1897 - Le Figaro

La villa des chiffonniers

Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre la Villa des chiffonniers.

M. Enfert est cet employé supérieur d'une importante administration, qui, prenant plaisir à se promener le dimanche sur les fortifications, fut pris de pitié à la vue des innombrables gamins assiégeant les Wallaces.

Il se dit que l'eau pure n'était pas très substantielle; il acheta une fontaine de marchand de coco et, l'accrochant sur ses plus vieux habits, leur distribua gratuitement la boisson jaune.

Une fois sur le chemin de la charité, on ne s'arrête jamais. L'hiver, il mit une marmite sur une brouette et porta aux petits du bouillon.

Les étudiants du Cercle catholique apprirent cela, s'émerveillèrent, organisèrent des représentations, réunirent des dames patronnesses. Avec les fonds qu'ils lui confièrent, il créa la Mie de Pain, puis le patronage Saint-Joseph, Cela ne pouvait lui suffire.

Il y a, au fond du treizième arrondissement, un quartier où on n'a jamais vu un fiacre le quartier des Malmaisons, habité par des chiffonniers, des vanniers et des marchands de mouron. Il n'a même pas d'église. Le temple le plus proche est à 1,500 mètres de là. Les parents ne pouvant y conduire leurs enfants toute une armée les laissent le dimanche vaguer dans les terrains déserts. Cela a empêché de dormir le bon M. Enfert.

Il a acheté, Dieu sait comment, rue Gandon, 25, un terrain où il a mis une roulotte, la voiture célèbre dans le quartier-par laquelle il a jadis remplacé sa brouette et qui a servi de berceau au patronage Saint-Joseph. En cette roulotte entraient par fournées les enfants de 6 à 13 ans il leur faisait de petites conférences pendant que les autres jouaient dans le terrain. Mais la roulotte n'a pas tardé à être trop petite.

M. Enfert, devenu ambitieux, a fait construire un hangar fermé où on pourra s'abriter les jours de pluie.

Ce hangar est un premier succès. Voulant le voir se développer, le Vincent-de-Paul moderne a invité hier l'abbé Miramont, curé de Sainte-Anne, à tenir le terrain où s'élève ce premier pavillon de la Villa des chiffonniers.

La cérémonie a été particulièrement touchante. Tous les pauvres de là-bas, avec leur innombrable marmaille s'étaient donné rendez-vous autour du hangar. M. Miramont, n'ayant pas apporté de goupillon, ne pouvait faire trois quarts de lieue pour aller en chercher un. Il prit une branche d'arbre, la trempa dans l'eau bénite et fit d'abord tout le tour du vaste terrain, disant à haute voix Mes enfants, cette terre est à vous, je la bénis au nom de Dieu. Venez y jouer et soyez sages Plus vous le serez, plus tôt le, ciel permettra que la planche devienne brique, que le hangar devienne villa. En attendant, ce terrain vous offrira une belle cour de récréation. Dieu veut que les enfants s'amusent, surtout quand ils ont bien travaillé et qu'ils sont contents d'eux.

Alors, quand tout le terrain et le hangar furent bénits, il se passa une chose assez étrange.

On s'élança vers l'abbé Miramont. On lui demanda la branche qui lui avait servi de goupillon et qu'il dut partager entre tous les assistants.

Le soir même, quatre-vingts enfants de six à treize ans étaient inscrits au patronage. Ce sont les premiers qui profiteront des appareils de gymnastique que ce bon M. Enfert se promet d'acheter avec ses premières économies.

Heureusement pour lui, il n'y a pas que des enfants qui se soient fait inscrire. Immédiatement, de nombreux étudiants, suivant l'exemple de M. Raoul de Guntz, le collaborateur ordinaire de M. Enfert, ont promis leur concours. C'est eux qui seront, en leurs heures de repos, les professeurs, les conseillers de ces enfants, en même temps qu'ils essayeront d'alimenter, d'agrandir, de faire prospérer ce gentil patronage.

En vérité, les riches personnes qui s'ennuient et qui ont de l'argent de trop feraient bien d'aller, un de ces dimanches, à la Villa des Chiffonniers, 25, rue Gandon.

Elles ne s'y ennuieront pas. M. Enfert est un homme étonnant. Gageons que, déjà, ses nouveaux enfants sont en train de répéter un drame historique qu'ils joueront en des costumes splendides faits par leurs parents des chiffonniers experts, d'un goût indiscutable.

Charles Chincholle.
Le Figaro — 23 novembre 1897
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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Une rafle fructueuse - 1895

M. Cochefert, chef de la Sûreté, a, la nuit dernière, jeté un beau coup de filet dans quelques-uns des repaires où grouille la pègre de Paris.

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Les étrangleurs des Gobelins - 1894

La fameuse bande des Étrangleurs des Gobelins dont la presse s'était fort occupée il y a cinq ans, vient de faire de nouveau son apparition dans le treizième arrondissement, où elle paraît vouloir recommencer la série de ses sinistres exploits.

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Singuliers dévaliseurs d'Église - 1895

Hier matin, le curé de la paroisse de Saint-Marcel, venait déclarer à M. Perruche, commissaire de police, que des malfaiteurs s'étaient introduitsdans l’église.

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Les étrangleurs des Gobelins - Trois arrestations - 25 & 26 janvier 1895

Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrentune corde autour du cou.

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Lu dans la presse...

Deux promenades autour du boulevard Saint-Marcel

Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)

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La question de la zone parisienne

Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)

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Les jardins des Gobelins menacés ?

Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)

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Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

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L'ancienne nécropole Saint-Marcel

Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)

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La reconstitution des Gobelins

On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)

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La passerelle de la Maison-Blanche

Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)

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Une masure s'effondre au « Camp marocain »

À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)

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Les quartiers pauvres

Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais.
Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)

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Un syndicat d'indigents

La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)

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L'épidémie de la Maison-Blanche

Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)

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La reconstruction des Gobelins

Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)

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Sauvons les Gobelins !

Dans la pénurie lamentable des crédits affectés aux beaux arts, le budget des Gobelins est peut-être le plus précaire. (1912)

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La voiture de la Mie de Pain

Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)

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