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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

C'est en 1897 que fut achevé le percement de la dernière partie de la rue Bobillot entre la place d'Italie et la rue de la Butte-aux-Cailles.


Gustave Geffroy fut directeur de la Manufactures des Gobelins. Il n'est donc pas anormal que la rue qui porte son nom soit situtée tout près de celle-ci.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1893

Les travaux à réaliser dans le XIIIè

La revue "Les Annales industrielles" a dressé la liste des travaux de voirie à réaliser dans le XIIIè arrondissement

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C'est arrivé dans le 13ème

 Cris séditieux - 1894

Cris séditieux.

Le Matin — 24 novembre 1894

Un individu qui criait hier soir : Vive l'anarchie ! » dans la rue Nationale a été arrêté par les agents.

Conduit aussitôt devant M. Bolot, commissaire de police du quartier de la Gare, cet homme a dit se nommer Alphonse Chauvel, cordonnier. Il a ajouté qu'il avait proféré ce cri pour ennuyer... sa femme,

Cette excuse n'a pas paru suffisante au magistrat, qui a envoyé Chauvel au Dépôt.


 Deux époux asphyxiés par le gaz

Deux époux asphyxiés par le gaz

Le tuyau en caoutchouc du radiateur était usé

Paris-Soir ― 17 novembre 1925

Une double asphyxie accidentelle s'est produite hier soir dans un immeuble situé au 79 de la rue du Gaz.

Ce matin, vers 7 heures. Mme Quilleret, 44 ans, concierge de l'immeuble, était fort étonnée de ne recevoir aucune réponse aux appels qu'elle multipliait à sa fille, Jeanne, qui habitait dans une chambre continue à la loge. Pourtant la lueur d'une lampe électrique filtrait à travers les rideaux. Inquiète, Mme Quilleret appela son mari. Après de nouveaux appels, toujours sans résultat, M. Quilleret brisa un carreau de la fenêtre et fit jouer l'espagnolette.

Un horrible spectacle le frappa aussitôt, A terre, sa fille Jeanne gisait morte.

Près d'elle, son gendre, Henri, était également asphyxié.

De l'enquête ouverte par M Barnabé, commissaire de police, il apparut bientôt que toute idée de suicide devait être écartée. Dans un angle de la pièce, on a découvert le tuyau en caoutchouc du radiateur. Il était dans un complet état de vétusté. Le gaz, qui s'était échappé par les interstices, avait asphyxié les deux jeunes gens.


Faits divers

 Un drame boulevard de l'Hôpital. -- Le Matin — 5 mars 1897

Un drame boulevard de l'Hôpital.

Le Matin — 5 mars 1897

Un drame sanglant s'est déroulé, hier soir, vers neuf heures, sur le boulevard de l'Hôpital. Un mari a tué sa femme, puis a tenté ensuite de se suicider, C'est l'éternel et banal drame conjugal.

Voici dans quelles circonstances cet événement s'est produit :

Le jeune Edmond Laflesselle, âgé de vingt ans, successivement employé dans un magasin de chaussures et dans une compagnie d'assurances, s'était fiancé à une demoiselle de magasin, Mlle Juliette-Octavie Nansot, demeurant avenue d'Italie. Laflesselle habitait avec sa mère, âgée de soixante ans, et avec sa sœur, [au n°» de la] rue Véronèse. Il avait contracté de mauvaises fréquentations dans les parages de la place d'Italie et se livrait depuis deux ans à une consommation exagérée d'alcool.

Il y a trois mois, il épousait Mlle Nansot et allait habiter avec elle, rue Coypel, 18.

Les deux jeunes époux gagnaient largement leur vie; mais Laflesselle continuait de se livrer à la boisson et chaque fois qu'il se trouvait en état d'ébriété il faisait des scènes de jalousie à sa femme et l'accusait de le tromper avec des voisins ou des amis. De l'avis des locataires de la maison, les soupçons de l'employé étaient absolument injustifiés.

Hier soir, vers neuf heures, Laflesselle se trouvait en compagnie de plusieurs de ses camarades dans un bar de l'avenue des Gobelins. L'un d'eux l'ayant plaisanté à propos de sa jeune femme, l'employé s'écria :

— Puisqu'il en est ainsi, je la tuerai !

Il se rendit chez lui, prit son revolver et alla attendre sa femme sur le boulevard-de l'hôpital.

Mme Laflesselle sortait de son atelier, elle allait s'engager dans la rue Rubens, quand, arrivée en face du numéro 119 du boulevard, elle fut accostée par son mari.

Des paroles très vives furent échangées entre les deux époux. Juliette reprocha à son mari son état d'ivresse et Laflesselle riposta en accusant sa femme. Tout à coup, Laflesselle sortit son revolver de sa poche, ajusta sa malheureuse épouse et fit feu sur elle à deux reprises.

Juliette Nansot, atteinte au milieu du front par une balle, s'affaissa sur le trottoir. Elle avait été tuée sur le coup. L'autre projectile était allé se perdre dans le vide. L'assassin, en voyant sa femme étendue à ses pieds, sans vie, tourna son arme contre lui-même et se logea une balle dans la tempe gauche.

M. Perruche, commissaire de police, a fait conduire le meurtrier à l'hôpital de la Pitié, où il est mort à une heure du matin.

Quant au cadavre de Mme Laflesselle, il a été transporté au domicile de la défunte.

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Faits divers

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