Henri Rousselle était conseiller municipal en 1915. Plus tard, il fut président du conseil général
La statue de Pinel, bienfaiteur des aliénés, installée devant l'hôpital de la Salpétrière est due à Ludovic Durand.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. Potut, professeur, suivait hier soir, vers minuit, la rue Lebrun, dans le
quartier des Gobelins, lorsqu'il fut assailli par cinq rôdeurs qui, pour le
dévaliser mieux à leur aise, l'accablèrent de coups. A moitié assommé, incapable
d'opposer aucune résistance,. M. Potut dut se résigner à voir passer entre les
mains des malfaiteurs sa montre et sa chaîne en or, son portefeuille renfermant
des papiers de famille, son porte-monnaie contenant une centaine de francs et
même son foulard.
Mais des gardiens de la paix qui étaient survenus avant que les agresseurs
aient songé à prendre la fuite, ont pu arrêter trois d'entre eux. Ils ont été
envoyés au Dépôt.
M. Potut a été transporté à son domicile dans un état alarmant.
Le gaz - 1927
Le gaz
Paris- Soir — 24 janvier 1927
Les locataires de l'hôtel Alary, 62, rue du Gaz, entendant des
gémissements qui provenaient d'une des chambres, avertirent la
propriétaire. Celle-ci informa aussitôt M. Fauvel, commissaire de
police du quartier de la Maison-Blanche.
La porte de la pièce enfoncée, le magistrat aperçut, râlant sur
le parquet, les deux occupants : Mme Sarah Doline, âgée de 37 ans,
sujette russe, exerçant la profession de sage-femme, et son fils,
Théodore, âgé de 9 ans.
Les malades furent aussitôt transportés à l'hôpital de la Pitié.
S'agit-il d'une intoxication par absorption d'aliments avariés
ou par toute autre cause ? On l'ignore pour l'instant : l'enquête
de M. Fauvel fera sans, doute la lumière sur ce point.
Lu dans la presse...
Un syndicat d'indigents - 1897
Un syndicat d'indigents
Le Temps — 10 octobre 1897
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait
transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le
quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de
la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M.
Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au
service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à
l'Assistance publique ».
Aussi les indigents du 13è ont-ils formé un syndicat. Ce sont eux qui
avaient convoqué hier, dans la salle Deroche, leurs confrères de la besace,
hypnotisés par ce chiffre de 50,000 francs, ces 50,000 fr. « qu'on leur
avait volés ».
Les citoyens Paulin Méry, député de l'arrondissement, Maihdert, premier
adjoint, Navarre, conseiller municipal, se trouvaient dans la salle, au
milieu de la foule grouillante des syndiqués.
Après l'exposé de la situation, le citoyen président Leignière donne la
parole à l'adjoint, M. Maindert, pour s'expliquer. Mais l'adjoint démontre à
l'assistance que, bien qu'il préside le bureau de bienfaisance de la mairie,
il n'est nullement responsable de l'emploi de l'argent. C'est le maire seul,
c'est M. Thomas qui a pleins pouvoirs. Et c'est bien pour cela que, quoique
convoqué par lettre recommandée, il n'a pas osé venir à la réunion des
indigents.
Des cris partent de tous côtés, des béquilles et des moignons se tendent
en geste de haine, au seul nom de M. Thomas. Et c'est bien pis quand le
député Paulin Méry, d'une voix tonitruante, vient à son tour exhaler son
mépris pour le maire du treizième arrondissement.
Au milieu d'un brouhaha, d'une fumée et d'une odeur nauséabonde, vers dix
heures et demie, l'ordre du jour suivant a été voté à main levée :
« Les citoyens réunis salle Déroche, 118, rue Nationale, protestent
contre le virement d'une somme d« plus de 50,000 francs fait au détriment
des familles pauvres, invitent les élus, et en particulier les conseillers
municipaux, à veiller à ce que pareil fait ne se renouvelle plus et
demandent qu’une enquête sérieuse et complète soit faite sur
l’administration des fonds de l'Assistance publique pendant ces dix
dernières années. »
Il nous a paru intéressant de voir ce matin M. Thomas, maire de
l'arrondissement, qui nous a fait au sujet de cette réunion les déclarations
suivantes :
«Cette affaire est une pure manœuvre électorale ; je n'ai jamais été
boulangiste, et, depuis plusieurs années, je suis en butte aux attaques de
M. Paulin-Méry. Et, comme les élections approchent, mes adversaires ont
imaginé la petite manifestation que vous savez. En ce qui concerne la
réserve de 50,000 francs qui a été restituée à l'Assistance publique, je
suis bien aise de pouvoir vous dire que je suis depuis bien longtemps
rapporteur du bureau de bienfaisance, et que je me suis toujours élevé
contre ces économies. Il faut remarquer aussi que cette somme de 50,000
francs ne représente pas la réserve faite cette année, mais une accumulation
de plusieurs séries d'économies.
Depuis 1895, le régime de l'assistance a été modifié. Nous ne sommes
plus autonomes; antérieurement, les réserves que nous faisions restaient
dans notre caisse et étaient consacrées à l'exercice suivant. Mais, depuis
deux ans, nous devons rendre des comptes à l'Assistance, et lui restituer
les sommes que nous n'avons pas dépensées. Un de mes adjoints, qui est mort
il y a six mois, avait, à mon insu, réalisé les économies qui, réunies,
forment cette somme de 50,000 francs dont mes adversaires politiques se font
une arme contre moi. Mais vous pouvez être certain que jamais aucune demande
légitime de secours n'a été repoussée dans le 13e arrondissement.»
Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)