En 1896, les 4 membres du conseil municipal de Paris représentant le 13ème arrondissement étaient : Quartier de la Salpêtrière : Paul BERNARD, avocat à la Cour d'appel, rue Lebrun, 3. Quartier de la Gare : NAVARRE, docteur en médecine, avenue des Gobelins, 30. Quartier de la Maison-Blanche. : Henri ROUSSELLE, commissionnaire en vins, rue Humboldt, 23. Quartier Croulebarbe : Alfred MOREAU, corroyeur, boulevard Arago, 38.
Le Théâtre Saint-Marcel situé 31 rue Pascal, bâti en 1830, donnait essentiellement des drâmes, des comédies et des vaudevilles de l'ancien répertoire.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une ménagère, Mme Mélanie Compagnier, demeurant 58, rue Clisson, en voulait
depuis un temps immémorial à une couturière, Mme Louise Leprince, 21 ans,
domiciliée dans la même maison. Hier. matin, vers 2 h., comme la couturière
rentrait chez elle, la vindicative femme, qui la guettait dans l'escalier, se
précipita sur elle et la frappa de quatre coups de couteau dans la poitrine. La
blessée, dont l'état parait des plus graves, a été transportée à Cochin. La
coupable à réussi à prendre la fuite.
Aux fortifs 1896
Aux fortifs
La Lanterne ― 27 janvier 1896
Un individu, paraissant âgé de quarante à quarante-cinq ans, vêtu proprement,
a été trouvé, hier matin, mourant dans le fossé des fortifications près de la
porte de Choisy.
Comment était-il là? Était-il un de ces pauvres honteux qui sont, hélas !
plus nombreux qu'on ne le croit ? Dans ce cas, on serait en présence d'un de ces
drames de la misère qui sont une éloquente protestation contre l'absence de
réformes sérieuses.
Transporté à l'hôpital Cochin, le malheureux y est mort dans la nuit sans
avoir pu prononcer une seule parole.
Son identité n'ayant pas été établie, M. Remongin, commissaire de police, a
envoyé son corps à la Morgue, où il est exposé
Faits divers
Les Roulottiers - Le Petit Parisien - 24 février 1906
Les Roulottiers
Le Petit Parisien - 24 février 1906
Le cocher de fiacre, Émile Canetti, âgé de quarante et un ans, demeurant
rue du Bois, à Clichy, se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station
de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie
Soudain, le cocher quitta son siège pour se rendre dans un petit édicule
voisin. Lorsqu'il revint, au bout d'un instant, l'on juge de sa surprise, sa
voiture avait disparu. Il l'aperçut filant à toute allure vers le boulevard
de l'Hôpital un individu était penché sur le siège, qui frappait le malheureux
cheval de vigoureux coups de fouet.
Fort heureusement à ce moment passait un agent cycliste, nommé Léon Carreaux ;
l'infortuné automédon le mit rapidement au courant de ce qui venait de se passer
et l'agent pédalant vigoureusement se lança à la poursuite de la voiture. Après
une course effrénée, il rejoignit l'attelage, le dépassa quelque peu, puis courageusement
se jeta a la tète du cheval et l'arrêta. L'agent se précipita ensuite sur le
cocher improvisé, tandis que les complices de ce dernier, au nombre de quatre,
qui étaient dans l'intérieur du fiacre, prenaient vivement la fuite.
Cependant le gardien de la paix Rogier, qui se trouvait de service près de
là, était accouru pour prêter main-forte son collègue, il réussit à capturer
deux des fuyards au moment où ils venaient de monter dans un omnibus de la ligne
Place Jeanne-d'Arc-Square Montholon, passant à cet instant. Conduits au bureau
de M. Pélatan commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche, les trois
voleurs déclarèrent se nommer :
Auguste Gallion âgé de vingt et un ans, plombier demeurant 30, rue Beaubourg,
Charles Bosmans, âgé de vingt-sept ans, peintre en bâtiment, domicilié 40, rue
Pastourelle, et Jean Ritter, dit le « Roi des roulottiers », âgé de
vingt-cinq ans, demeurant 117, rue du Château-des-Rentiers.
Au cours de leur interrogatoire, ils se sont énergiquement refusés à faire
connaitre leurs deux complices en fuite. M. Pélatan a envoyé le trio au dépôt.
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
n cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.
Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.
D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.
Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.