Le 26 octobre 1874 (un lundi), la Société municipale de Secours mutuels des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe, donnait, à 2 h., au théâtre des Gobelins, un concert au profit de sa caisse des retraites.
En aout 1939, l'effondrement provoqué des derniers immeubles de la Cité Jeanne d'Arc servit à tester la résistance des abris souterrains conçus par la défense passive.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Jeanne Jennart, une jeune couturière demeurant rue Rubens, entretenait des
relations avec un jeune sculpteur qui la délaissait ces jours-ci pour une nommée
Henriette Ritter, demeurant rue des Chamaillards.
La jeune fille conçut un grand chagrin de cet abandon et jura de se venger de
sa rivale. Sachant qu'elle la rencontrerait dans un bal de l'avenue de Choisy
elle s'y rendait hier soir et, après avoir vidé un saladier de vin chaud pour se
donner du cœur, elle plantait un couteau entre les épaules d'Henriette Ritter
Celle-ci, grièvement blessée, a été transportée à la Pitié. La meurtrière a été
arrêtée.
Petit fait
Petit fait
Le Petit Parisien — 2 novembre 1930
M. Paul Hennuyer, demeurant 18, rue Corvisart, a porté plainte contre un
individu, connu sous le sobriquet de «CapilIon», qui l'aurait assailli passage
des Reculettes et aurait volé son portefeuille contenant 600 francs.
Lu dans la presse...
La Fête Nationale du 30 juin 1878
La Fête Nationale du 30 juin 1878
Treizième arrondissement
La Lanterne ― 2 juillet 1878
C'est la barrière d'Italie.
Fête magnifique et presque sans rivale.
Nous ne parlerons que pour mémoire des concerts en plein air, des
promenades en musique escortées par des milliers de personnes, de la fête
foraine de l'avenue des Gobelins, des jeux divers, du mât de cocagne, etc.,
etc.
A midi et demi, on a inauguré le splendide jet d'eau de la place de la
mairie. La fanfare l'Amicale avait prêté son concours. Ce jet d'eau
est installé au milieu d'un vaste bassin de trente-huit mètres de diamètre :
il compte cent vingt-deux gerbes. La gerbe centrale atteint treize mètres de
hauteur. Vu du bas de l'avenue des Gobelins, ce jet d'eau, qui a joué toute
l'après-midi et toute la soirée, produisait un effet saisissant.
Les Gobelins étaient tout enguirlandés.
D'innombrables visiteurs ont parcouru, toute la journée, les splendides
galeries d'exposition des tapisseries.
A cinq heures et demie, il y a eu ascension d'un ballon place de la
Mairie.
A neuf heures un quart, le feu d'artifice de la place d'Italie a
commencé. Pendant plus d'une demi-heure, l'éclat de la fête dans cet
arrondissement privilégié a été relevé par un feu d'artifice splendide. Sur
la pièce principale se lisaient les mots : Paix, République, Travail.
La foule, très-compacte, gardera certainement le souvenir de cette fête.
Le treizième arrondissement avait commencée sa fête samedi soir par une
retraite aux flambeaux et l'essai de la rampe à gaz de la mairie.
Un commencement d'incendie a eu lieu : une corniche en bois, destinée à
supporter le zinc de la toiture, a pris fou, surchauffée par le gaz. Les
pompiers en ont eu bien vite raison.
Que dire encore ? Il faudrait tout notre journal pour être complet sur le
treizième arrondissement. Contentons-nous donc, en terminant, de signaler la
fort belle décoration du marché des Gobelins et de féliciter vivement M.
Rombeau(*), maire, et M. Morane, premier adjoint, qui, inspirés par le plus
vif patriotisme, se sont multipliés et même surmenés pour concourir fort
brillamment à la grande fête d'hier.
La Lanterne du 5 juillet :
"À propos de la fête du 30 juin, nous avons félicité la municipalité du
treizième arrondissement, et nous avons signalé M. comme étant le maire de
cet arrondissement, et l'un des principaux organisateurs de la fête.
Nous avons involontairement commis une erreur. Tous nos éloges reviennent
de droit à M. Duplessis, le véritable maire, et à son adjoint M. Morane. "
Contexte historique : Paris inaugure le 1er
mai 1878, sous la présidence de Mac-Mahon, sa troisième Exposition
universelle (après celles de 1855 et 1867), la première de l’ère
républicaine. L’enjeu est de taille : faire oublier au monde entier
l’effondrement de 1870, au pays le traumatisme de la défaite, aux Parisiens
les meurtrissures du siège et de la Commune, et, ce faisant, enraciner une
République encore fragile malgré l’échec de la Restauration et la victoire
des républicains à l’issue de la crise de régime qu’avait provoqué le renvoi
de Jules Simon par Mac-Mahon le 16 mai 1877. Le succès fut immense.
L’Exposition reçut 6 millions de visiteurs. Mais le plus beau jour fut le 30
juin, jour choisi pour célébrer « la paix et le travail ». Ce jour-là, qui
débuta par l’inauguration de la statue de la République de Clésinger au
Champ-de-Mars, Paris ne fut plus que lampions, lumières et musique ; pas une
rue, pas une maison qui ne fût pavoisée d’oriflammes et de drapeaux. Le
spectacle, unique et grandiose, devait marquer la foule immense qui, de
l’aube jusque tard dans la nuit, envahit les places, jardins, boulevards et
jusqu’aux plus petites rues, qui devinrent autant de lieux à célébrer par le
chant, la poésie, le dessin ou la peinture. (Source : L'Histoire par
l'image)
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.
Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)