L'Eglise Saint-Marcel de la Salpétrière fut construite en 1856 par l'architecte Blot aux frais de l'abbé Morisot qui, en septembre 1865, la céda à la ville de Paris moyennant 275.285 francs.
La couverture de la Bièvre, à l'angle de l'avenue des Gobelins, fut décidée lors de la séance du conseil municipal du 12 juillet 1893.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un incendie s'est déclaré, hier soir, vers huit heures, dans les étuves de
laines de M. Moreau, mégissier, 109, rue de la Glacière. Le feu a pu être
rapidement éteint pour les pompiers de Port-Royal. Les dégâts sont peu
importants.
Macabre découverte - 1880
Macabre découverte
Le Gaulois— 6 juin 1880
M. Moller, commissaire de police du quartier Croulebarbe, vient d'ouvrir une
enquête au sujet d'une mort qui semble mystérieuse. On a retiré du puits de la
maison sise avenue de Choisy, numéro 92, le cadavre d'une locataire, la dame C.
âgée de trente-cinq ans.
La mort remontait à environ huit jours. L'enquête s'attache à rechercher
quels peuvent avoir été les motifs qui auraient poussé cette malheureuse au
suicide; or, jusqu'à présent,il semble établi que la dame C… vivait heureuse, et
n'avait nulle raison d'attenter à ses jours.
L'instruction se poursuit.
MONSIEUR LECOQ.
Lu dans la presse...
La Fête Nationale du 30 juin 1878
La Fête Nationale du 30 juin 1878
Treizième Arrondissement
Le Figaro — 1er juillet 1878
La fête se double dans cet arrondissement d'une petite cérémonie
officielle très attendue des habitants l'inauguration du bassin de la place
d'Italie.
La cérémonie a été, ainsi qu'il convenait, plus cordiale que solennelle.
Pas de discours ; quelques paroles seulement échangées entre M. Barraban,
ingénieur en chef de l'arrondissement, et le maire, l'honorable M. Duplessy,
qui était rayonnant. Ses administrés paraissaient, du reste, dans le
ravissement.
Hein, s'écriait un d'eux, ceux de la barrière du Trône qui étaient si
fiers de leur bassin, les voilà enfoncés!
Vers une heure, aussitôt après la cérémonie, ont commencé les jeux, les
courses de vélocipèdes, les concerts de fanfares, etc. Le mât de cocagne a
été très fréquenté par les jeunes gandins de ces parages. Néanmoins nous
avons pu constater que plus des trois quarts des grimpeurs se repliaient
sans avoir même pu sentir le goût des saucissons, jambonneaux et autres
victuailles accrochées à la couronne.
Une fête foraine a été installée sur les boulevards de l'Hôpital,
d'Italie, de la Gare et avenue des Gobelins. Les marchands sont nombreux à
cette foire, on y trouve en outre et à profusion tous les amusements
ordinaires chevaux de bois hollandais, chemins de fer circulaires, troupe
dramatique, cirque, saltimbanques balançoires loteries, massacres, etc.
Pendant toute la journée la circulation des voitures a été difficile dans
les environs des lieux de réjouissance à six heures elle a dû être
interdite, même pour les omnibus et tramways.
Il s'est bien produit dans la journée quelques petits accidents, mais il
n'en est heureusement résulté que des dégâts matériels.
Ainsi un monsieur, qui trouvait sur l'impériale d'un omnibus s'étant levé
mal à propos, a fait chavirer un lustre de verres de couleur dont l'huile
s'est immédiatement répandue, en pluie sur tous les habitants de
l'impériale. Quoique cette pluie ait été la seule de la journée, les voisins
du monsieur ont trouvé qu'elle était encore de trop !
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)