En 1882, un poste-vigie dit encore poste avertisseur, c'est à dire un local où un pompier serait toujours présent afin d'y recevoir la déclaration des personnes venant faire connaître un incendie était installé au numéro 26 de la rue des Cinq-diamants. Chaque poste avertisseur était en communication avec la caserne des pompiers la plus voisine à l'aide d'un télégraphe à cadran
Les deux molosses en pierre ornant le portail du mobilier national à #Paris13 sont l'œuvre du statuaire André Joseph Géraud Abbal, 1876-1953. Abbal doit sa renommée à ses sculptures en pierre en taille directe. Il était fils et petit-fils de tailleurs de pierre de Montech (82).
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une jeune femme vêtue de haillons qui, depuis quelques instants, se livrait,
hier matin, place d'Italie, à d'inquiétantes excentricités, s'arrêta soudain
lorsqu'il y eut autour d'elle un cercle de badauds assez compact et rejetant ses
guenilles apparut bientôt sans voile. Un agent intervint, pour mettre fin au
scandale. Ce ne fut pas chose facile. L'inconnue se démena en effet et à coups
de dents, à coups de pied, tenta de se dégager. Elle fut enfin maîtrisée,
enveloppée dans une couverture et transportée au commissariat du passage
Sicault.
C'était une jeune femme, Octavie Liégard, âgée de vingt-trois ans, sans
domicile connu, que la misère avait rendue folle.
Elle a été envoyée à l'infirmerie spéciale du Dépôt par M. Simard,
commissaire de police du quartier.
Le feu.- 1er février 1897
Le feu.
Le Matin - 1er février 1897
Un incendie s'est déclaré, hier soir, vers huit heures, dans les étuves de
laines de M. Moreau, mégissier, 109, rue de la Glacière. Le feu a pu être
rapidement éteint pour les pompiers de Port-Royal. Les dégâts sont peu
importants.
Lu dans la presse...
Des ossements humains découverts par des terrassiers - 1923
Des ossements humains découverts par des terrassiers
Il y avait aussi des fémurs de veau
Le Journal ― 8 aout 1923
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les
conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le
quartier de la Maison-Blanche. Cette rumeur, il est vrai,
valait la peine qu'on y attachât de l'importance. Qu'on en
juge. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient
découvert des ossements. Ces ossements appartenaient à des
squelettes. Sans aucun doute on se trouvait en présence des
restes des victimes de Landru ! « Enfin, disaient les commères,
on a fini par les retrouver, les malheureuses ! »
Fragment d'une photographie parue dans
l'Humanité
Or, malgré tout l'intérêt qu'il pouvait y avoir à faire une
semblable découverte, il a bien fallu renoncer à cette
hypothèse, solution trop élégante pour être vraie.
La vérité était celle-ci : Dans la cour d'une maison située
à l'angle de la rue Damesme et de la rue Dieulafoy et
appartenant à M. Ledur, des terrassiers étaient en train de
creuser la terre formant à l'endroit une sorte de remblai,
lorsqu'ils furent assez étonnés de mettre à jour un crâne
humain.
Intrigués par cette découverte, ils creusèrent de plus
belle, et bientôt ils exhumèrent un, puis deux, puis cinq
crânes.
Tout autour, épars, se trouvaient aussi des ossements.
Répétant le geste d'Hamlet, les ouvriers examinèrent leur
macabre trouvaille, tandis que des enfants, amusés, essayaient
de s'emparer d'une partie des débris. Quelle sombre histoire
ces restes pouvaient-ils bien évoquer ?
Très probablement — puisque bientôt on établit qu'on ne se
trouvait pas sur l'emplacement d'un vieux cimetière — les
personnes dont on retrouve aujourd'hui les ossements avaient dû
mourir de mort violente. Comment ? Quelles sont ces personnes ?
Jusqu'à présent, on croit qu'il s'agit de trois femmes et deux
hommes. Leur mort remonterait à plusieurs années.
Dans le quartier, naturellement, on jase. La maison était
habitée autrefois par un marchand des quatre-saisons qui eut
des démêlés avec la justice au sujet d'affaires de mœurs. On
raconte volontiers qu'un jour la petite fille d'un voisin, qui
s'était aventurée chez lui, eut un triste sort. L'affaire fit
même quelque bruit. De là à supposer que le fameux
Crainquebille était un terrible sadique qui enterra les trois
femmes après les avoir violentées et tuées, il n'y a qu'un pas,
ou plutôt qu'une audace de langue.
Une autre hypothèse obtient un certain crédit. Les ossements
sont les restes de « communards » et pétroleuses -tués sur la
barricade qui avait été installée non loin de là.
En réalité, il n'est pas aisé de savoir exactement à
quoi s'en tenir.
En attendant le résultat de l'enquête de M. Fauvel,
commissaire de police, les ossements ont été soigneusement
ramassés dans un sac, puis examinés, dès le soir par des
savants du Laboratoire municipal, qui ont reconnu, mêlés aux
débris humains, quelques fémurs de veau. Ce détail ne fait
qu'augmenter le mystère, quoi qu'il en diminue un peu l'aspect
tragique.
A propos des affluents de la Seine, disons que l'un des plus modestes d'entre eux, la petite rivière de la Bièvre, se paye le luxe d'une inondation aux portes de Paris.
Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca
La nouvelle que M. Luien Monjauvis , député communiste du XIIIè, avait été arrêté devant les usines Panhard, devait provoquer, parmi ses électeurs adhérents au parti communiste ou sympathisants une certaine agitation.
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)