Perquisition dans une Pharmacie
Le Journal ― 21 février 1911
Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM.
Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières,
professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont
transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue
Broca.
Un certain nombre de flacons contenant des médicaments et des poisons
divers ont été saisis et mis à la disposition du magistrat instructeur.
Nous avons vu, hier soir, M. Louis d'Harmet, le pharmacien intéressé, qui
nous a fait la déclaration suivante :
― Je ne puis vous dire à la suite de quelles circonstances cette
perquisition a été opérée.
Ces messieurs ont saisi une quantité de mes produits. Mais je ne crains
rien. Je me fournis chez les mêmes fabricants qui alimentent toutes les
pharmacies de Paris. Suppose-t-on que mes produits sont de mauvaise qualité
parce que je les vends à très bon marché ? Je puis prouver le contraire.
Une société, — l'Union parisienne pour les pharmacies mutualistes, —
s'est constituée dans le but de fournir aux membres des sociétés adhérentes
à l'Union des médicaments comportant une réduction de 30 0/0.
Une officine fonctionne déjà au siège social de la Société, 3, rue de
Nemours. Depuis trois ans, celle-ci existe rue Broca. On a bien voulu
m'appeler pour la diriger. Je suis diplômé et présente toutes les garanties
désirables au point de vue professionnel.
Quand un malade se présente en exhibant sa carte de mutualiste, je lui
délivre, sur ordonnance, les remèdes qu'il demande. Notre clientèle est,
bien entendu, considérable, non seulement dans le XIIIe arrondissement, mais
encore au dehors.
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