La rue Bourgon et la rue du Tage ont été mises en sens unique le lundi 31 juillet 1933.
En 1933, on pouvait jouer au Ping-pong au Café des Sports, 163 avenue d'Italie et au Café du Commerce, 46 rue de Tolbiac.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
A la brasserie P…, située rue Nationale, un ouvrier brasseur, du nom de Jean
Bouschbacher, était occupé hier à vider un sac de houblon dans un bac situé
derrière une cuve contenant 6 hectolitres de bière en ébullition, quand il fit
un faux pas et tomba dans le liquide bouillant.
Aux cris épouvantables qu'il poussait, ses camarades accoururent et le
retirèrent. Le malheureux était cruellement brûlé aux jambes et au ventre, et
c'est dans un état désespéré qu'il a été transporté à l'hôpital Cochin.
L'inévitable fou - 1900
L'inévitable fou.
Le Matin - 31 décembre 1900
M. Remongin, commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche, a reçu,
hier matin, la visite d'un pauvre diable, vêtu de loques sordides, qui lui a
déclaré se nommer Charles-Camille Cuny, âgé de trente-sept ans, et être l'auteur
du crime de la rue des Plâtrières.
— J'ai reçu du ciel la mission de couper en morceaux tous les hommes
qui insulteraient le saint nom de Dieu, a-t-il dit, au magistrat.
Ce malheureux, qui est un pauvre déséquilibré, est en état de vagabondage. Il
a été dirigé sur l'infirmerie spéciale du Dépôt.
Lu dans la presse...
Saint-Marcel, Découverte archéologique sur le chantier du boulevard - 1868
Intéressante découverte archéologique sur le chantier du boulevard
Saint-Marcel
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 29 juillet 1868
Les travaux qui s'exécutent dans le quartier Saint-Marcel ont amené des
découvertes fort importantes au point de vue archéologique.
La pioche des terrassiers a dégagé de nombreuses sépultures qui datent
pour la plupart des Carlovingiens; plusieurs appartiennent à l'époque
mérovingienne, et quelques-unes remontent à l'époque gallo-romaine.
Un sarcophage découvert Faubourg Saint-Marcel
Fouillées avec soin, ces sépultures, qui portaient les traces de
violations antérieures, n'ont fourni en général que des débris d'ossements
humains; mais les recherches de M. Vacquer, architecte archéologue attaché
au service historique, devaient avoir un résultat des plus intéressants.
Ces jours derniers, M. Vacquer avait remarqué au fond d'une tranchée à
l'angle nord du boulevard Saint-Marcel et de la nouvelle avenue Mouffetard,
un cercueil en pierre d'époque gallo-romaine, privé depuis longtemps de son
couvercle et plein de terre.
Voulant explorer ce tombeau qui allait être recouvert de terre végétale,
M. Vacquer se mit à l'œuvre vers sept heures du soir, après le départ des
ouvriers. Il reconnut bientôt que celte sépulture avait déjà été fouillée,
mais seulement jusqu'à la partie correspondant aux membres inférieurs. Comme
c'est aux pieds du mort qu'on trouve d'habitude les vases déposés avec lui
dans la tombe M. Vacquer continua ses recherches, et bientôt il sentit
quelque chose qui se brisait son marteau c'étaient le col et l'anse d'une
bouteille de terre.
Sachant qu'un vase de verre est toujours placé, en pareil cas, du côté
opposé au vase de terre, l'explorateur procéda avec une extrême précaution.
Après une heure de travail, il put dégager enfin, et complètement intact,
un prœferictilum, sorte d'amphore en verre irisé, d'une exquise élégance de
forme.
Ce spécimen est un des plus beaux que l'on ait encore découverts.
Enfin il restait à extraire le gobelet de verre, en forme de cornet, qui
accompagnait l'amphore. Malheureusement- il ne put être dégagé que par
fragments, les pieds des ouvriers qui avaient foulé la terre l'ayant brisé
déjà. M. Vacquer a encore trouvé dans la même sépulture une fibule de bronze
en forme de croix.
Si l'on en juge par le travail exquis du proe-fericulum et du gobelet, ce
tombeau devait être celui d'un riche personnage.
Ces objets, destinés à prendre place dans les collections du musée
historique, ont été transportés provisoirement au dépôt d'antiquités de la
ville de Paris.
A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.
Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198, rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de ses locataires...
La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)