En 1930, la piscine de la Butte-aux-Cailles, l'une des rares piscines municipales de l'époque, exigeait de tout baigneur la production ou l'achat d'un morceau de savon.
L'Eglise Saint-Marcel de la Salpétrière fut construite en 1856 par l'architecte Blot aux frais de l'abbé Morisot qui, en septembre 1865, la céda à la ville de Paris moyennant 275.285 francs.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris.
Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés
de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François,
demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se
prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.
La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la
partie.
Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils
aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent
étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.
Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade
avait été atteint à la tête et au côté gauche.
Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla
les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague
de leurs agresseurs.
On recherche
On recherche ...
Le Petit Parisien ― 27juin 1923
Treizième arrondissement. — Quai de la Gare, proximité des services de petite
vitesse de la gare d'Orléans. un veston a disparu, ainsi qu'un portefeuille
contenant tous les papiers d'identité de M. E. Picard, 74 bis, rue Curial.
Faits divers
Thomas père perd patience - 1913
Thomas père perd patience.
Le Matin ― 28 octobre 1913
Alfred Thomas, âgé de quarante-deux ans, est un brave homme de menuisier.
Établi, depuis six ans, rue de Tolbiac, il s'efforce, avec zèle et
ponctualité, de contenter sa petite clientèle.
Thomas, bien qu'il soit patron, a conservé une vieille habitude il fait
le « lundi », c'est-à-dire qu'il prend, ce jour venu, quelque repos et
quelques verres, soit de « blanc », soit de « rouge ».
Hier donc, après avoir copieusement déjeuné, il fumait béatement, devant
sa porte, une excellente pipe en terre. Sur le trottoir, s'égayaient
ses sept enfants. Turbulents à outrance, pleins de santé, ils troublaient la
douce somnolence du père.
Deux, agents cyclistes vinrent à passer.
― Si vous ne vous taisez pas, petits, dit le père, je vous fais « coffrer
» par les « flics »... Vous irez en prison.
Les agents, paternels, descendirent de machine.
― C'est à vous toute cette marmaille ? dit l'un d'eux... Compliments.
Le menuisier crut à une insulte. D'un poing vigoureux, il envoya rouler à
terre un des gardiens de la paix. Sa femme, accourue, subit le même sort. Un
voisin, M. Louis Touzet, crut devoir intervenir. Il fut blessé, peu grièvement, à la poitrine, d'un coup de ciseau.
Maîtrisé enfin, Thomas fut conduit au commissariat voisin, où il se calma
bien vite. On le relâcha aussitôt, car il promit au commissaire, M. Raynaud,
de ne jamais plus faire le « lundi ».
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
La fameuse bande des Étrangleurs des Gobelins dont la presse s'était fort occupée il y a cinq ans, vient de faire de nouveau son apparition dans le treizième arrondissement, où elle paraît vouloir recommencer la série de ses sinistres exploits.
Hier matin, le curé de la paroisse de Saint-Marcel, venait déclarer à M. Perruche, commissaire de police, que des malfaiteurs s'étaient introduitsdans l’église.
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrentune corde autour du cou.
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler leurs victimes.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.