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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Abel Hovelacque, député du 13ème arrondissement, dont le nom a été donné à la rue de Gentilly en 1899, fut le promoteur de l'Ecole Estienne qui ouvrit le 20 novembre 1889. Cette école occupe ses locaux actuels depuis le 1er juillet 1896. Abel Hovelacque ne vit pas cette installation car il mourut le 22 février 1896 à l'age de 53 ans.


Le 26 avril 1939 une distribution de sacs de sables était organisée dans le quartier Croulebarbe par la préfecture de la Seine.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1910

Une masure s'effondre au « Camp marocain »

À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le meurtre de la rue Jeanne d‘Arc - 1905

Le meurtre de la rue Jeanne d‘Arc

Le Figaro — 3 septembre 1905

Un ouvrier cordonnier, Charles Trubert, âgé de quarante-cinq ans, demeurant 73, rue Jeanne-d'Arc, feignait hier soir, à onze heures, de chercher querelle à un militaire retraité, M. Paul Cezille, qui descendait l'escalier de sa maison et qui venait de dîner chez des amis. Tout à coup, après quelques mots échangés, il sortait un couteau de sa poche et en frappait le vieillard dans la région du cœur.

M. Paul Cezille tomba. Il avait été tué, sur le coup. Charles Trubert a été arrêté par M. Yendt, commissaire de police, qui a établi que M. Paul Cezille avait touché 295 francs dans la journée, et que quand on releva son cadavre, il n'avait plus que 20 francs sur lui.

Le vol serait donc le mobile du crime. Trubert a été envoyé au Dépôt ainsi que sa femme et un nommé Mouzol, qu'on suppose complices.


 Suicide - 1911

Suicide

Le Matin — 4 octobre 1911

A la station du Métro « Corvisart », M. François Geffroy, vingt-six ans, palefrenier à la Compagnie des omnibus, demeurant 5, passage Guillaumot, se précipite sous une rame en marche, qui lui broie le crâne.


Faits divers

 Les « Étrangleurs de Croulebarbe » - 1902

Les « Étrangleurs de Croulebarbe »

Le Journal — 24 octobre 1902

Cité Jeanne-d'Arc. — Deux bagarres. Vingt arrestations.

La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes.

Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.

Des paroles ils en vinrent bientôt aux coups.

Soudain, au paroxysme de la fureur, Becquet s'arma d'un revolver et en tira quatre coups sur son antagoniste, qui s'affaissa, perdant son sang à flots.

Au bruit des détonations, des gardiens de la paix accoururent et transportèrent le blessé à l'hôpital Cochin, où l'on déclara son état désespéré.

Pendant ce temps, le meurtrier était arrêté et conduit au commissariat de police du quartier de la Gare.

Interrogé par M. Rocher, Léon Becquet a déclaré qu'il aurait été heureux de « faire son affaire » à Douraud. « Ce n'est que partie remise », a-t-il ajouté.

Le commissaire de police a envoyé le meurtrier au Dépôt. Une vingtaine de rôdeurs et de souteneurs, qui avaient encouragé les combattants, furent également arrêtés. Après avoir subi un interrogatoire, sept d'entre eux ont été également dirigés sur le Dépôt.

— A minuit, une nouvelle bataille, à laquelle, cette fois, plusieurs individus participèrent, se livrait dans la cité Jeanne-d'Arc.

Un souteneur, nommé Jules Derrien, dit « Julot ", dit « La Terreur de Charonne », âgé de vingt-huit ans, sorti le matin même de la prison de la Santé, où il purgeait une condamnation pour attaque nocturne et vols, se prit de querelle avec sa maîtresse, Madeleine Besniard.

Cette Madeleine Besniard est la femme légitime du fameux bandit Juiges, le chef de la bande des « Étrangleurs de Croulebarbe », qui terrorisa tout Paris il y a une dizaine d'années.

Arrêté, ainsi que plusieurs de ses acolytes, Juiges fut condamné, en 1894, aux travaux forcés à perpétuité.

Il laissa à Paris, et particulièrement dans une partie du treizième arrondissement, des amis qui, hier, prirent fait et cause pour sa femme.

Une épouvantable mêlée s'ensuivit. On entendit des détonations, les couteaux furent sortis, et un véritable carnage allait se produire si des gardiens de la paix, en force, n'étaient arrivés.

Tous les combattants, au nombre de douze, furent conduits au commissariat de police de M. Rocher, qui les fit immédiatement diriger sur le Dépôt.

De nouvelles arrestations, qui purgeront, une fois pour toutes, le treizième arrondissement des malfaiteurs qui y recherchent un abri, sont imminentes.



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