Le premier coup de sonde du puits artésien de la Butte-aux-Cailles a été donné le 28 août 1866.
L'École Estienne est installée à son emplacement actuel depuis novembre 1889 mais n'a été inaugurée que le 1er juillet 1896 par le président de la République, M. Félix Faure.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins.
On avait annoncé
qu'une dame Caroline Foussier, demeurant quai de la Gare, dans le quartier
des Gobelins, était morte victime d'un empoisonnement criminel. On avait même
échafaudé sur la fin de cette femme tout un roman auquel les affirmations des
voisins paraissaient donner un semblant de vérité.
M. le docteur Vibert a
pratiqué, hier, à la Morgue, l'autopsie du cadavre de Mme Foussier et il a
reconnu que cette personne avait tout simplement succombé à la rupture d'un
anévrisme.
Néanmoins, les viscères ont été envoyées au laboratoire de
toxicologie M. le docteur Ogier en fera l'analyse.
A nous le coffre-fort.- 27 mars 1897
A nous le coffre-fort.
Le Matin – 27 mars 1897
Un brocanteur de la rue Nationale, M. Monteil, s'était rendu au théâtre
jeudi soir.
Quand il rentra chez lui, vers minuit et demi, il fut surpris de trouver sur
la table de la salle à manger une lampe allumée. Bientôt, il constata que des cambrioleurs
avaient pénétré dans sa boutique pendant son absence. Les malfaiteurs s'étaient
introduits, dans la maison, qui n'a pas de concierge, en escaladant une fenêtre
du premier étage. De là, ils avaient pénétré dans l’arrière boutique où, se trouve,
scellé dans le mur le coffre-fort du brocanteur. Les voleurs n'ayant pu le forcer,
l'avaient défoncé à l'aide d'une énorme barre de fer qui a été retrouvée sur les
lieux. Au préalable, ils avaient essayés de le desceller en démolissant une partie
du mur.
Le vol commis par les malfaiteurs s'élève à 7,500 francs environ, tant en espèces
qu'en valeurs au porteur.
Le service de Sûreté a été chargé de rechercher les auteurs de ce vol audacieux.
Faits divers
Agression contre un encaisseur - 1912
Agression contre un encaisseur
Le Gaulois — 1er décembre 1912
Un jeune homme de dix-huit ans, M. Louis Hédoux, encaisseur, demeurant
rue de la Colonie, passait avant-hier soir avenue d'Italie, en compagnie
d'un de ses amis, René Hiveurte, demeurant boulevard de l'Hôpital, lorsque
les deux hommes furent abordés par un individu qui leur déclara qu'un
camarade de Hédoux attendait ce dernier rue Boussingault.
L'employé de commerce et son compagnon s'y rendirent sans défiance. Là
ils se trouvèrent en présence de deux inconnus qui se jetèrent sur eux, les
dévalisèrent et prirent la fuite. Hédoux et son compagnon portèrent plainte
au commissariat de police du quartier de la Maison-Blanche. Les trois
agresseurs ont été arrêtés hier dans un hôtel de l'avenue d'Italie. Ce sont
les nommés Filleux, Schmille et Kayser, âgés de dix-sept à dix-huit ans.
On apprit alors que Filleux avait préparé l'agression. Il savait que
Hédoux, chargé des encaissements pour la maison qui l'emploie, rentrait
souvent le soir avec des sommes importantes. L'autre soir, Hédoux n'avait
pas d'argent sur lui on n'a pu lui dérober que sa montre.
Les trois jeunes garnements ont été envoyés au Dépôt. On a trouvé sur
Kayser, qui est d'origine allemande, une lettre écrite par un soldat en
garnison à Toul. Ce soldat est antimilitariste. Il raconte qu'avec la
complicité d'une ordonnance, il vole fréquemment un officier, ce qui lui
permet de faire la fête.
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.
Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.