La piscine de la Butte aux Cailles a été inaugurée le 4 mai 1924.
La quartier de la Maison Blanche a été tout entier détaché de la commune de Gentilly. On l'appelait le petit Gentilly. La rue Abel Hovelaque portait le nom de rue du petit Gentilly.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un nommé Ferdinand Régnier laissait une voiture chargée de légumes, de sacs,
etc., en station en face le numéro 60 de l'avenue des Gobelins.
Un nommé Georges S… l'accosta et lut raconta qu'il était sans travail et sana
ressources depuis longtemps.
Pris de pitié, M. Régnier conduisit l'inconnu chez un marchand de vins du
voisinage et lui fit servir, ainsi qu'à lui-même, un bon dîner.
Comme il était las d’une course qu'il avait faite dans la journée, il
s'endormit à table.
Quand il se réveilla, il ne retrouva plus son compagnon ni… sa voiture.
Georges S... la lui avait dérobée.
Régnier apprit que sa voiture avait été vendue par le voleur à une dame G...
passage Crouin.
Cette dame s’empressa de la remettre à sa disposition.
Le roulottier ayant été rencontré hier rue du Château-des-Rentiers par le
plaignant, a été mis en état d'arrestation.
Il a été envoyé au Dépôt.
Drame de la jalousie - 1895
Drame de la jalousie
Le Gaulois — 22 octobre 1895
Jeanne Jennart, une jeune couturière demeurant rue Rubens, entretenait des
relations avec un jeune sculpteur qui la délaissait ces jours-ci pour une nommée
Henriette Ritter, demeurant rue des Chamaillards.
La jeune fille conçut un grand chagrin de cet abandon et jura de se venger de
sa rivale. Sachant qu'elle la rencontrerait dans un bal de l'avenue de Choisy
elle s'y rendait hier soir et, après avoir vidé un saladier de vin chaud pour se
donner du cœur, elle plantait un couteau entre les épaules d'Henriette Ritter
Celle-ci, grièvement blessée, a été transportée à la Pitié. La meurtrière a été
arrêtée.
Faits divers
La traite des blanches - 1923
La traite des blanches
Le
Petit Parisien — 23 septembre 1923
La 11è chambre a jugé hier une victime de la traite des blanches devenue
traitante à son tour, bien que n'ayant encore que dix-huit ans. Mais les
voyages ont si bien réussi à Thérèse Champré qu'elle a pu déjà s'établir.
C'est dans l'Alaska qu'après avoir successivement visité le Brésil et le
Transvaal, Thérèse Champré a fixé ses pénates, à l'abri d'un débit de whisky
d'autant plus toléré que Thérèse Champré a pour associé le chef même de la
police de l'endroit Devenue patronne, Thérèse Champré s'avisa d'une
remplaçante et s'en vint récemment à Paris, où, d'ailleurs, par la même
occasion, elle se faisait une joie d'embrasser sa vieille mère. Elle n'eut
pas longtemps à chercher. Une raffineuse de l'usine Say, rencontrée par
elle, avenue des Gobelins, l'avait accueillie comme une providence, en avant
assez, déclara-t-elle, de travailler pour trente sous par jour. D'autant que
Thérèse Champré avait aussitôt acheté à la jeune fille six chemises de nuit,
six de jour, douze paires de bas et douze mouchoirs, cinq jupons de soie,
trois camisoles, dix cache-corsets, deux jupons blancs, et pas moins de cinq
paires de chaussures, dont deux de satin blanc.
Mais la sœur de la jeune ouvrière prévint la police, qui arrêta Thérèse
Champré au moment où elle allait monter en wagon pour le Havre, accompagnée
de sa recrue.
Thérèse Champré a été condamnée à six mois de prison, malgré
les déclarations de la jeune raffineuse, assurant qu'elle n'eût pas mieux
demandé que de faire le voyage.
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.
Un incendie considérable s'est déclaré, hier soir, vers quatre heures, dans les magasins et hangars de M. Rouzé, grainetier, 197 et 199, avenue de Choisy.