L'hôpital de Lourcine (111 rue de Lourcine) était consacré au traitement des femmes atteintes de maladies secrètes et comptait 276 lits. Des consultations gratuites étaient données de 8 à 9 heures les mardis, jeudis et samedis.
La boucherie centrale de l'Assistance Publique était installée en 1860 au sein de l'abattoir de Villejuif situé 181 boulevard de l'Hôpital. Elle livrait 112.000 kilogrammes de viande par an.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue.
Encore un accident en Seine. - Le Figaro – 27 mars 1897
Encore un accident en Seine.
Le Figaro – 27 mars 1897
Ils sont fréquents, depuis quelque temps.
Hier matin, vers sept heures, la péniche la Vénus, remorquée par le Pinson
et chargée de pierres meulières, remontait le cours de la Seine. Par suite d'une
fausse manœuvre, le bateau a si violemment heurté la patte d'oie posée en face
du n° 29 du quai d'Austerlitz qu'elle l'a renversée.
Par suite de ce heurt,
une voie d'eau s'est déclarée à bord, mais elle a été assez rapidement aveuglée
par les pompiers de la rue Jeanne-d'Arc.
Une éthylomane
Une éthylomane
Le Figaro — 24 septembre 1897
Une femme, Marie Romanowska, d'origine polonaise, âgée de quarante-cinq
ans, habitant 20, rue Vandrezanne, avait contracté la singulière habitude de
s'enivrer régulièrement avec de l'acide éthylique, vulgairement appelé
esprit de bois.
Cette femme, qui ne trouvait plus aucun goût aux alcools
communs, tels que absinthe, amer, vermout, etc., était arrivée à absorber un
litre d'esprit de bois par jour.
Hier soir, à huit heures, on l'a trouvée morte chez elle.
Faits divers
La traite des blanches - 1923
La traite des blanches
Le
Petit Parisien — 23 septembre 1923
La 11è chambre a jugé hier une victime de la traite des blanches devenue
traitante à son tour, bien que n'ayant encore que dix-huit ans. Mais les
voyages ont si bien réussi à Thérèse Champré qu'elle a pu déjà s'établir.
C'est dans l'Alaska qu'après avoir successivement visité le Brésil et le
Transvaal, Thérèse Champré a fixé ses pénates, à l'abri d'un débit de whisky
d'autant plus toléré que Thérèse Champré a pour associé le chef même de la
police de l'endroit Devenue patronne, Thérèse Champré s'avisa d'une
remplaçante et s'en vint récemment à Paris, où, d'ailleurs, par la même
occasion, elle se faisait une joie d'embrasser sa vieille mère. Elle n'eut
pas longtemps à chercher. Une raffineuse de l'usine Say, rencontrée par
elle, avenue des Gobelins, l'avait accueillie comme une providence, en avant
assez, déclara-t-elle, de travailler pour trente sous par jour. D'autant que
Thérèse Champré avait aussitôt acheté à la jeune fille six chemises de nuit,
six de jour, douze paires de bas et douze mouchoirs, cinq jupons de soie,
trois camisoles, dix cache-corsets, deux jupons blancs, et pas moins de cinq
paires de chaussures, dont deux de satin blanc.
Mais la sœur de la jeune ouvrière prévint la police, qui arrêta Thérèse
Champré au moment où elle allait monter en wagon pour le Havre, accompagnée
de sa recrue.
Thérèse Champré a été condamnée à six mois de prison, malgré
les déclarations de la jeune raffineuse, assurant qu'elle n'eût pas mieux
demandé que de faire le voyage.
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.