La consécration de l'église Sainte-Anne de la Maison Blanche eut lieu le 24 octobre 1912.
Le 2 décembre 1923, le quotidien Paris-Soir rapportait qu'avenue des Gobelins, en face du 51, des agents avaient surpris Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du quartier.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville.
Un incendie a éclaté avec une très grande violence, l'avant-dernière nuit,
vers une heure, rue Nationale, 164, dans un grand local où sont entreposés les
mobiliers des locataires expropriés de la cité Jeanne-d'Arc. Avant que les
secours aient pu être organisés d'une façon efficace, le feu se communiqua à une
fabrique de caisses, mitoyenne avec l'immeuble incendié.
Malgré les efforts des pompiers de la rue Jeanne-d'Arc, accourus au premier
signal, tout a été détruit par les flammes.
Il n'y a pas eu d'accident de personnes. Les pertes sont assez importantes.
Suicide
Suicide
Le Gaulois ― 8 septembre 1878
La nommée Louise G..., blanchisseuse, âgée de 25 ans, a tenté hier de se
suicider en se jetant dans la Bièvre, à l’angle de la rue des
Gobelins. Retirée aussitôt par le nommé Jean Joseph, tanneur, elle a été portée
au poste des Gobelins, où elle a reçu les premiers soins, et de là en voiture à
l’hôpital de la Pitié.
Faits divers
Mystérieux combat au revolver boulevard Kellermann - 1914
Mystérieux combat au revolver boulevard Kellermann
Le Journal — 25 mai 1914
Une seule arrestation a pu être opérée
Une fusillade terrible mettait en émoi, hier après-midi, vers 5 h. 30,
le bon populaire des dimanches qui musardait sur le talus des fortifications
aux abords de la porte de Bicêtre.
Sans souci des paisibles promeneurs de l'alentour, une dizaine de louches
individus venaient de choisir le terre-plein du boulevard Kellermann pour
régler à coups de revolver un mystérieux différend ! La dangereuse
bataille se serait prolongée et aurait pu faire des victimes dans le camp
de ses témoins involontaires — car les balles sifflaient de tous côtés —si
le bruit des détonations n'avait heureusement attiré l'attention du gardien
de la paix Moreau, du treizième arrondissement, qui demeure à proximité.
Celui-ci, quittant rapidement son domicile, s'élança vers les lieux de la
rencontre, où il arriva bientôt, accompagné des deux sous-officiers Vantalon
et Chambay. du 21e régiment colonial, qui s'étaient trouvés sur son chemin
et immédiatement joints à lui. Mais il n'y avait plus, boulevard Kellermann,
qu'un seul des belligérants, les autres, prévenus par une vigilante sentinelle,
avaient fui et gagne le petit maquis de la zone militaire. Et encore celui
qui restait là avait été contraint par ses blessures de renoncer à une prudente
retraite : il avait été touché par trois balles aux bras et à la jambe
gauche.
C'est un jeune homme de vingt ans, Henri Cavereau, menuisier, demeurant
38, rue d'Arcueil, à Gentilly. Il fut conduit d'urgence à l'hôpital de la
Pitié, où il devait peu après faire à M. Fauvel, secrétaire du commissariat
du quartier de la Gare, un étrange récit de la tragique aventure.
Il n'était, d'après lui, qu'une innocente victime de cette affaire. Comme
il se promenait boulevard Kellermann. il avait rencontré, paraît-il, et
tout à fait fortuitement, une bande d'apaches qu'il connaissait simplement
sous le sobriquet des « Aminches de la Glacière » et qui, pour
des raisons insoupçonnées, l'avaient menacé de le « buter ». Ses
ennemis, en l'apercevant, avaient aussitôt brandi des revolvers et tiré
dans sa direction. Lui, se voyant alors en état de légitime défense, avait
à son tour sorti son arme, qu'il portait depuis quelques jours par précaution,
et riposté en vidant son barillet chargé de six balles.
On avait trouvé effectivement près de lui un revolver vide de projectiles
et qu'il avoua lui appartenir.
Il fut impossible d'obtenir du menuisier des renseignements plus précis.
Chargés de rechercher ses farouches adversaires, les inspecteurs du quatrième
district se sont immédiatement mis en campagne. Si Henri Cavereau a dit
la vérité, il s'est défendu énergiquement : certaines dépositions ont permis
de savoir, en effet, que trois des belligérants disparus, blessés également
au cours de la bagarre, avaient été emportés par leurs « compagnons
d'armes ».
RHUMATISMES
La goutte et toutes les maladies arthritiques sont guéries radicalement
par le TRAITEMENT DU CHARTREUX, le plus puissant antirhumatismal connu.
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vous vous guérirez vous-mêmes.
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Un incendie considérable s'est déclaré, hier soir, vers quatre heures, dans les magasins et hangars de M. Rouzé, grainetier, 197 et 199, avenue de Choisy.
Un drame qui a causé une profonde émotion dans le quartier de la Maison-Blanche s'est déroulé, hier soir à dix heures, dans l'immeuble portant le numéro 8 de la rue du Tage