Le 9 octobre 1923, le quotidien Paris-Soir rapportait , qu'avenue d'Ivry, Mme veuve Marie Buronifesse, 73 ans, demeurant rue de la Pointe d'Ivry avait glissé sur une épluchure de banane et s'était blessée si grièvement qu'elle fut transportée à la Pitié.
35.892 électeurs étaient inscrits sur les listes du 13ème pour le premier tour des élections municipales du 3 mai 1925. 30.289 votèrent. Seul, M. Colly, du quartier de la Gare, fut élu à ce premier tour.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches.
Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin — 12 décembre 1894
Les étrangleurs des Gobelins.
Le Matin — 12 décembre 1894
M. Gustave Louridon, marchand de vins, rue du Banquier, 19, rentrait chez
lui, la nuit dernière, à une heure du matin.
Soudain, au moment où il sonnait à sa porte, trois individus qui passaient
sur le même trottoir se jettent sur lui. En un instant ils lui passent une
lanière autour du coup et dépouillent de tout ce qu'il porte dans ses vêtements.
Ms étaient déjà 'loin quand des gardiens de paix survenant le trouvèrent
étendu à terre et râlant.
Transporté au poste de police des Gobelins, on put lui faire recouvrer
connaissance.
L'état de M, Louridon .est grave.
Sanglante querelle - 1911
Sanglante querelle
Le Petit Parisien — 2 janvier 1911
Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés
de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François,
demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se
prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.
La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la
partie.
Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils
aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent
étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.
Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade
avait été atteint à la tête et au côté gauche.
Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla
les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague
de leurs agresseurs.
Faits divers
Mystérieux combat au revolver boulevard Kellermann - 1914
Mystérieux combat au revolver boulevard Kellermann
Le Journal — 25 mai 1914
Une seule arrestation a pu être opérée
Une fusillade terrible mettait en émoi, hier après-midi, vers 5 h. 30,
le bon populaire des dimanches qui musardait sur le talus des fortifications
aux abords de la porte de Bicêtre.
Sans souci des paisibles promeneurs de l'alentour, une dizaine de louches
individus venaient de choisir le terre-plein du boulevard Kellermann pour
régler à coups de revolver un mystérieux différend ! La dangereuse
bataille se serait prolongée et aurait pu faire des victimes dans le camp
de ses témoins involontaires — car les balles sifflaient de tous côtés —si
le bruit des détonations n'avait heureusement attiré l'attention du gardien
de la paix Moreau, du treizième arrondissement, qui demeure à proximité.
Celui-ci, quittant rapidement son domicile, s'élança vers les lieux de la
rencontre, où il arriva bientôt, accompagné des deux sous-officiers Vantalon
et Chambay. du 21e régiment colonial, qui s'étaient trouvés sur son chemin
et immédiatement joints à lui. Mais il n'y avait plus, boulevard Kellermann,
qu'un seul des belligérants, les autres, prévenus par une vigilante sentinelle,
avaient fui et gagne le petit maquis de la zone militaire. Et encore celui
qui restait là avait été contraint par ses blessures de renoncer à une prudente
retraite : il avait été touché par trois balles aux bras et à la jambe
gauche.
C'est un jeune homme de vingt ans, Henri Cavereau, menuisier, demeurant
38, rue d'Arcueil, à Gentilly. Il fut conduit d'urgence à l'hôpital de la
Pitié, où il devait peu après faire à M. Fauvel, secrétaire du commissariat
du quartier de la Gare, un étrange récit de la tragique aventure.
Il n'était, d'après lui, qu'une innocente victime de cette affaire. Comme
il se promenait boulevard Kellermann. il avait rencontré, paraît-il, et
tout à fait fortuitement, une bande d'apaches qu'il connaissait simplement
sous le sobriquet des « Aminches de la Glacière » et qui, pour
des raisons insoupçonnées, l'avaient menacé de le « buter ». Ses
ennemis, en l'apercevant, avaient aussitôt brandi des revolvers et tiré
dans sa direction. Lui, se voyant alors en état de légitime défense, avait
à son tour sorti son arme, qu'il portait depuis quelques jours par précaution,
et riposté en vidant son barillet chargé de six balles.
On avait trouvé effectivement près de lui un revolver vide de projectiles
et qu'il avoua lui appartenir.
Il fut impossible d'obtenir du menuisier des renseignements plus précis.
Chargés de rechercher ses farouches adversaires, les inspecteurs du quatrième
district se sont immédiatement mis en campagne. Si Henri Cavereau a dit
la vérité, il s'est défendu énergiquement : certaines dépositions ont permis
de savoir, en effet, que trois des belligérants disparus, blessés également
au cours de la bagarre, avaient été emportés par leurs « compagnons
d'armes ».
RHUMATISMES
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par le TRAITEMENT DU CHARTREUX, le plus puissant antirhumatismal connu.
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vous vous guérirez vous-mêmes.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Depuis quelque temps, le quartier des Gobelins était infesté d'individus suspects, gens sans aveu qui, le soir venu, s'attaquaient aux passants, dévalisaient les ivrognes endormis sur les bancs et pratiquaient l'occasion le coup du « père François ».
Un drame sanglant s'est déroulé, hier soir, vers neuf heures, sur le boulevard de l'Hôpital. Un mari a tué sa femme, puis a tenté ensuite de se suicider, C'est l'éternel et banal drame conjugal.
Le jeu que les gamins appellent « bourdouler » consiste se laisser rouler le long d'un talus. Une dizaine d'enfants se livraient hier après-midi, vers deux heures, à ce divertissement au bord de la Bièvre, du côté de la rue Barrault.
La police a enfin réussi à mettre la main, hier, sur l'insaisissable Goirand, ce malfaiteur-protée dont Gaboriau eût fait certainement le héros d'un de ses romans, s'il avait vécu de son temps.
Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants. Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables...