Le 18 novembre 1929, un incendie détruisit le dépôt de chiffons situé à l'angle de la rue Croulebarbe et du boulevard Blanqui. Le feu se propagea aux terrains vagues situés entre la rue Croulebarbe et la rue des Cordelières et détruisit aussi des baraques en planches qui y étaient construites.
En 1882, un poste-vigie dit encore poste avertisseur, c'est à dire un local où un pompier serait toujours présent afin d'y recevoir la déclaration des personnes venant faire connaître un incendie était installé au numéro 26 de la rue des Cinq-diamants. Chaque poste avertisseur était en communication avec la caserne des pompiers la plus voisine à l'aide d'un télégraphe à cadran
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital.
M. Potut, professeur, suivait hier soir, vers minuit, la rue Lebrun, dans le
quartier des Gobelins, lorsqu'il fut assailli par cinq rôdeurs qui, pour le
dévaliser mieux à leur aise, l'accablèrent de coups. A moitié assommé, incapable
d'opposer aucune résistance,. M. Potut dut se résigner à voir passer entre les
mains des malfaiteurs sa montre et sa chaîne en or, son portefeuille renfermant
des papiers de famille, son porte-monnaie contenant une centaine de francs et
même son foulard.
Mais des gardiens de la paix qui étaient survenus avant que les agresseurs
aient songé à prendre la fuite, ont pu arrêter trois d'entre eux. Ils ont été
envoyés au Dépôt.
M. Potut a été transporté à son domicile dans un état alarmant.
Cris séditieux - 1894
Cris séditieux.
Le Matin — 24 novembre 1894
Un individu qui criait hier soir : Vive l'anarchie ! » dans la rue Nationale
a été arrêté par les agents.
Conduit aussitôt devant M. Bolot, commissaire de police du quartier de la
Gare, cet homme a dit se nommer Alphonse Chauvel, cordonnier. Il a ajouté qu'il
avait proféré ce cri pour ennuyer... sa femme,
Cette excuse n'a pas paru suffisante au magistrat, qui a envoyé Chauvel au
Dépôt.
Faits divers
Mystérieux combat au revolver boulevard Kellermann - 1914
Mystérieux combat au revolver boulevard Kellermann
Le Journal — 25 mai 1914
Une seule arrestation a pu être opérée
Une fusillade terrible mettait en émoi, hier après-midi, vers 5 h. 30,
le bon populaire des dimanches qui musardait sur le talus des fortifications
aux abords de la porte de Bicêtre.
Sans souci des paisibles promeneurs de l'alentour, une dizaine de louches
individus venaient de choisir le terre-plein du boulevard Kellermann pour
régler à coups de revolver un mystérieux différend ! La dangereuse
bataille se serait prolongée et aurait pu faire des victimes dans le camp
de ses témoins involontaires — car les balles sifflaient de tous côtés —si
le bruit des détonations n'avait heureusement attiré l'attention du gardien
de la paix Moreau, du treizième arrondissement, qui demeure à proximité.
Celui-ci, quittant rapidement son domicile, s'élança vers les lieux de la
rencontre, où il arriva bientôt, accompagné des deux sous-officiers Vantalon
et Chambay. du 21e régiment colonial, qui s'étaient trouvés sur son chemin
et immédiatement joints à lui. Mais il n'y avait plus, boulevard Kellermann,
qu'un seul des belligérants, les autres, prévenus par une vigilante sentinelle,
avaient fui et gagne le petit maquis de la zone militaire. Et encore celui
qui restait là avait été contraint par ses blessures de renoncer à une prudente
retraite : il avait été touché par trois balles aux bras et à la jambe
gauche.
C'est un jeune homme de vingt ans, Henri Cavereau, menuisier, demeurant
38, rue d'Arcueil, à Gentilly. Il fut conduit d'urgence à l'hôpital de la
Pitié, où il devait peu après faire à M. Fauvel, secrétaire du commissariat
du quartier de la Gare, un étrange récit de la tragique aventure.
Il n'était, d'après lui, qu'une innocente victime de cette affaire. Comme
il se promenait boulevard Kellermann. il avait rencontré, paraît-il, et
tout à fait fortuitement, une bande d'apaches qu'il connaissait simplement
sous le sobriquet des « Aminches de la Glacière » et qui, pour
des raisons insoupçonnées, l'avaient menacé de le « buter ». Ses
ennemis, en l'apercevant, avaient aussitôt brandi des revolvers et tiré
dans sa direction. Lui, se voyant alors en état de légitime défense, avait
à son tour sorti son arme, qu'il portait depuis quelques jours par précaution,
et riposté en vidant son barillet chargé de six balles.
On avait trouvé effectivement près de lui un revolver vide de projectiles
et qu'il avoua lui appartenir.
Il fut impossible d'obtenir du menuisier des renseignements plus précis.
Chargés de rechercher ses farouches adversaires, les inspecteurs du quatrième
district se sont immédiatement mis en campagne. Si Henri Cavereau a dit
la vérité, il s'est défendu énergiquement : certaines dépositions ont permis
de savoir, en effet, que trois des belligérants disparus, blessés également
au cours de la bagarre, avaient été emportés par leurs « compagnons
d'armes ».
RHUMATISMES
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par le TRAITEMENT DU CHARTREUX, le plus puissant antirhumatismal connu.
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vous vous guérirez vous-mêmes.
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
M. Jean Fatigué, un gars de vingt-quatre ans, lavait à grande eau, hier matin, le pont de la Louise, une longue péniche noire qui, depuis quelques jours, est amarrée au quai d'Austerlitz, non loin du pont de Bercy.
Accrochée au boulevard Blanqui, la rue des Cinq-Diamants escalade la Butte-aux-Cailles. Rue morne et sans fantaisie, elle aligne, le long de maigres trottoirs, une vulgarité perspective de maisons lisses, crises, mornes, trouée, çà et là, par les contrevents vert pomme d'un bar ou par la façade blanchie à la chaux d'un meublé pauvre.
La petite cité aux rues tortueuses qui, village dans la ville, se tasse entre la place Paul-Verlaine et le boulevard Auguste-Blanqui, bourdonne ce matin d'un naturel émoi.
Les inspecteurs de la brigade spéciale poursuivent avec activité, mais sans résultats réellement intéressants, leur enquête sur l'assassinat dont fut, lundi, la victime le mystérieux Yougoslave Joseph Werner.
n cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.
Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.