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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le Rassemblement National Populaire, parti fasciste créé par Marcel Déat en 1941 avait son siège dans une boutique du 14 boulevard Auguste Blanqui. Ce local servait aussi de siège à la Légion des Volontaires contre le communisme.


Henri Victor Yendt, commissaire de police de la ville de Paris, chargé des quartiers de la Salpêtrière et Croulebarbe, officier de Police Judiciaire, prit ses fonctions en 1897.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1912

Décentralisation artistique

Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Macabre découverte - 1880

Macabre découverte

Le Gaulois— 6 juin 1880

M. Moller, commissaire de police du quartier Croulebarbe, vient d'ouvrir une enquête au sujet d'une mort qui semble mystérieuse. On a retiré du puits de la maison sise avenue de Choisy, numéro 92, le cadavre d'une locataire, la dame C. âgée de trente-cinq ans.

La mort remontait à environ huit jours. L'enquête s'attache à rechercher quels peuvent avoir été les motifs qui auraient poussé cette malheureuse au suicide; or, jusqu'à présent,il semble établi que la dame C… vivait heureuse, et n'avait nulle raison d'attenter à ses jours.

L'instruction se poursuit.

MONSIEUR LECOQ.

 Deux époux asphyxiés par le gaz

Deux époux asphyxiés par le gaz

Le tuyau en caoutchouc du radiateur était usé

Paris-Soir ― 17 novembre 1925

Une double asphyxie accidentelle s'est produite hier soir dans un immeuble situé au 79 de la rue du Gaz.

Ce matin, vers 7 heures. Mme Quilleret, 44 ans, concierge de l'immeuble, était fort étonnée de ne recevoir aucune réponse aux appels qu'elle multipliait à sa fille, Jeanne, qui habitait dans une chambre continue à la loge. Pourtant la lueur d'une lampe électrique filtrait à travers les rideaux. Inquiète, Mme Quilleret appela son mari. Après de nouveaux appels, toujours sans résultat, M. Quilleret brisa un carreau de la fenêtre et fit jouer l'espagnolette.

Un horrible spectacle le frappa aussitôt, A terre, sa fille Jeanne gisait morte.

Près d'elle, son gendre, Henri, était également asphyxié.

De l'enquête ouverte par M Barnabé, commissaire de police, il apparut bientôt que toute idée de suicide devait être écartée. Dans un angle de la pièce, on a découvert le tuyau en caoutchouc du radiateur. Il était dans un complet état de vétusté. Le gaz, qui s'était échappé par les interstices, avait asphyxié les deux jeunes gens.


Faits divers

 Mystérieux combat au revolver boulevard Kellermann - 1914

Mystérieux combat au revolver boulevard Kellermann

Le Journal — 25 mai 1914

Une seule arrestation a pu être opérée

Une fusillade terrible mettait en émoi, hier après-midi, vers 5 h. 30, le bon populaire des dimanches qui musardait sur le talus des fortifications aux abords de la porte de Bicêtre.

Sans souci des paisibles promeneurs de l'alentour, une dizaine de louches individus venaient de choisir le terre-plein du boulevard Kellermann pour régler à coups de revolver un mystérieux différend ! La dangereuse bataille se serait prolongée et aurait pu faire des victimes dans le camp de ses témoins involontaires — car les balles sifflaient de tous côtés —si le bruit des détonations n'avait heureusement attiré l'attention du gardien de la paix Moreau, du treizième arrondissement, qui demeure à proximité. Celui-ci, quittant rapidement son domicile, s'élança vers les lieux de la rencontre, où il arriva bientôt, accompagné des deux sous-officiers Vantalon et Chambay. du 21e régiment colonial, qui s'étaient trouvés sur son chemin et immédiatement joints à lui. Mais il n'y avait plus, boulevard Kellermann, qu'un seul des belligérants, les autres, prévenus par une vigilante sentinelle, avaient fui et gagne le petit maquis de la zone militaire. Et encore celui qui restait là avait été contraint par ses blessures de renoncer à une prudente retraite : il avait été touché par trois balles aux bras et à la jambe gauche.

C'est un jeune homme de vingt ans, Henri Cavereau, menuisier, demeurant 38, rue d'Arcueil, à Gentilly. Il fut conduit d'urgence à l'hôpital de la Pitié, où il devait peu après faire à M. Fauvel, secrétaire du commissariat du quartier de la Gare, un étrange récit de la tragique aventure.

Il n'était, d'après lui, qu'une innocente victime de cette affaire. Comme il se promenait boulevard Kellermann. il avait rencontré, paraît-il, et tout à fait fortuitement, une bande d'apaches qu'il connaissait simplement sous le sobriquet des « Aminches de la Glacière » et qui, pour des raisons insoupçonnées, l'avaient menacé de le « buter ». Ses ennemis, en l'apercevant, avaient aussitôt brandi des revolvers et tiré dans sa direction. Lui, se voyant alors en état de légitime défense, avait à son tour sorti son arme, qu'il portait depuis quelques jours par précaution, et riposté en vidant son barillet chargé de six balles.

On avait trouvé effectivement près de lui un revolver vide de projectiles et qu'il avoua lui appartenir.

Il fut impossible d'obtenir du menuisier des renseignements plus précis. Chargés de rechercher ses farouches adversaires, les inspecteurs du quatrième district se sont immédiatement mis en campagne. Si Henri Cavereau a dit la vérité, il s'est défendu énergiquement : certaines dépositions ont permis de savoir, en effet, que trois des belligérants disparus, blessés également au cours de la bagarre, avaient été emportés par leurs « compagnons d'armes ».


RHUMATISMES

La goutte et toutes les maladies arthritiques sont guéries radicalement par le TRAITEMENT DU CHARTREUX, le plus puissant antirhumatismal connu. Pas d'insuccès, pas de régime spécial. Demandez à M. Malavant, 19, rue des Deux-Ponts, à Paris, la brochure explicative gratuite et franco, vous vous guérirez vous-mêmes.

 

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Le monument d'Ernest Rousselle

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)

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Décentralisation artistique

Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)

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M. Félix Faure à l’École Estienne

Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.
C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)

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Inauguration d'habitations à bon marché dans le XIIIè arrondissement

L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale.
L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)

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Menu faits divers

Faits divers

Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin - 29 décembre 1894

On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler leurs victimes.

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Boulevard Kellermann - un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs - 1934

Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.

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Mutilé par son amie - 1914

Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.

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Un Agent parachute - 1894

La jeune Louise Cardon, âgée de quatre ans, demeurant chez ses parents, rue Broca,était montée, sur une chaise...

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Inondation boulevard Kellermann - 1901

A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.

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Une femme tue son amant - 1911

Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198, rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de ses locataires...

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Un brigadier de police tue sa femme dans un accès de fureur et disparaît - 1932

La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.

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Au bas de la pente - 1911


La rupture d'une conduite d'eau - 1930


Une usine incendiée - 1911


Drame de l'alcoolisme - 1903


La mort de Céline Pasquet - 1908


La police devra-t-elle assiéger dans la cité Jeanne-d'Arc Henri Odoux qui blessa sa voisine ? - 1935


L'ivrogne qui avait blessé sa voisine est arrêté - 1935


Cité Jeanne-d'Arc - Les agents protègent les ouvriers démolisseurs des taudis - 1935


Tentative d'émeute cette nuit rue Nationale - 1er mai 1934


A l'hôpital de la Pitié un fou cherche à tuer un surveillant de nuit - 1908


Sombre histoire de charbon - 1937


Les fureurs d'un alcoolique - 1894


Terrible méprise - 1897


Les étrangleurs des Gobelins - 1895


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