L'hôpital de Lourcine (111 rue de Lourcine) était consacré au traitement des femmes atteintes de maladies secrètes et comptait 276 lits. Des consultations gratuites étaient données de 8 à 9 heures les mardis, jeudis et samedis.
La retraite du 21e régiment d'infanterie coloniale qui, le 22 mars 1913, passa par les rues de Patay, Jeanne d'Arc, le boulevard de la Gare, les rues Pinel, de Campo Formio, les avenues des Gobelins et de Choisy ne donna lieu à aucun incident.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles.
Des cris partant d'une maison composée seulement d'un rez-de-chaussée, habité
par les époux Jouy, âgés, le mari de cinquante-neuf ans et la femme de
cinquante-six, mettaient en émoi ; hier, vers huit heures du soir, les habitants
de la rue Gandon.
Quelques-uns se précipitèrent dans le logement et aperçurent M. Jouy, qui est
estropié, étendu sans connaissance sur le plancher, portant au crâne une
profonde blessure, et Mme Jouy, que son fils Joseph, âgé de dix-huit ans,
maintenait sur le sol, la frappant avec rage.
Le misérable qui était ivre, avait eu une discussion avec son père qui lui
reprochait de ne jamais travailler. Furieux, il lui avait porté en pleine
poitrine un coup de pied qui l'avait fait choir à la renverse, la tête sur
l'angle d'une commode.
À ce moment, Mme Jouy étant intervenue, le forcené s'était rué sur elle.
Cet ignoble personnage est au Dépôt.
M. Joux, qui a, en outre, plusieurs côtes brisées, a été transporté, à
l'hôpital de la Pitié. Son État est désespéré.
Agression d’un marchand de frites - 1906
Agression d’un marchand de frites
Le Journal — 16 juillet 1906
Un marchand de « frites » ambulant, M. Louis Garnier, trente ans, épluchait
tranquillement des pommes de terre, hier soir vers six heures, au seuil de sa
cabane, installée avenue des Gobelins. Il reçut soudain une balle de revolver
dans l'œil gauche. M. Garnier est soigné à l'hôpital Cochin. M. Yendt,
commissaire de police du quartier Croulebarbe, fait activement rechercher
l'individu qui a fait feu.
Faits divers
Ivry contre les Deux-Moulins. - 1897
Une bagarre rue Nationale
Ivry contre les Deux-Moulins.
Le Matin – 4 octobre 1897
Il y a quelque temps, les Gars des Deux-Moulins, quartier de la Gare,
enlevaient aux Joyeux d'Ivry une femme très connue des bandes de rôdeurs
qui infestent ce coin de Paris et la banlieue.
Cette femme se nomme Émilie
Chandon, dit « Petit Rata ».
Pendant plusieurs jours les Gars et les Joyeux
se mesurèrent dans diverses rencontres, laissant quelques-uns des leurs
sur le terrain.
La police laissait faire mais Émilie intervint et déclara que les deux
camps ennemis devaient se mesurer en champ clos et qu'elle suivrait le parti
vainqueur. Les Gars choisirent quinze de leurs meilleurs champions, et les
Joyeux en firent autant. La rencontre des Trente fut décidée pour la nuit
dernière, à minuit, l'heure des crimes.
L'arme adoptée était le couteau; le terrain du combat, le passage Debille,
189, rue Nationale.
A l'heure dite, et en présence d'Émilie, les trente hommes s'élancèrent
les uns contre les autres et jouèrent du couteau; mais quelques-uns des
combattants, se méfiant de leurs biceps, crurent devoir se servir d'armes
à feu.
M. Yendt, officier de paix, qui avait été, mis au courant de la rencontre,
faisait opérer en ce moment dés rondes dans le quartier afin de surprendre
les combattants.
Au bruit des détonations, les gardiens de la paix accoururent
et arrêtèrent les nommés Paul Clanced, âgé de vingt ans, ouatier, rue de
Patay, 113, Louis Cerf, dix-huit ans, mouleur en cuivre, boulevard de la
Gare, 191, Eugène Barré, fumiste, rue Jeanne d'Arc, 75, Eugène Guillaume,
vingt et un ans, journalier, rue Ledru-Rollin, 20, à Ivry; Emile Ledoux,
dix-neuf ans, ajusteur, 33, rue du Grand-Gord, à Ivry, et Pierre Bakeo,
1, rue du Nord, à Ivry, tous blessés. Guillaume avait reçu une balle de
revolver au front.
Une enquête a été ouverte, et il est probable que tous les héros de ce
singulier combat seront bientôt arrêtés.
Concerts et divertissement,
Au Nouveau-Cirque, le, numéro des zèbres dressés constitue une
attraction de premier ordre et suffirait à faire courir Tout-Paris.
D'autres exercices, d'un égal intérêt, amusants ou curieux, figurent
au programme ce sont les O'Brien et leurs barres fixes; les
Behanzins, nègres burlesques miss Flora et Marquis Dassie, écuyer et
écuyère, virtuoses du cheval les clowns Foottit, Chocolat, Cerra, le
nain anglais Little Barney, les chevaux sauteurs, etc.
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.