La retraite du 21e régiment d'infanterie coloniale qui, le 22 mars 1913, passa par les rues de Patay, Jeanne d'Arc, le boulevard de la Gare, les rues Pinel, de Campo Formio, les avenues des Gobelins et de Choisy ne donna lieu à aucun incident.
Le 3 janvier 1920, la cote de la Seine avait atteint 6,36 m à deux heures de l'après midi au Pont d'Austerlitz. Le quartier de la Gare était innondé.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris.
Un soldat blesse une jeune fille d'un coup de revolver
Il est lynché par la foule
Au cours d'une discussion, avenue des Gobelins, le soldat Charles Schaffer,
du 516e régiment de chars d'assaut, a blessé d'une balle de revolver à la jambe
droite Mlle Renée Lendeau, couturière, demeurant 28 bis, rue Pascal. La jeune
fille a été admise à la Pitié.
Le soldat, lynché par la foule, a dû être
transporté au Val-de-Grâce.
Le Matin —15/11/1926
Le drame de la rue Esquirol - 1904
Le drame de la rue Esquirol
Le Figaro ― 25 février 1904
Un drame de la jalousie s’est déroulé hier matin, 23, rue Esquirol. Pendant
que son mari dormait, Mme Marie Jacquet, âgée de trente-cinq ans, a tiré sur lui
six coups de revolver.
Deux balles ont atteint à la tête M. Jacquet, a été transporté dans un état
alarmant à l'hôpital de la Pitié.
Le blessé a refusé de porter plainte contre sa femme, qui a déclaré qu’elle
regrettait son acte et qu’elle avait agi. dans un accès de fureur jalouse.
Faits divers
Ivry contre les Deux-Moulins. - 1897
Une bagarre rue Nationale
Ivry contre les Deux-Moulins.
Le Matin – 4 octobre 1897
Il y a quelque temps, les Gars des Deux-Moulins, quartier de la Gare,
enlevaient aux Joyeux d'Ivry une femme très connue des bandes de rôdeurs
qui infestent ce coin de Paris et la banlieue.
Cette femme se nomme Émilie
Chandon, dit « Petit Rata ».
Pendant plusieurs jours les Gars et les Joyeux
se mesurèrent dans diverses rencontres, laissant quelques-uns des leurs
sur le terrain.
La police laissait faire mais Émilie intervint et déclara que les deux
camps ennemis devaient se mesurer en champ clos et qu'elle suivrait le parti
vainqueur. Les Gars choisirent quinze de leurs meilleurs champions, et les
Joyeux en firent autant. La rencontre des Trente fut décidée pour la nuit
dernière, à minuit, l'heure des crimes.
L'arme adoptée était le couteau; le terrain du combat, le passage Debille,
189, rue Nationale.
A l'heure dite, et en présence d'Émilie, les trente hommes s'élancèrent
les uns contre les autres et jouèrent du couteau; mais quelques-uns des
combattants, se méfiant de leurs biceps, crurent devoir se servir d'armes
à feu.
M. Yendt, officier de paix, qui avait été, mis au courant de la rencontre,
faisait opérer en ce moment dés rondes dans le quartier afin de surprendre
les combattants.
Au bruit des détonations, les gardiens de la paix accoururent
et arrêtèrent les nommés Paul Clanced, âgé de vingt ans, ouatier, rue de
Patay, 113, Louis Cerf, dix-huit ans, mouleur en cuivre, boulevard de la
Gare, 191, Eugène Barré, fumiste, rue Jeanne d'Arc, 75, Eugène Guillaume,
vingt et un ans, journalier, rue Ledru-Rollin, 20, à Ivry; Emile Ledoux,
dix-neuf ans, ajusteur, 33, rue du Grand-Gord, à Ivry, et Pierre Bakeo,
1, rue du Nord, à Ivry, tous blessés. Guillaume avait reçu une balle de
revolver au front.
Une enquête a été ouverte, et il est probable que tous les héros de ce
singulier combat seront bientôt arrêtés.
Concerts et divertissement,
Au Nouveau-Cirque, le, numéro des zèbres dressés constitue une
attraction de premier ordre et suffirait à faire courir Tout-Paris.
D'autres exercices, d'un égal intérêt, amusants ou curieux, figurent
au programme ce sont les O'Brien et leurs barres fixes; les
Behanzins, nègres burlesques miss Flora et Marquis Dassie, écuyer et
écuyère, virtuoses du cheval les clowns Foottit, Chocolat, Cerra, le
nain anglais Little Barney, les chevaux sauteurs, etc.
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.
La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.
On appelle arlequins les restes des grands restaurants, lycées, etc., qui, après avoir été accommodés par certains commerçants exploitant ce commerce, sont revendus par eux, pour quelques sous, aux ouvriers nécessiteux.
À trois heures du matin, boulevard Arago — le boulevard Liabeuf, comme l'appellent maintenant, les apaches du quartier — une fusillade terrible s'est engagée entre agents et rôdeurs, sur l'emplacement même où fut exécuté le meurtrier de la rue Aubry-le-Boucher.