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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En aout 1939, l'effondrement provoqué des derniers immeubles de la Cité Jeanne d'Arc servit à tester la résistance des abris souterrains conçus par la défense passive.


Abel Hovelacque (1843-1896), linguiste et anthropologue, fut député du XIIIème arrondissement de 1889 à 1894. Il fut aussi président du conseil municipal de Paris en 1887-1888.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1895

M. Félix Faure dans le 13è

Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le meurtre de la rue Jeanne d‘Arc - 1905

Le meurtre de la rue Jeanne d‘Arc

Le Figaro — 3 septembre 1905

Un ouvrier cordonnier, Charles Trubert, âgé de quarante-cinq ans, demeurant 73, rue Jeanne-d'Arc, feignait hier soir, à onze heures, de chercher querelle à un militaire retraité, M. Paul Cezille, qui descendait l'escalier de sa maison et qui venait de dîner chez des amis. Tout à coup, après quelques mots échangés, il sortait un couteau de sa poche et en frappait le vieillard dans la région du cœur.

M. Paul Cezille tomba. Il avait été tué, sur le coup. Charles Trubert a été arrêté par M. Yendt, commissaire de police, qui a établi que M. Paul Cezille avait touché 295 francs dans la journée, et que quand on releva son cadavre, il n'avait plus que 20 francs sur lui.

Le vol serait donc le mobile du crime. Trubert a été envoyé au Dépôt ainsi que sa femme et un nommé Mouzol, qu'on suppose complices.


 Les apaches recommencent

Les apaches recommencent

Le Petit-Parisien ― 27 octobre 1915

En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset, cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.

A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre,  assistait à l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du boulanger.


Faits divers

 Des bandits en auto dévalisent une passante puis attaquent une crémière - 1931

Des bandits en auto dévalisent une passante puis attaquent une crémière

Le Journal — 17 décembre 1931

D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.

Vers minuit, Mme Nadgia Zulsicar, âgée de 40 ans, regagnait son domicile, 43, rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, lorsque, à la hauteur de l'avenue de Madrid, une automobile, dans laquelle se trouvaient trois individus, s'arrêta. Un jeune homme d'une vingtaine d'années, de petite taille, nu-tête, portant un cache-col beige autour du cou, en descendit, arracha le sac à main de la passante et remonta dans l'auto qui démarra rapidement.

Mme Zulsicar déposa une plainte au commissariat de police de Neuilly, où elle crut pouvoir indiquer le numéro de la voiture 7.079.

Quelques heures plus tard, à 5 h. 40, Mme Blanche Jaillon, 54 ans, demeurant, 2, rue Esquirol, remarquait, en ouvrant le dépôt de lait dont elle est gérante, 18, rue Brillat-Savarin, une puissante conduite intérieure qui stationnait, phares allumés, à une centaine de mètres de là, rue Kuss.

Tandis qu'elle commençait son travail, la voiture passa devant la crémerie, stoppa. Deux jeunes gens en descendirent revolver au poing, pénétrèrent dans la boutique tandis qu'un troisième faisait le guet sur le pas de la porte.

Passant chacun d'un côté du comptoir, derrière lequel se tenait Mme JailIon, ils braquèrent sur elle leurs armes.

Puis, de sa main libre, un des agresseurs s'empara du sac à main de Mme Jaillon qui renfermait un peu plus de 1.100 francs. Couvrant leur retraite avec  leurs revolvers, les malfaiteurs sautèrent dans la voiture dont le moteur continuait de tourner et au volant de laquelle attendait un quatrième individu. Ils prirent alors la fuite dans la direction de la place de Rungis.

Sans perdre son sang-froid, Mme Jaillon se précipita sur leurs traces, releva le numéro de la voiture : 7.079 E, et alerta aussitôt police-secours.

Une enquête a été ouverte.

Dans la matinée, un balayeur de la Ville de Paris rapportait, au commissariat de la Maison-Blanche, le sac à main de Mme Jaillon, qu'il venait de trouver, délesté de son contenu, avenue d'Italie, à l'angle de la rue du Moulinet.

La victime a pu fournir un signalement, d'ailleurs assez vague, de ses agresseurs. Ce sont des jeunes gens de 17 à 18 ans, vêtus d'imperméables kaki de bonne coupe. Par contre, elle n'a pu distinguer les traits du chauffeur.

Le brigadier Lefranc et l'inspecteur Robaglia, de la police judiciaire, ont été chargés de les rechercher.


Deux ans plus tard ...

En juillet 1933, Fernand  Gaspard, Georges Poulin, Marcel Bruneau, Raymond Regourd et la femme Marie Clément, née Desbrosses, maîtresse de Gaspard comparaissaient devant la Cour d'assises de la Seine pour y répondre de multiples vols à main armée dont celui commis au préjudicie de la crémiere de la rue Brillat-Savarin. (NdE)

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

La Butte aux Cailles se modernise

Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)

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Rue Charles-Bertheau plusieurs immeubles menacent maintenant de s'effondrer

Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)

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Les sinistrés de la rue Charles-Bertheau attendent en vain un logement et des secours

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Faits divers

Le drame de la rue de Tolbiac : un commis boucher blesse grièvement sa femme puis se suicide - 1936

Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.

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Le drame de la rue de Tolbiac : Un soldat tire sur sa femme et la blesse mortellement - 1908

Un drame conjugal s'est déroulé, hier soir, 245, rue de Tolbiac.

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Le drame de la rue de Tolbiac : le cordonnier violent avait tué avec un tranchet - 1912

Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.

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Le drame de la rue de Tolbiac : un drame passionnel fait deux morts - 1906

Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.

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Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895

Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac

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Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895 (Petit-Parisien)

Une double tentative de meurtre a mis en émoi, hier soir, les habitants de la rue de Tolbiac, dans le quartier de la Maison-Blanche.

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Le drame de la rue Jenner n°27 - 1893

Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.

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Le drame de la rue Jenner n°6 - 1893


Le drame de la rue des Tanneries - 1932


Le drame des Gobelins - 1904


Le crime de la rue de Tolbiac - 1902


Fiançailles d'Apaches - 1904


Un meurtre rue Baudricourt - 1904


Quadruple empoisonnement - 1893


Une bataille boulevard "Liabeuf" entre Agents et Apaches - 1911


Une équipe de terrassiers découvre cinq squelettes à la Maison-Blanche - 1923


Le crime de l'avenue d'Italie - 1899


Le drame de la rue Coypel - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1911


Bataille rangée entre consommateurs à la porte d'un café - 1939


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