Henri Victor Yendt, commissaire de police de la ville de Paris, chargé des quartiers de la Salpêtrière et Croulebarbe, officier de Police Judiciaire, prit ses fonctions en 1897.
Edmond Gondinet (7 mars 1828, Laurière – 19 novembre 1888, Neuilly-sur-Seine) dont une rue du 13ème arrondissement porte le nom était un auteur de théâtre qui fit jouer sur les scènes parisiennes une quarantaine de pièces. On lui doit notamment "Le Plus Heureux des trois" en collaboration avec Eugène Labiche.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte.
Un marchand de « frites » ambulant, M. Louis Garnier, trente ans, épluchait
tranquillement des pommes de terre, hier soir vers six heures, au seuil de sa
cabane, installée avenue des Gobelins. Il reçut soudain une balle de revolver
dans l'œil gauche. M. Garnier est soigné à l'hôpital Cochin. M. Yendt,
commissaire de police du quartier Croulebarbe, fait activement rechercher
l'individu qui a fait feu.
Deux satyres corrigés par la foule - 1907
Deux satyres corrigés par la foule
Le Journal — 24 septembre 1907
Deux sexagénaires, Émile Carditz et Lucien Villemard, demeurant en garni,
boulevard de la Gare, se livraient, hier soir, vers neuf heures, sur un banc de
la place d'Italie. à des actes immoraux des plus répugnants. Les passants
intervinrent rapidement et après avoir rossé d'importance let deux sadiques, les
conduisirent devant M. Yendt, commissaire de police du quartier de la
Salpêtrière, qui les envoya au Dépôt.
Faits divers
Le crime de la Buttes-aux-Cailles - 1930
Le crime de la Buttes-aux-Cailles
On ignore toujours pour quelles raisons fut tué le mystérieux Ismaïl Ali
Kalfié
Paris-Soir — 6 mars 1930
Les inspecteurs de la brigade spéciale poursuivent avec activité, mais
sans résultats réellement intéressants, leur enquête sur l'assassinat dont
fut, lundi, la victime le mystérieux Yougoslave Joseph Werner.
Il semble cependant qu'un résultat soit à peu près acquis: l'identité du
mort.
Joseph Werner doit se nommer, en réalité Ismaïl Ali Kalfié, et non Ali
Halfie, comme on l'avait cru tout d'abord. Ce nom figure en effet sur une
carte de circulation des chemins de fer yougoslaves et il est authentifié
par la photographie du titulaire et le timbre sec de de la compagnie.
Cependant on en est encore réduit à cette présomption, aucun renseignement
n'ayant pu être recueilli sur le client de l'hôtel du « Papillon d'Or ». Les
enquêteurs espèrent toujours que le jeune homme balafré qui amena Ali Kalfié
rue des Cinq-Diamants, finira par se présenter à la police judiciaire ou au
commissariat de la Maison-Blanche et qu'il pourra donner des précisions à la
fois sur son compagnon et sur les motifs du crime, sinon sur les assassins.
S'agit-il réellement d'un crime politique ? Le fait qu'on a trouvé dans
la chambre d’Ali Kalfié un journal de Belgrade, la Politika, relatant un
complot terroriste dont le but avait été de faire sauter le train
transportant une délégation de la ville de Zagreb, semble faire croire que
le cordonnier-étudiant appartenait au parti terroriste croate. Mais rien
n'est, jusqu'ici, venu élaver cette hypothèse.
Cette nouvelle affaire est-elle donc destinée à demeurer, elle aussi,
mystérieuse? Les recherches n'en continuent pas moins dans certains milieux
yougoslaves de Paris où Ismaïl Ali Kalfié était susceptible de fréquenter.
Werner travaillait sous un faux nom chez un fabricant de chaussures
De nombreux Yougoslaves ont été entendus ce matin quai des Orfèvres.
Trois d'entre eux ont fait des déclarations importantes. Ils ont en effet
déjeuné, la veille du crime, soit dimanche, avec le pseudo-Werner dans un
restaurant de la rue de Grenelle. Grâce aux indications qu'ils ont pu donner
sur les occupations et sur les relations ordinaires de la victime, les
enquêteurs pensent pouvoir pousser leurs recherches d'une façon encore plus
active qu'ils ne l'avaient fait jusqu'à présent.
D'autre pari, on a appris qu'Ismaïl avait travaillé chez un cordonnier du
13e arrondissement, spécialisé dans la fabrication des chaussures tressées,
10, rue Frémicourt.
Il s'y était également présenté sous le faux nom de Shumovach. Quelle
impérieuse raison avait donc le Yougoslave pour dissimuler son identité même
dans la maison où il travaillait ?
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes. Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.
Alfred Thomas, âgé de quarante-deux ans, est un brave homme de menuisier. Établi, depuis six ans, rue de Tolbiac, il s'efforce, avec zèle et ponctualité, de contenter sa petite clientèle.
Hier matin, la rue de la Glacière était mise en émoi. Quatre gardiens de la paix et deux inspecteurs de la Sûreté sortaient de la maison portant le numéro 37, en traînant, en portant plutôt un individu qui se défendait avec une énergie farouche.
La fameuse bande des Étrangleurs des Gobelins dont la presse s'était fort occupée il y a cinq ans, vient de faire de nouveau son apparition dans le treizième arrondissement, où elle paraît vouloir recommencer la série de ses sinistres exploits.
Hier matin, le curé de la paroisse de Saint-Marcel, venait déclarer à M. Perruche, commissaire de police, que des malfaiteurs s'étaient introduitsdans l’église.
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrentune corde autour du cou.