La place Valhubert porte le nom du général Jean-Marie Mellon Roger, plus connu sous le nom de Jean-Marie Valhubert (également orthographié Walhubert) qui fut tué à la bataille d'Austerlitz. Celui-ci a sa statue à Avranches.
Avant de recevoir le nom de Paul Verlaine en 1905, la place Paul Verlaine était tout simplement appelée place du puits artésien.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
En voulant monter dans tramway en marche, place d'Italie, M. Eugène
Bourguignon, soixante-trois ans, demeurant 9, rue Barbette, tombe et se brise
les deux jambes. A la Pitié.
Un roulottier arrêté - 1888
Un roulottier arrêté
Le Petit-Parisien ― 15 juin 1888
Un nommé Ferdinand Régnier laissait une voiture chargée de légumes, de sacs,
etc., en station en face le numéro 60 de l'avenue des Gobelins.
Un nommé Georges S… l'accosta et lut raconta qu'il était sans travail et sana
ressources depuis longtemps.
Pris de pitié, M. Régnier conduisit l'inconnu chez un marchand de vins du
voisinage et lui fit servir, ainsi qu'à lui-même, un bon dîner.
Comme il était las d’une course qu'il avait faite dans la journée, il
s'endormit à table.
Quand il se réveilla, il ne retrouva plus son compagnon ni… sa voiture.
Georges S... la lui avait dérobée.
Régnier apprit que sa voiture avait été vendue par le voleur à une dame G...
passage Crouin.
Cette dame s’empressa de la remettre à sa disposition.
Le roulottier ayant été rencontré hier rue du Château-des-Rentiers par le
plaignant, a été mis en état d'arrestation.
Il a été envoyé au Dépôt.
Faits divers
Le pénible drame du quartier Croulebarbe - 1929
Le pénible drame du quartier Croulebarbe
Paris-Soir — 11 janvier 1929
Mme Noirot refusait de faire le ménage et de soigner ses
enfants
Lamentable drame que celui qui jeta, hier soir, l'émoi dans le populeux quartier
Croulebarbe.
Là, dans une coquette cité ouvrière qui ne compte pas moins de 2.170 habitants
(*), étaient venus se fixer, il y a quelques années, M.
et Mme Noirot et leurs trois enfants âgés respectivement de huit, sept et cinq
ans.
Lui, âgé de 28 ans, exerce la profession de gazier. Très sobre, sérieux,
excellent ouvrier, il adorait sa femme et ses enfants.
Elle, d'un an plus jeune, passait pour frivole et s'adonnait, dit-on, à la
boisson. Quoi qu'il en soit, la jeune femme avait pris en horreur l'appartement,
cependant coquet, qu'ils habitaient au sixième étage. À peine son mari était-il
parti qu'à non tour elle descendait pour aller pérorer chez des voisines ou
passer la journée chez ses parents, rue du Château-des-Rentiers.
Négligeant, les soins les plus élémentaires de son ménage, elle se refusait
même à préparer les repas de son mari, malgré les objurgations de celui-ci.
— Souvent, nous a confié une voisine, elle était encore chez nous, à causer,
à 8 heures du soir, sans rien de prêt chez elle. Alice, lui disions-nous, monte
faire ta soupe : ton mari va rentrer.
— J'men moque, répondait-elle.
Toute patience a des bornes.
Hier, rentrant, vers 8 h. 30 de son travail, M. Noirot trouva sa femme en
conversation avec des voisines et lui adressa des reproches.
La discussion reprit sans doute dans l'appartement, plus violente encore,
car quelques instants plus tard, M. Noirot, hagard, se présentait chez le concierge
:
— Montez vite, lui dit-il, en lui tendant sa clef. Je viens de tirer sur
ma femme et vais me constituer prisonnier au poste de la rue Rubens.
En hâte, le concierge monta et découvrit la victime agenouillée au pied de
son lit et perdant son sang en abondance.
Près d'elle, son plus jeune fils pleurait.
La victime, qui a reçu deux balles dans le flanc droit, fut aussitôt transportée
à l'hôpital de la Pitié, où l'on considère que ses blessures, quoique graves,
ne mettent pas ses jours en danger.
Ce que dit le meurtrier
Durant ce temps, M. Noirot se rendait effectivement au poste et, en pleurant,
déclarait :
— Arrêtez-moi, je viens de tirer sur ma femme. Vingt fois déjà j'ai failli
faire ce geste mais, ce soir, c'en était trop, j'ai perdu la tête.
» Voilà, dix ans que je suis marié et que ma femme se refuse obstinément
aux soins du ménage. Jamais même elle n'a voulu s'occuper de ses enfants et,
pour s’en débarrasser, elle les a, contre mon gré, placés chez ses parents.
» Je regrette mon geste, car j'adore ma femme, mais j'étais vraiment à bout
de force et de patience. »
Dans l'entourage de M. Noirot, on se montre pour lui plein de sympathie :
— Cela devait arriver, tôt ou tard, nous disent les voisins, car sa femme,
qu'il adorait cependant, lui faisait une vie impossible. Songez que cet homme,
rentrant de son travail, devait lui-même faire la cuisine, soigner les enfants,
cirer même le parquet, il a vraiment été patient et son geste, pour brutal qu'il
soit, est presque excusable.
Les trois enfants du malheureux couple ont été confiés à la garde de leurs
grands-parents en attendant que la police ait terminé son enquête sur ce pénible
drame.
(*) Le couple formé par Henri et Alice
Noirot habitait 137 boulevard de l'Hopital qui n'est pas dans le quartier Croulebarbe
mais dans celui de la Salpétrière. Paris-Soir se trompe donc. La coquette cité
ouvrière dont il est ici question est le groupe d’HBM construits entre 1922
et 1926 par J. Charlet et F. Perrin. En rapportant les les mêmes faits, le
Petit-Parisien souliganit que les témoignages des voisins étaient favorables
au gazier. (NdE)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.
Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.
Deux frères. Charles et Victor Deschamps, âgés de vingt et vingt-deux ans, rêvaient depuis longtemps d'installer dans le quartier de la Gare un magasin de bicyclettes.