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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La place Valhubert porte le nom du général Jean-Marie Mellon Roger, plus connu sous le nom de Jean-Marie Valhubert (également orthographié Walhubert) qui fut tué à la bataille d'Austerlitz. Celui-ci a sa statue à Avranches.


Avant de recevoir le nom de Paul Verlaine en 1905, la place Paul Verlaine était tout simplement appelée place du puits artésien.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1927

Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Accident - 1911

Accident

Le Matin — 4 octobre 1911

En voulant monter dans tramway en marche, place d'Italie, M. Eugène Bourguignon, soixante-trois ans, demeurant 9, rue Barbette, tombe et se brise les deux jambes. A la Pitié.


 Un roulottier arrêté - 1888

Un roulottier arrêté

Le Petit-Parisien ― 15 juin 1888

Un nommé Ferdinand Régnier laissait une voiture chargée de légumes, de sacs, etc., en station en face le numéro 60 de l'avenue des Gobelins.

Un nommé Georges S… l'accosta et lut raconta qu'il était sans travail et sana ressources depuis longtemps.

Pris de pitié, M. Régnier conduisit l'inconnu chez un marchand de vins du voisinage et lui fit servir, ainsi qu'à lui-même, un bon dîner.

Comme il était las d’une course qu'il avait faite dans la journée, il s'endormit à table.

Quand il se réveilla, il ne retrouva plus son compagnon ni… sa voiture.

Georges S... la lui avait dérobée.

Régnier apprit que sa voiture avait été vendue par le voleur à une dame G... passage Crouin.

Cette dame s’empressa de la remettre à sa disposition.

Le roulottier ayant été rencontré hier rue du Château-des-Rentiers par le plaignant, a été mis en état d'arrestation.

Il a été envoyé au Dépôt.


Faits divers

 Le pénible drame du quartier Croulebarbe - 1929

Le pénible drame du quartier Croulebarbe

Paris-Soir — 11 janvier 1929

Mme Noirot refusait de faire le ménage et de soigner ses enfants

Lamentable drame que celui qui jeta, hier soir, l'émoi dans le populeux quartier Croulebarbe.

Là, dans une coquette cité ouvrière qui ne compte pas moins de 2.170 habitants (*), étaient venus se fixer, il y a quelques années, M. et Mme Noirot et leurs trois enfants âgés respectivement de huit, sept et cinq ans.

Vue du 137 boulevard de l'Hôpital où habitaient les époux Noirot. Paris-Soir aurait donc dû titrer "Le pénible drame du quartier de la Salpétrière".

Lui, âgé de 28 ans, exerce la profession de gazier. Très sobre, sérieux, excellent ouvrier, il adorait sa femme et ses enfants.

Elle, d'un an plus jeune, passait pour frivole et s'adonnait, dit-on, à la boisson. Quoi qu'il en soit, la jeune femme avait pris en horreur l'appartement, cependant coquet, qu'ils habitaient au sixième étage. À peine son mari était-il parti qu'à non tour elle descendait pour aller pérorer chez des voisines ou passer la journée chez ses parents, rue du Château-des-Rentiers.

Négligeant, les soins les plus élémentaires de son ménage, elle se refusait même à préparer les repas de son mari, malgré les objurgations de celui-ci.

— Souvent, nous a confié une voisine, elle était encore chez nous, à causer, à 8 heures du soir, sans rien de prêt chez elle. Alice, lui disions-nous, monte faire ta soupe : ton mari va rentrer.

— J'men moque, répondait-elle.

Toute patience a des bornes.

Hier, rentrant, vers 8 h. 30 de son travail, M. Noirot trouva sa femme en conversation avec des voisines et lui adressa des reproches.

La discussion reprit sans doute dans l'appartement, plus violente encore, car quelques instants plus tard, M. Noirot, hagard, se présentait chez le concierge :

— Montez vite, lui dit-il, en lui tendant sa clef. Je viens de tirer sur ma femme et vais me constituer prisonnier au poste de la rue Rubens.

En hâte, le concierge monta et découvrit la victime agenouillée au pied de son lit et perdant son sang en abondance.

Près d'elle, son plus jeune fils pleurait.

La victime, qui a reçu deux balles dans le flanc droit, fut aussitôt transportée à l'hôpital de la Pitié, où l'on considère que ses blessures, quoique graves, ne mettent pas ses jours en danger.

Ce que dit le meurtrier

Durant ce temps, M. Noirot se rendait effectivement au poste et, en pleurant, déclarait :

— Arrêtez-moi, je viens de tirer sur ma femme. Vingt fois déjà j'ai failli faire ce geste mais, ce soir, c'en était trop, j'ai perdu la tête.

» Voilà, dix ans que je suis marié et que ma femme se refuse obstinément aux soins du ménage. Jamais même elle n'a voulu s'occuper de ses enfants et, pour s’en débarrasser, elle les a, contre mon gré, placés chez ses parents.

» Je regrette mon geste, car j'adore ma femme, mais j'étais vraiment à bout de force et de patience. »

Dans l'entourage de M. Noirot, on se montre pour lui plein de sympathie :

— Cela devait arriver, tôt ou tard, nous disent les voisins, car sa femme, qu'il adorait cependant, lui faisait une vie impossible. Songez que cet homme, rentrant de son travail, devait lui-même faire la cuisine, soigner les enfants, cirer même le parquet, il a vraiment été patient et son geste, pour brutal qu'il soit, est presque excusable.

Les trois enfants du malheureux couple ont été confiés à la garde de leurs grands-parents en attendant que la police ait terminé son enquête sur ce pénible drame.


(*) Le couple formé par Henri et Alice Noirot habitait 137 boulevard de l'Hopital qui n'est pas dans le quartier Croulebarbe mais dans celui de la Salpétrière. Paris-Soir se trompe donc. La coquette cité ouvrière dont il est ici question est le groupe d’HBM construits entre 1922 et 1926 par J. Charlet et F. Perrin.
En rapportant les les mêmes faits, le Petit-Parisien souliganit que les témoignages des voisins étaient favorables au gazier. (NdE)

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

L'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc

Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)

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Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

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Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage

Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)

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Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Menu faits divers

Faits divers

En sortant du théâtre. - 1903

En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.

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Un drame sur un échafaudage. - 1903

Installé sur l'échafaudage d'une maison en construction, boulevard de la Gare, un ouvrier maçon sifflotait Carmen, son air favori...

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Le drame de la rue Barrault - 1893

Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.

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Une bataille sous une porte - 1903

La pluie qui tombait à verse hier matin forçait, vers onze heures, des passants à se réfugier sous une porte cochère de la rue de Tolbiac

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Par amour ! - 1903

Un nommé. Raphaël Dorcher, âgé de vingt-huit ans, garçon charcutier, passait hier avenue d'Italie...

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Un crédit néfaste - 1903

Deux frères. Charles et Victor Deschamps, âgés de vingt et vingt-deux ans, rêvaient depuis longtemps d'installer dans le quartier de la Gare un magasin de bicyclettes.

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En jouant - 1912

Deux gamins jouaient, hier, vers six heures du soir, devant une tranchée, avenue des Gobelins.

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Le crime de l’avenue de Choisy - 1889


Un drame rue de la Maison-Blanche - 1897


La bande des deux moulins - 1894


Rivalité d'amour. - 1895


Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches - 1908


Le drame de la rue Corvisart - 1905


Tentative d’assassinat - 1903


Un mari meurtier - 1903


Précoces Criminels - 1895


Le perroquet enlevé - 1896


Une scène scandaleuse - 1894


Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912


La lune de miel fut de courte durée - 1923


Un pickpocket - 1885


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