C'est le 25 mai 1827 que Honoré-François Ulbach tua de plusieurs coups de couteau Aimée Millot, la bergère d'Ivry.
Le moulin de Croulebarbe qui disparut en 1840, avait une existence attestée depuis 1214.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement.
M. Niclausse, sous-chef de la Sûreté, vient d'arrêter trois
individus qui avaient commis, notamment dans le treizième
arrondissement, une quantité de vols de bicyclettes, de
motocyclettes et d'accessoires d'automobiles.
Le chef de la bande est un nommé Louis-Léon Labbaye, dit Martin,
né à Paris en 1874, exerçant parfois la profession de photographe,
et qui habitait en garni 46 rue du Moulin-de-la-Pointe,
Ses complices sont Joseph Maniardi, né à Bottola (Italie), en
1870, cordonnier, habitant 51, avenue de Choisy, et Emile-Joseph
Nedrecor, né à Paris en 1873, cordonnier, domicilié à Ivry, 51, rue
de Choisy.
M. Niclausse a perquisitionné chez les trois voleurs; il a
retrouvé quantité d'objets et notamment, chez Nedrecor, une
motocyclette qui fut volée en juillet dernier chez M. Chaulange,
19, rue Fagon. Labbaye, qui a déjà subi dix condamnations, a opposé
une résistance désespérée lorsqu'on l'a capturé et a tenté de
poignarder l'inspecteur Lallemand. Ce bandit, lors d'une de ses
arrestations précédentes, en 1911, avait gravement blessé deux
agents.
De singuliers visiteurs - 1923
De singuliers visiteurs
Paris-Soir — 9 octobre 1923
Vers minuit, Raoul Rouché, 67 ans, 39, rue du
Château-des-Rentiers, dormait dans sa chambre lorsque deux inconnus
firent irruption dans la pièce. L'un d'eux s'écria : « Dis-moi où
est Marguerite, ma femme ? Il M. Rouché leur répondit qu'il
l'ignorait. Après le départ des deux hommes, il se rendit au
commissariat de son quartier où il porta plainte.
Faits divers
Grave affaire de fraude - 1904
Grave affaire de fraude
Le Journal ― 2 octobre 1904
Dans le quartier Croulebarbe.
— Le trafic des sels dénaturés. — Une perquisition.
Depuis quelque temps déjà, M. Yendt, commissaire de police
du quartier Croulebarbe, recevait de nombreuses plaintes au
sujet d'une affaire de fraude vraiment singulière.
Les tanneurs, nombreux aux alentours de l'avenue des
Gobelins, recevaient des individus qui leur achetaient à vil
prix des sels dénaturés provenant de la fabrication des cuirs
et peaux, et en faisaient un commerce clandestin.
Ces sels, en effet, sont frappés d'un droit, et les
marchands les revendaient, sans solder l'impôt, à des prix
dérisoires, et les produits servaient par la suite pour la
confection des glaces, sorbets et gaufrettes.
L'administration s'émut de ces faits, et une enquête fit
découvrir, le trafic. Cependant, malgré les recherches
entreprises, il fut impossible de trouver l'endroit où les sacs
de sels ainsi détournés étaient amenés en attendant d'étre
envoyés au loin.
Les choses menaçaient de s'éterniser, quand, à la suite
d'une filature, le receleur fut découvert. C'était un nommé
C... restaurateur, avenue des Gobelins. Les comparses
apportaient petit à petit des ballots de marchandises, qui
étaient ensuite remisés dans une arrière-boutique remplissant
l'office de magasin.
Dès qu'il eut connaissance de ces faits, M. Yendt,
accompagna des agents des contributions indirectes, se rendit
chez M. C… et une perquisition fut opérée. Elle aboutit à la
saisie de cent sacs de sels dénaturés, sur le point d'être
expédiés.
M. C... protesta de sa bonne foi affirmant qu'il ignorait
totalement la destination de ces ballots. Il n'en a pas moins
été prié de se tenir à la disposition de la justice.
Une enquête est ouverte qui, sans doute, amènera
l'arrestation des nombreux individus qui se livraient à ce
trafic.
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.