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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

L'actuelle rue Fagon a porté le nom de rue de la barrière des Gobelins.


La rue Ernest-et-Henri-Rousselle, ouverte vers 1910 mesure 12 mètres de large sur 102 mètres de long. Le nom d'Henri fut adjoint à celui d'Ernest en 1930.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1912

Une inondation boulevard Kellermann

Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le feu.- 1er février 1897

Le feu.

Le Matin - 1er février 1897

Un incendie s'est déclaré, hier soir, vers huit heures, dans les étuves de laines de M. Moreau, mégissier, 109, rue de la Glacière. Le feu a pu être rapidement éteint pour les pompiers de Port-Royal. Les dégâts sont peu importants.


 L'affaire de l'avenue de Choisy - 1897

L'affaire de l'avenue de Choisy

Le Rappel — 28 juillet 1897

Un camelot, âgé de dix-huit ans, nommé François Palisse, demeurant 31, rue Mouffetard, sortait cette nuit du bal de l'Alcazar, avenue de Choisy quand il fut attaqué par une bande d'individus qui le frappèrent de huit coupe de couteau.

Le blessé, qui fut transporté à l'hôpital de la Pitié, put dénoncer ses agresseurs que des agents de la Sûreté recherchèrent.

A la suite de ces recherches, on parvint à arrêter les individus dont les noms suivent : Louis Champonier, dix-sept ans, rue Clisson ; Louise Guillier, dite Charlotte, seize ans ; Léon Débris, vingt ans, 75, rue Jeanne-d'Arc, et André Daviou, seize ans, chiffonnier, 68, rue Clisson.

Tout ce joli monde a été envoyé au Dépôt.


Faits divers

 L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts - 1912

L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts

Le Journal ― 29 janvier 1912

Mettant à profit les loisirs d'un dimanche ensoleillé, près de vingt mille Parisiens ont défilé hier, sous la poterne des Peupliers, pour se rendre compte des dégâts causés par l'accident de samedi soir. La circulation, qui est toujours interdite aux voitures, avait été partiellement rétablie vers onze heures pour les piétons. Une porte donnant accès à l'allée qui s'engage sous l'aile droite de la poterne était restée fermée. C'est de ce côté, comme nous l'avons dit- que le fléau a exercé ses ravages.

On pouvait redouter que la voûte, lézardée sur divers points, ne vint à s'écrouler.

Le spectacle était sinistre. Sur la route gisaient encore les énormes blocs de pierre arrachés au parapet du boulevard Kellermann ou au mur des fortifications. En arrière-plan c'était le talus éventré sur près de cent mètres, et l'on voyait, par l'énorme brèche, dans l'enchevêtrement des moellons et des arbres fracassés, les deux conduites rompues.  L'eau qui emplissait le fossé faisait, en avant, un petit lac boueux.

Les ingénieurs du service des eaux et de la Ville de Paris sont revenus dans la matinée pour  essayer d'établir nettement les causer de l'accident. La version que nous donnions reste admise. La rupture de la première conduite serait due au brusque changement de température qui s'est produit il y a deux jours.

Nous vous avons signalé que quatre conduites traversaient la chaulée du boulevard Kellermann. Quelques fissures ayant été observées hier dans une de celles qui n'ont pas éclaté, ― elle amène l'eau du Lunain et mesure 1 m,50 de diamètre, ― les vannes qui en règlent le débit ont été fermées.

La fréquence des accidents analogues à celui d'hier, à la poterne des Peupliers, ayant surpris les habitants du quartier, qui ne sont plus, maintenant, sans appréhensions, certains  avaient parlé de sabotage ou de malfaçon, à l'origine des travaux d'installation. Un ingénieur nous a assuré que ces suppositions n'étaient pas fondées et que l'accident de samedi n'avait rien d'anormal.

― C'est un véritable fleuve, nous a-t-il expliqué, qui passe sons le boulevard Kellermann, à la poterne des Peupliers : il suit la courbe de la vallée de la Bièvre. La pente qu'il emprunte donne naturellement à son tour, une vitesse, donc une force exceptionnelle. Il suffit dès lors qu'une petite fissure se fasse à cet endroit de faible résistance ou qu'une jointure se relâche, ― phénomènes fréquents, mais sans grande importance ailleurs, ― pour que l'accident se produise avec la gravité que vous savez. Le seul remède, ce serait l'installation des conduites en galeries souterraines. Mais la réalisation de ce projet coûterait une vingtaine de millions à la Ville. Peut-être va-t-on l'envisager. Cependant!...

D'après une estimation approximative, et dans l'hypothèse de la reconstruction de tout le revers droit de la poterne, les dégâts causés s'élèveraient à près de trois cent mille francs.


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