En décembre 1871, dans Paris assiégé, le 13e arrondissement comptait 79.828 habitants y compris les réfugiés.
En 1911, M. Yendt était commissaire de police du quartier de la Salpêtrière.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins.
Un brocanteur de la rue Nationale, M. Monteil, s'était rendu au théâtre
jeudi soir.
Quand il rentra chez lui, vers minuit et demi, il fut surpris de trouver sur
la table de la salle à manger une lampe allumée. Bientôt, il constata que des cambrioleurs
avaient pénétré dans sa boutique pendant son absence. Les malfaiteurs s'étaient
introduits, dans la maison, qui n'a pas de concierge, en escaladant une fenêtre
du premier étage. De là, ils avaient pénétré dans l’arrière boutique où, se trouve,
scellé dans le mur le coffre-fort du brocanteur. Les voleurs n'ayant pu le forcer,
l'avaient défoncé à l'aide d'une énorme barre de fer qui a été retrouvée sur les
lieux. Au préalable, ils avaient essayés de le desceller en démolissant une partie
du mur.
Le vol commis par les malfaiteurs s'élève à 7,500 francs environ, tant en espèces
qu'en valeurs au porteur.
Le service de Sûreté a été chargé de rechercher les auteurs de ce vol audacieux.
Le feu - Figaro 1898
Le feu
Le Figaro ― 6 mai 1898
Un incendie a éclaté avec une très grande violence, l'avant-dernière nuit,
vers une heure, rue Nationale, 164, dans un grand local où sont entreposés les
mobiliers des locataires expropriés de la cité Jeanne-d'Arc. Avant que les
secours aient pu être organisés d'une façon efficace, le feu se communiqua à une
fabrique de caisses, mitoyenne avec l'immeuble incendié.
Malgré les efforts des pompiers de la rue Jeanne-d'Arc, accourus au premier
signal, tout a été détruit par les flammes.
Il n'y a pas eu d'accident de personnes. Les pertes sont assez importantes.
Faits divers
Les Amis de « Guibollard » - 1905
Les Amis de « Guibollard »
Le Petit-Parisien ― 19 août 1905
Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une
petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans
les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir
lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.
C'était en quelque sorte un pique-nique chacun devait y contribuer selon ses
moyens. Les uns avaient promis d'apporter de superbes pièces de volailles
dérobées aux étalages du marché de la route de Fontainebleau à Bicêtre les
autres devaient faire une visite à quelques boucheries et charcuteries du
treizième arrondissement. Quant Guibollard, il s'était réservé la tâche la
plus délicate. En compagnie de Lucien Frézier, dit « Petit-Rat », âgé de
dix-neuf ans, il offrit de mettre au pillage la cave de M. C... riche
propriétaire de la rue Barrault.
Cette proposition fut, bien entendue, accueillie avec le plus vif
enthousiasme par toute la bande.
Les deux amis se mirent immédiatement en campagne, et, la nuit dernière,
ils pénétraient dans la cave de la rue Barrault.
Dans de vastes casiers, des bouteilles étaient alignées portant les
étiquettes et estampilles de nos meilleurs crus. A cette vue, Guibollard et
Petit-Rat perdirent la tête :
― A quoi bon, s'exclama Guibollard, emporter des vins qui peut-être ne
plairont pas à nos amis ! Goûtons-les, ce sera plus sage.
Et effectivement ils se mirent en devoir de déguster. Mais ils avaient
compté sans la chaleur communicative causée par l'excellence des produits,
tant et si bien qu'une heure plus tard ils roulaient ivres-morts sur le sol.
Dormant encore d'un profond sommeil, ils furent découverts, le matin, par
le domestique de M. C...
Il fallut attendre leur réveil pour les conduire au bureau de M. Pélatan,
commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche. Là, ils furent
interrogés par M. Baryssou, secrétaire, et se trouvant encore sous
l'influence des vapeurs mal dissipées de l'ivres- se, ils fournirent toutes
les indications désirables. Quelques heures plus tard, M. Pélatan,
accompagné d'une demi-douzaine de gardiens de la paix, cueillait toute la
bande des amis de Guibollard, dans l'établissement où devait avoir lieu, le
jour même, le fameux repas.
Au nombre de huit, ces individus, dont le casier judiciaire est pour le
moins chargé de cinq condamnations, ont été rejoindre Guibollard et
Petit-Rat au dépôt.
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.
Un incendie considérable s'est déclaré, hier soir, vers quatre heures, dans les magasins et hangars de M. Rouzé, grainetier, 197 et 199, avenue de Choisy.