C'est le dimanche 30 septembre 1934 que fut inauguré le groupe scolaire construit rue Küss en présence de M. Villey, préfet de la Seine et des élus et notabilités de l'arrondissement. Des discours furent été prononcés par MM. Villey, Gelis et Deslandres.
Gustave Geffroy, administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, était aussi l'un des dix membres fondateurs de l'Académie Goncourt.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. Dion, cordonnier, âgé de soixante-cinq ans, demeurant 5, rue
des Cinq-Diamants, ne peut presque plus travailler à cause de sa
mauvaise vue aussi avait-il sollicité son inscription au bureau de
bienfaisance du treizième arrondissement.
Hier, un individu très correct, portant à la boutonnière le
ruban de la médaille militaire, se présentait chez le vieillard au
nom de la municipalité; il venait au sujet de la demande,
affirma-t-il, un supplément d'enquête étant nécessaire, et il lui
réclama certains papiers.
Pendant que M. Dion bouleversait tout chez lui pour trouver les
pièces réclamées, le faux inspecteur s'emparait des économies du
pauvre vieux, une somme de onze francs représentant le maigre gain
de sa semaine.
Ce n'est qu'après son départ que le cordonnier a constaté le vol
odieux dont il venait d'être victime. Il a été narrer sa
mésaventure à M. Pélatan, commissaire de police, qui fait
rechercher le malfaiteur. Celui-ci a déjà fait, de la même façon,
de nombreuses dupes dans le treizième arrondissement.
Retour du théâtre - 1897
Retour du théâtre.
Le Journal — 27 mars 1897
Vers minuit et demi, M. Monteil, brocanteur, demeurant, 130, rue Nationale,
rentrait, sortant du théâtre. Sa porte était fermée ; il l'ouvrit et pénétra
dans son magasin. Sa surprise fut grande en le voyant éclairé par une lampe, et
en constatant qu'un désordre très grand avait remplacé la symétrie de ses
étalages.
Des malfaiteurs s'étaient introduits chez lui en escaladant une fenêtre du
1er étage. Sauf le coffre-fort qu'ils ont descellé, mais qu'ils n'ont pu forcer,
ni emporter, les cambrioleurs ont fait main-basse sur toutes les valeurs qu'ils
ont trouvées : environ 7,500 francs.
M. Roches, commissaire de police, a ouvert une enquête.
Lu dans la presse...
Des ossements humains découverts par des terrassiers - 1923
Des ossements humains découverts par des terrassiers
Il y avait aussi des fémurs de veau
Le Journal ― 8 aout 1923
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les
conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le
quartier de la Maison-Blanche. Cette rumeur, il est vrai,
valait la peine qu'on y attachât de l'importance. Qu'on en
juge. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient
découvert des ossements. Ces ossements appartenaient à des
squelettes. Sans aucun doute on se trouvait en présence des
restes des victimes de Landru ! « Enfin, disaient les commères,
on a fini par les retrouver, les malheureuses ! »
Fragment d'une photographie parue dans
l'Humanité
Or, malgré tout l'intérêt qu'il pouvait y avoir à faire une
semblable découverte, il a bien fallu renoncer à cette
hypothèse, solution trop élégante pour être vraie.
La vérité était celle-ci : Dans la cour d'une maison située
à l'angle de la rue Damesme et de la rue Dieulafoy et
appartenant à M. Ledur, des terrassiers étaient en train de
creuser la terre formant à l'endroit une sorte de remblai,
lorsqu'ils furent assez étonnés de mettre à jour un crâne
humain.
Intrigués par cette découverte, ils creusèrent de plus
belle, et bientôt ils exhumèrent un, puis deux, puis cinq
crânes.
Tout autour, épars, se trouvaient aussi des ossements.
Répétant le geste d'Hamlet, les ouvriers examinèrent leur
macabre trouvaille, tandis que des enfants, amusés, essayaient
de s'emparer d'une partie des débris. Quelle sombre histoire
ces restes pouvaient-ils bien évoquer ?
Très probablement — puisque bientôt on établit qu'on ne se
trouvait pas sur l'emplacement d'un vieux cimetière — les
personnes dont on retrouve aujourd'hui les ossements avaient dû
mourir de mort violente. Comment ? Quelles sont ces personnes ?
Jusqu'à présent, on croit qu'il s'agit de trois femmes et deux
hommes. Leur mort remonterait à plusieurs années.
Dans le quartier, naturellement, on jase. La maison était
habitée autrefois par un marchand des quatre-saisons qui eut
des démêlés avec la justice au sujet d'affaires de mœurs. On
raconte volontiers qu'un jour la petite fille d'un voisin, qui
s'était aventurée chez lui, eut un triste sort. L'affaire fit
même quelque bruit. De là à supposer que le fameux
Crainquebille était un terrible sadique qui enterra les trois
femmes après les avoir violentées et tuées, il n'y a qu'un pas,
ou plutôt qu'une audace de langue.
Une autre hypothèse obtient un certain crédit. Les ossements
sont les restes de « communards » et pétroleuses -tués sur la
barricade qui avait été installée non loin de là.
En réalité, il n'est pas aisé de savoir exactement à
quoi s'en tenir.
En attendant le résultat de l'enquête de M. Fauvel,
commissaire de police, les ossements ont été soigneusement
ramassés dans un sac, puis examinés, dès le soir par des
savants du Laboratoire municipal, qui ont reconnu, mêlés aux
débris humains, quelques fémurs de veau. Ce détail ne fait
qu'augmenter le mystère, quoi qu'il en diminue un peu l'aspect
tragique.
Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents. C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.
Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.
L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)