35.892 électeurs étaient inscrits sur les listes du 13ème pour le premier tour des élections municipales du 3 mai 1925. 30.289 votèrent. Seul, M. Colly, du quartier de la Gare, fut élu à ce premier tour.
Alors que la voie de 15 mètres de large qui devait remplacer la ruelle des Reculettes dont la largeur variait de 2 à 7 mètres, aurait pu recevoir un autre nom, c'est sur l'insistance de la commission du vieux Paris pour conserver ce nom pittoresque cinq fois séculaire et sur l'intervention de M. Émile Deslandes conseiller municipal du XIIIè arrondissement que le conseil municipal de Paris décida, en 1930, de substituer simplement la dénomination de rue à celle de ruelle, pour constater cet élargissement décidé en 1910.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
Mme Jeanne Vitrang, blanchisseuse 53, avenue de Choisy, constatait hier en
rentrant du lavoir, que la porte de son domicile avait été fracturée et son
logement cambriolé. Une montre, des billets de banque et du linge, le tout
représentant environ 2.000 francs, avaient disparu. Ayant appris par des voisins
qu'on avait vu rôder aux abords de la maison un manchot, la blanchisseuse rendit
au commissariat de police du quartier Maison-Blanche pour y porter plainte.
Des recherches furent entreprises aussitôt et bientôt on retrouvait le voleur
Léon Courtais, 60 ans, pensionnaire de l'hospice d'Ivry, fort occupé, dans un
débit voisin du lieu de ses exploits, « liquider » la partie monnayée de son
butin.
Macabre découverte - 1880
Macabre découverte
Le Gaulois— 6 juin 1880
M. Moller, commissaire de police du quartier Croulebarbe, vient d'ouvrir une
enquête au sujet d'une mort qui semble mystérieuse. On a retiré du puits de la
maison sise avenue de Choisy, numéro 92, le cadavre d'une locataire, la dame C.
âgée de trente-cinq ans.
La mort remontait à environ huit jours. L'enquête s'attache à rechercher
quels peuvent avoir été les motifs qui auraient poussé cette malheureuse au
suicide; or, jusqu'à présent,il semble établi que la dame C… vivait heureuse, et
n'avait nulle raison d'attenter à ses jours.
L'instruction se poursuit.
MONSIEUR LECOQ.
Faits divers
Les fureurs d'un alcoolique - 1894
Les fureurs d'un alcoolique
Le Figaro — 18 octobre 1894
Frédéric G… âgé de quarante ans, peintre en bâtiments, demeurant avenue
des Gobelins, est un fervent adepte de l'absinthe. Il en a-absorbé de telles
quantités, malheureusement pour lui, que la funeste liqueur a produit des effets
désastreux sur son cerveau, qu'elle a complètement déséquilibré.
G…, passant avant-hier soir rue de la Glacière, fut pris subitement d'un
terrible accès de fureur. Armé d'une lourde planche prise à l'étalage d'une
fruitière, il courait sus aux passants qui s'enfuyaient à son approche. Ne trouvant
personne sur qui assouvir sa fureur, l'alcoolique asséna un coup de son arme
improvisée sur la tête d'un pauvre chien qu'il étendit mort à ses pieds.
Le forcené se préparait à entrer dans une boutique d'épicerie, quand deux
gardiens de la paix tentèrent de le désarmer et de s'emparer de lui. Il s'en
débarrassa en les envoyant rouler sur la chaussée, d'un coup de tête dans la
poitrine.
Il ne fallut pas moins de dix agents, solides pour se rendre maître de ce
dangereux alcoolique, que le, commissaire du quartier a envoyé à l'infirmerie
spéciale du Dépôt.
Communiqués
Qu'on discute sur la provenance européenne des armements des deux
nations-belligérantes, Chine et Japon, ce que nous pouvons dire c'est
que tous les officiers japonais ont pris la sage précaution de se munir
de la merveilleuse Jumelle Flammarion (pour l'armée). il est vrai que
les Chinois ont également fait de fortes commandes au dépôt général, 19,
avenue de l'Opéra. La France a donc conservé sa neutralité. Toutes les
nations demandent du reste leurs jumelles, pince-nez, faces à main,
etc., à la maison Fischer où se trouve le dépôt des Jumelles Flammarion.
Au commencement de l'hiver on s'enrhume très facilement comme preuve
on n'a qu'à voir le nombre de gens enrhumés et grippés en ce moment;
tout la monde tousse plus ou moins. Le meilleur moyen pour se guérir, se
préserver, se fortifier les bronches et la poitrine pour tout l'hiver
est de prendre à chaque repas deux Gouttes Livoniennes, de
Trouette-Perret. Un flacon, contenant soixante de ces petites capsules,
appelées Gouttes, se vend trois francs dans toutes les bonnes
pharmacies.
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.
Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.
Le 7 avril dernier, dans l'après-midi, le sous-brigadier Mariton, de service rue Nationale, voyait venir à lui un individu en proie à une violente émotion et qui lui déclara : — Conduisez-moi au poste, car je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc.
Depuis quelque temps, le quartier des Gobelins était infesté d'individus suspects, gens sans aveu qui, le soir venu, s'attaquaient aux passants, dévalisaient les ivrognes endormis sur les bancs et pratiquaient l'occasion le coup du « père François ».
Un drame sanglant s'est déroulé, hier soir, vers neuf heures, sur le boulevard de l'Hôpital. Un mari a tué sa femme, puis a tenté ensuite de se suicider, C'est l'éternel et banal drame conjugal.
Le jeu que les gamins appellent « bourdouler » consiste se laisser rouler le long d'un talus. Une dizaine d'enfants se livraient hier après-midi, vers deux heures, à ce divertissement au bord de la Bièvre, du côté de la rue Barrault.