Le premier coup de sonde du puits artésien de la Butte-aux-Cailles a été donné le 28 août 1866.
La rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, fut appelée initialement rue du Transit lorsque son ouverture fut projetée.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. Paul Hennuyer, demeurant 18, rue Corvisart, a porté plainte contre un
individu, connu sous le sobriquet de «CapilIon», qui l'aurait assailli passage
des Reculettes et aurait volé son portefeuille contenant 600 francs.
Le gaz - 1927
Le gaz
Paris- Soir — 24 janvier 1927
Les locataires de l'hôtel Alary, 62, rue du Gaz, entendant des
gémissements qui provenaient d'une des chambres, avertirent la
propriétaire. Celle-ci informa aussitôt M. Fauvel, commissaire de
police du quartier de la Maison-Blanche.
La porte de la pièce enfoncée, le magistrat aperçut, râlant sur
le parquet, les deux occupants : Mme Sarah Doline, âgée de 37 ans,
sujette russe, exerçant la profession de sage-femme, et son fils,
Théodore, âgé de 9 ans.
Les malades furent aussitôt transportés à l'hôpital de la Pitié.
S'agit-il d'une intoxication par absorption d'aliments avariés
ou par toute autre cause ? On l'ignore pour l'instant : l'enquête
de M. Fauvel fera sans, doute la lumière sur ce point.
Faits divers
Les fureurs d'un alcoolique - 1894
Les fureurs d'un alcoolique
Le Figaro — 18 octobre 1894
Frédéric G… âgé de quarante ans, peintre en bâtiments, demeurant avenue
des Gobelins, est un fervent adepte de l'absinthe. Il en a-absorbé de telles
quantités, malheureusement pour lui, que la funeste liqueur a produit des effets
désastreux sur son cerveau, qu'elle a complètement déséquilibré.
G…, passant avant-hier soir rue de la Glacière, fut pris subitement d'un
terrible accès de fureur. Armé d'une lourde planche prise à l'étalage d'une
fruitière, il courait sus aux passants qui s'enfuyaient à son approche. Ne trouvant
personne sur qui assouvir sa fureur, l'alcoolique asséna un coup de son arme
improvisée sur la tête d'un pauvre chien qu'il étendit mort à ses pieds.
Le forcené se préparait à entrer dans une boutique d'épicerie, quand deux
gardiens de la paix tentèrent de le désarmer et de s'emparer de lui. Il s'en
débarrassa en les envoyant rouler sur la chaussée, d'un coup de tête dans la
poitrine.
Il ne fallut pas moins de dix agents, solides pour se rendre maître de ce
dangereux alcoolique, que le, commissaire du quartier a envoyé à l'infirmerie
spéciale du Dépôt.
Communiqués
Qu'on discute sur la provenance européenne des armements des deux
nations-belligérantes, Chine et Japon, ce que nous pouvons dire c'est
que tous les officiers japonais ont pris la sage précaution de se munir
de la merveilleuse Jumelle Flammarion (pour l'armée). il est vrai que
les Chinois ont également fait de fortes commandes au dépôt général, 19,
avenue de l'Opéra. La France a donc conservé sa neutralité. Toutes les
nations demandent du reste leurs jumelles, pince-nez, faces à main,
etc., à la maison Fischer où se trouve le dépôt des Jumelles Flammarion.
Au commencement de l'hiver on s'enrhume très facilement comme preuve
on n'a qu'à voir le nombre de gens enrhumés et grippés en ce moment;
tout la monde tousse plus ou moins. Le meilleur moyen pour se guérir, se
préserver, se fortifier les bronches et la poitrine pour tout l'hiver
est de prendre à chaque repas deux Gouttes Livoniennes, de
Trouette-Perret. Un flacon, contenant soixante de ces petites capsules,
appelées Gouttes, se vend trois francs dans toutes les bonnes
pharmacies.
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.