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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En décembre 1871, dans Paris assiégé, le 13e arrondissement comptait 79.828 habitants y compris les réfugiés.


C'est le 10 juillet 1899 que le Conseil municipal de Paris décida de donner le nom d'Abel Hovelacque à la rue de Gentilly.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1893

Les travaux à réaliser dans le XIIIè

La revue "Les Annales industrielles" a dressé la liste des travaux de voirie à réaliser dans le XIIIè arrondissement

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C'est arrivé dans le 13ème

 Vol de poires au jardins des Gobelins - 1873

Vol de poires au jardins des Gobelins

Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873

La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les bonnes traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.

L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500 poires magnifiques en pleine maturité.

Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et détruit que par ce qu'ils ont emporté.

Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.


 Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés - 1909

Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés

Le Journal 20 janvier 1909

Un fiacre conduit par le cocher Henri Terrier, demeurant 13, rue Barrault, et dans lequel avaient pris place M. Paul Frébault. infirmier, 10, impasse Damesme ; Mme Marie Fournier, soixante-quatre ans, 88, rue de la Voie-Verte, et Mlle Angèle Leconte, 4 bis, rue Ernest-Cresson, a été se jeter, l'autre nuit, .dans un chantier  non éclairé de la rue Martin-Bernard.

La voiture renversa et ses trois voyageurs, ainsi que le cocher. ont eu plus ou moins à souffrir de la terrible chute. Les blessés, après avoir reçu des soins dans une, pharmacie voisine, ont été reconduits leurs domiciles respectifs.

M. Delanglade commissaire de police du quartier  de la Maison Blanche a ouvert une enquête sur ce bizarre accident.


Faits divers

 Terrible méprise - 1897

Quartier de la Maison-Blanche.

Terrible méprise

Le Petit-Parisien ― 27 mars 1897

Un accident des plus sérieux a eu lieu hier matin, 4, rue Jean-Marie Jégot, à la Butte-aux-Cailles.

À cette adresse est installé un dispensaire appartenant la Société philanthropique. L'établissement tenu par des sœurs de l'ordre de Saint- Vincent-de-Paul.

Chaque jour, les malades indigents du quartier y sont reçus en consultation. Ils sont examinés la docteur Paul G…  qui leur prescrit le traitement qu'ils doivent suivre. Les sœurs sont ensuite chargées de faire prendre aux malades les médicaments nécessaires et d'opérer les pansements ordonnés par le médecin.

Beaucoup d'enfants sont amenés à cette consultation chaque matin. Parmi eux, figurait depuis temps le jeune Eugène Nado, âgé de six semaines, fils d'un gardien de la paix du treizième arrondissement, demeurant à côté du dispensaire.

Le pauvre petit étant affligé d'une ophtalmie purulente, le docteur G... avait ordonné que chaque matin on lui injectât dans les yeux, à l'aide d'une seringue en verre, une solution d'acide borique.

La sœur Marthe, âgée de quatre-vingts ans, était chargée de ce soin quotidiennement. Les médicaments sont placés dans une armoire où se trouvent également divers produits chimiques.

Hier matin vers neuf heures, par une erreur inexplicable, la sœur Marthe se trompa de flacon, remplit la petite seringue d'acide azotique, prit ensuite l'enfant sur ses genoux, et après lui avoir placé un tampon de ouate sur l'oeil gauche elle injecta le droit avec le corrosif.

Les cris déchirants du pauvre bébé lui révélèrent sa méprise, mais il était trop tard. L'acide azotique avait absolument brûlé l'œil, qui est perdu, puis il s'était répandu sur le visage de la victime, y causant des brûlures graves. L'autre œil a été également brûlé, car la ouate s'était imprégnée de liquide.

Cependant, le docteur, appelé à la hâte, conserve le léger espoir de sauver le cristallin de l'œil gauche, mais il ne peut en répondre encore. M. Rémongin, commissaire de police, a informé aussitôt le Parquet. Dans l'après-midi, M. Jolly, juge d'instruction, s'est rendu au dispensaire, où il a procédé à une première enquête.

Cet accident a provoqué une vive émotion dans le quartier de la Maison-Blanche.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

La voiture de la Mie de Pain

Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)

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Les travaux à réaliser dans le XIIIè

La revue "Les Annales industrielles" a dressé la liste des travaux de voirie à réaliser dans le XIIIè arrondissement (1893)

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Les prochains grands travaux de Paris

Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)

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La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)

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Menu faits divers

Faits divers

Le cochon en ribotte - 1897

Un marchand de couleurs de l'avenue d'Ivry fut réveillé l'autre soir par un bruit insolite qui semblait partir des caves de la maison.

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Les roulottiers - 1906

Le cocher de fiacre, Émile Canetti se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie...

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Les escroqueries d'une jolie fille - 1897

Le commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche vient d'arrêter une fort jolie fille de vingt ans, Olda Régier, qui, en moins d'un an, a commis des vols pour une trentaine de mille francs, en usant de moyens assez curieux.

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Drame de la jalousie - 1905

Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.

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La traite des blanches - 1923

La 11è chambre a jugé hier une victime de la traite des blanches devenue traitante à son tour, bien que n'ayant encore que dix-huit ans.

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Un meurtre boulevard de la Gare - 1897

Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.

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Le crime de l'avenue d'Italie - 1897

A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.

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Attaqué par un lion - 1897


Le crime de la rue des Cordelières - 1879


Un scélérat - 1896


En sortant du théâtre. - 1903


Un drame sur un échafaudage. - 1903


Le drame de la rue Barrault - 1893


Une bataille sous une porte - 1903


Par amour ! - 1903


Un crédit néfaste - 1903


En jouant - 1912


Le crime de l’avenue de Choisy - 1889


Un drame rue de la Maison-Blanche - 1897


La bande des deux moulins - 1894


Rivalité d'amour. - 1895


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