Le 21 juillet 1874, il faisait 35° dans le Treizième arrondissement. Des feux de broussailles se déclarèrent rue du Château des Rentiers et avenue d'Ivry, obligeant les habitants du quartier à intervenir à grands renforts de seaux d'eau.
L'église Sainte-Anne de la Maison-Blanche a été consacrée le 25 avril 1896.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un ouvrier plombier, Alphonse Roinville, habitant, dans le
treizième arrondissement, la rue Bourgon, au n°8, recevait, hier
matin, la visite d'une femme Eugénie Hergot, âgée de trente-quatre
ans, blanchisseuse.
Une demi-heure après l'arrivée de cette femme des cris perçants
partant de la chambre de Roinville attirèrent l'attention des
voisins, qui pénétrèrent chez le plombier et trouvèrent Eugénie
Hergot étendue sur le parquet et portant à l'épaule une blessure
d'où le sang s'épanchait en assez grande abondance. Elle venait de
recevoir un coup de couteau.
Le meurtrier a été arrêté et conduit chez M. Remongin,
commissaire de police, qui l'a envoyé au Dépôt.
La victime, dont l'état est grave, a été transportée à l'hôpital
Cochin.
Les discussions tragiques
Les discussions tragiques
Le Petit Parisien ― 25 juin 1923
S'étant pris de querelle avec un inconnu, dans un débit de l'avenue des
Gobelins, le soldat Indigène Laignaca, trente ans, du 23è colonial, caserné à
Lourcine. a été blessé assez grièvement d'un coup de couteau à la tête, et a été
transporté au Val-de-Grâce. Son agresseur est recherché.
Lu dans la presse...
L'inauguration du monument aux Mères Françaises - 1938
L'inauguration du monument aux Mères Françaises
L'Ouest-Eclair — 24 octobre 1938
Paris, [dimanche] 23 octobre. Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu,
boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument
érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en
présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes
personnalités. Il s'agissait de magnifier de façon durable l'abnégation, le
sacrifice des mères de chez nous oui, en élevant leurs enfants dans les
principes d'honneur et de devoir, contribuent à la grandeur de la Patrie.
Le monument, dû au ciseau des sculpteurs Bouchard et Descatoire, est
d'harmonieuse proportion.
Dans la pierre, sont gravés ces mots que prononça M. Albert Lebrun, en
donnant sa haute approbation au comité chargé d'élever cette œuvre de
reconnaissance « Je pense que le dévouement et l'abnégation des mères
françaises qui se sacrifient pour leurs enfants, particulièrement celles
qui, de condition modeste, se privent et travaillent pour que leurs fils
puissent s'élever aux destinées des très hauts serviteurs de la
collectivité, ne sauraient plus longtemps rester soustraits à la
reconnaissance nationale ».
Lorsque, accompagné du capitaine de vaisseau Krantz, de sa maison
militaire, M. Albert Lebrun arrive boulevard Kellermann, il est accueilli
par de nombreuses personnalités au premier rang desquelles on remarque MM.
Le Provost de Launay, président du conseil municipal; Villey. préfet de la
Seine; Langeron, préfet de police Labbé, président du comité d'organisation;
Mgr Chaptal. représentant du cardinal Verdier; MM. Julien Weill, grand
rabbin; Max Boegner, président de la Fédération protestante de France; le
maréchal Pétain, les généraux Billotte, gouverneur militaire de Paris,
Nollet, grand chancelier de la Légion d'honneur; Gouraud, etc.
Les discours
M. Edmond Labbé prend la parole. Après avoir remercié ceux qui ont
collaboré à la réalisation du monument, l'orateur adresse un salut admiratif
et ému à ces mères que l'on glorifie aujourd'hui. Une minute de silence est
observée et M. Labbé conclut « Que demain, devant ce monument des mères
françaises, défilent, sans souci de parti ni de confession, tous les
Français dont le cœur aura battu à la pensée du sacrifice maternel et aussi
tous ceux qui sentent qu'un peu d'optimisme et d'idéal est plus que jamais
nécessaire pour combattre trop de réalités déprimantes. Il y a trop de
sensibilité dans le cœur des mères pour que le monument élevé à leur gloire
ne signifie pas « Haut les cours
M. Villey, préfet de la Seine, déclare que Paris se sent profondément
honoré de pouvoir offrir au pays l'obole fervente de sa part contributive et
de son ardent dévouement. Il ajoute: Comment la Patrie dont nous tirons
toutes nos raisons de vivre, toutes nos manières de sentir et qui nous
marque tous du sceau d'une indéfinissable ressemblance, pourrait-elle être
mieux comprise et mieux aimée qu'en méditant l'exemple de celles qui donnent
tant d'elles-mêmes à la continuité de la race, à sa volonté de défense et de
vie ? L'hommage rendu aux mères est la race, a sa volonté de défense et de
même temps à d'inébranlables espérances ».
M. Le Provost de Launay dit notamment : « Il convient qu'aujourd'hui le
pays se recueille et se rappelle. La ville de Paris par ma voix s'associe à
ce pieux hommage. Lorsque devant nous, les mères laborieuses se trouvent
citées à l'ordre de la Nation, je suis particulièrement heureux de leur
dire, an nom de la ville de Paris, notre infinie gratitude ».
Ayant exalté l'amour maternel qui a su inspirer poètes et écrivains, M.
Marc Rucart énumère les titres que se sont acquis les mères. Il définit ce
qu'il appelle l'héroïsme maternel et poursuit « Nous devons honorer et
protéger les mères, françaises. Elles sont la sauvegarde du pays qui repose
sur la famille et sur l'enfant. Elles sont les gardiennes du patrimoine de
la nation, assurant avec la transmission de la vie le maintien de nos forces
sociales. Elles sont un gage de paix, de concorde et de fraternité ».
Après le discours du ministre de la Santé publique, les délégations des
anciens combattants, les enfants des écoles, et de nombreuses associations,
défilent devant le monument.
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)