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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le pont d'Austerlitz entre la place Walhubert et la place Mazas a été construit de 1802 à 1807 par Beaupré. Ses arches sont en pierre depuis 1854-1855 en remplacement des arches en fer fondu de la première construction.


La voie qui prit le nom d'avenue Edison en 1932, devait, initialement relier la place Nationale et la place d'Italie.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1868

Le percement du boulevard Saint-Marcel

Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose.

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C'est arrivé dans le 13ème

 La « Crème des Gobelins » - 1899

La « Crème des Gobelins »

Le Radical — 10 février 1899

Toto, dit « la Crème des Gobelins », avait pour maitresse une fille qu'on appelait « la Belle » sans plus, comme si, malgré son nez camus, elle représentait l'idéal suprême de la beauté. Un jour, à la fête des Gobelins, il vit « la Belle » payer les chevaux de bois à « Bibi-la-Ripette ». Cela le rendit furieux, et il administra à la fille une correction qui la mit en marmelade.

Le fait a valu, hier, « la Crème des Gobelins », de la part de la dixième chambre correctionnelle, une condamnation à treize mois de prison. C'est la cinquième qui le frappe.


 Accident à  la raffinerie Say - 1886

Accident à  la raffinerie Say

Le Figaro  ― 24 août 1886

Un accident des plus graves est arrivé hier, à la raffinerie Constant Say, boulevard de la Gare.

Au moment où un violent orage éclatait sur Paris, à trois heures et quelques minutes, une détonation stridente, suivie de cris de douleur, jetait l'alarme dans toute l'usine. Par une cause que l'on n'a pu définir sur le moment, un bouilleur s'est subitement déchiré, projetant au dehors un énorme jet de vapeur.

Cinq ouvriers se trouvaient près du générateur lorsque l'explosion s'est produite : ils ont tous été atteints. Ce sont les nommés Dominique Raveras,  Appino, Genglar, Oberto, italiens, et Paul Perré, français. Tous sont des jeunes gens de vingt à vingt-cinq ans.

Les médecins et pharmaciens habitant le voisinage de l'usine sont accourus immédiatement et ont prodigué leurs soins aux blessés qui ont été transportés ensuite à l'hôpital de la Pitié.

Dans la soirée, deux des blessés ont succombé.

Une enquête a été ouverte immédiatement sur les causes, de cet accident.


Faits divers

 L'ami de « Nini La Pompe » - 1901

Rue Bobillot

L'ami de « Nini La Pompe »

Le Journal — 14 avril 1901

Un individu de mauvaise mine entrait hier soir, en compagnie d'une femme connue, dans le quartier de la Gare, sous le sobriquet de « Nini la Pompe », dans le débit de M. Antoine Falvine, marchand de vins, 2, rue Bobillot

Le couple, après s'être attablé, consomma force petits verres, si bien qu'à un moment, l'homme, surexcité, chercha querelle à sa compagne, une violente discussion éclata bientôt. Tout à coup, l'ami de « Nini la Pompe » saisit cette dernière et la précipita à travers la devanture du débit.

La glace vola en éclats et la malheureuse alla s'affaler sur le sol, couverte de blessures et criblée d'éclats de verre.

Le marchand de vins voulut intervenir, mais l'irascible consommateur, retournant alors contre lui sa colère, le frappa violemment avec un emporte-pièce dont il était porteur.

Puis il prit la fuite, poursuivi par les agents que l'on était allé prévenir. On parvint à capturer le dangereux individu place d'Italie, après avoir soutenu avec lui une lutte des plus mouvementées.

Les agents conduisirent leur capture au commissariat de M. Yendt, à qui il déclara se nommer Antoine Calmeni.

N'ayant pu obtenir de lui l'adresse de son domicile, le magistrat le fit enfermer dans la chambre de sûreté. Mais là, pris d'un accès de fureur alcoolique, il se dévêtit complètement, jeta ses habits dans le baquet, et complètement nu, se mit à arpenter sa cellule en poussant des cris qui attirèrent les agents.

En les voyant, Calneni, dont l'exaspération était à son comble, saisit un banc et le jeta à la tête d'un de ceux-ci, Pierre Perrichon, qui fut grièvement atteint. Conduit dans une pharmacie, il y fut pansé et regagna son domicile. Pendant ce temps, on ligotait Calmeni, que M. Yendt commissaire de police, expédiait au Dépôt.

L'état de « Nini la Pompe » est assez grave.


Un proverbe dit que l'on se lasse de tout.

Ce n'est pas vrai pour la Tour Eiffel, qui voit tous les jours augmenter le nombre de ses visiteurs ; on l'a vue, on la revoit et on y retournera toujours avec le même plaisir.

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Avis à la population

Il est établi dans le 13e arrondissement des cantines pour le service des militaires qui montent la garde sur les remparts. (1870)

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Faits divers

L'alcoolisme - 1895

Le boulevard de la Gare a été mis en émoi hier soir par un nommé Léon Marisson, âgé de trente-sept ans, terrassier, demeurant rue Xaintrailles.

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Un bien triste individu - 1896

Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.

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Un coup raté - 1891

L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907

Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907

L'homme qui, la veille, avait étranglé, cité Jeanne-d'Arc, le journalier Jean Guérineau, a consenti à dévoiler enfin son identité.

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Haustrate aux Assises -1907

Le 7 avril dernier, dans l'après-midi, le sous-brigadier Mariton, de service rue Nationale, voyait venir à lui un individu en proie à une violente émotion et qui lui déclara :
— Conduisez-moi au poste, car je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc.

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Les étrangleurs des Gobelins - 1895

Depuis quelque temps, le quartier des Gobelins était infesté d'individus suspects, gens sans aveu qui, le soir venu, s'attaquaient aux passants, dévalisaient les ivrognes endormis sur les bancs et pratiquaient l'occasion le coup du « père François ».

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Un drame boulevard de l'Hôpital - 1897


Un jeu dangereux - 1897


Un héros de Gaboriau - 1901


Une bande d'aigrefins - 1897


Une singulière hallucination - 1901


Le cochon en ribotte - 1897


Les roulottiers - 1906


Les escroqueries d'une jolie fille - 1897


Drame de la jalousie - 1905


La traite des blanches - 1923


Un meurtre boulevard de la Gare - 1897


Le crime de l'avenue d'Italie - 1897


Attaqué par un lion - 1897


Le crime de la rue des Cordelières - 1879


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