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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En aout 1939, l'effondrement provoqué des derniers immeubles de la Cité Jeanne d'Arc servit à tester la résistance des abris souterrains conçus par la défense passive.


La rue située entre la rue du Château des Rentiers et la rue Nationale fut dénommée rue Deldroux, en 1888.
Deldroux était un canonnier qui, en 1871, préféra, mourir que de rendre sa pièce.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1938

M. Albert Lebrun inaugure le monument élevé « à la gloire des mères françaises »

Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un pseudo-traître - 1897

Un pseudo-traître.

Le Journal — 24 novembre 1897

Hier, vers quatre heures, un employé de banque, M. Henri Larnaux, âgé de quarante ans, habitant boulevard de Port-Royal, se présentait au commissariat de police du quartier Croulebarbe et demandait à voir le commissaire en personne.

Mis en présence de M. Yendt, le pauvre employé déclara quo Dreyfus était Innocent et que c'était lui-même qui avait dérobé et vendu les documents à l'Allemagne. Puis, il prononça quantité d'autres paroles incohérentes.

Le malheureux fou a été envoyé l'infirmerie spéciale du Dépôt.


 Procédés un peu violents - 1897

Procédés un peu violents.

Le Matin - 14 octobre 1897

Des cris Au secours ! A l'assassin ! partaient, la nuit dernière, du n° 96 de la rue de la Glacière. Les voisins et des gardiens de la paix accoururent et arrêtèrent un nommé Jules Remoissonnet, âgé de vingt-six ans, ouvrier couvreur, demeurant passage Prévoit, au moment où ce dernier, après avoir à moitié assommé sa mère, âgée de soixante et onze ans, allait précipiter sa sœur par la fenêtre.

Jules Remoissonnet, qui est marié depuis six mois, était venu pour enlever divers objets qu'il prétend appartenir à son père, lequel est âgé de soixante-quatorze ans et est actuellement interné à l'hospice de Bicêtre.

M. Remongin, commissaire de police, a envoyé l'ouvrier couvreur au Dépôt.


Faits divers

 Le mystère de l'avenue d'Italie - 1899

Le mystère de l'avenue d'Italie

L’assassinat d'une jeune fille

Le Gaulois — 18 mars 1899

Un crime dont les mobiles restent encore mystérieux a été commis hier soir, à six heures et demie, au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique habitée par un brocanteur, âgé de soixante-trois ans, nommé Estault.

La victime est une nommée Lucie Coronail, âgée de vingt-six ans, originaire de la Somme. Il y a cinq ans, Estault la faisait venir de son pays pour l'aider à réparer les bicyclettes qu'il vendait d'occasion et, dans le quartier, il la faisait passer pour sa fille. Elle jouissait d'ailleurs de l'estime générale et sa conduite était des plus régulières.

L'avenue d'Italie vers 1900
L'avenue d'Italie vers 1900

Hier soir, à la chute du jour, Estault, quittant son magasin pour allumer une lampe, passa dans l'arrière-boutique, une petite pièce qui sert de salle à manger le jour et de chambre à coucher la nuit. Il avait laissé seule la jeune fille dans la boutique, quand tout à coup, il entendit un bruit violent et les cris « Au secours !  À l'assassin ! »

Un individu, en effet, entrant dans la boutique, avait demandé à Lucie à acheter un objet qui se trouvait dans une vitrine; puis, comme la jeune fille se levait de la chaise où elle était assise, il s'était élancé sur elle et lui avait porté successivement plusieurs coups de couteau.

L'assassin, en entendant Estault accourir aux cris désespérés poussés par Lucie, avait abandonné sa victime et pris la fuite.

Le brocanteur s'élança à la poursuite de l'assassin en criant « Arrêtez-le ! » L'individu fuyait à toutes jambes dans la direction de la place d'Italie. Plusieurs personnes le poursuivirent sans le perdre de vue, organisant ainsi une véritable chasse à l’homme.

Arrestation de l'assassin

Au moment où le meurtrier atteignait le passage Saint-Hippolyte, il se trouva en présence d'une femme, Mme Guillaud, qu'il renversa. Puis il reprit sa course, toujours poursuivi par la foule.

À l'angle de l'avenue de Choisy et de l'avenue de Tolbiac, un gamin âgé de huit ans s'accrocha aux vêtements du fuyard en criant « C'est l'assassin » » Épuisé, l'assassin n'eut ni le temps ni la force de se dégager. Il était cerné. On se jeta sur lui et on le conduisit au poste de police voisin avenue d'Italie. Le commissaire de police du quartier, M. Rocher, procéda immédiatement à son interrogatoire. L'assassin déclara se nommer Charles-Louis Leroy, être âgé de dix-sept ans, et demeurer dans la maison voisine de celle où le crime avait été commis. Leroy est un ouvrier électricien. Il habite avec sa mère, une laveuse. Son père est mort il y a quelques années. Le misérable a formellement nié être l'auteur du crime malgré toutes les preuves accumulées «entre lui.

Leroy s'était introduit dans la boutique d'Estault, après s'être muni d'une fausse barbe qu'il a perdue dans sa fuite. Le crime était donc prémédité. Les mobiles de l'assassinat sont inconnus. Lucie Coronail n'avait pas d'argent et il ne se trouvait dans la boutique d'Estault rien qui pût attirer la cupidité de Leroy.

Nous avons dit plus haut que Lucie Coronail était estimée de tous, et que sa conduite était très régulière. Leroy ne la connaissait pas, ne lui avait jamais parlé. Ce n'est donc pas un amoureux évincé ni un amoureux jaloux.

La mère de Leroy affirme d'autre part que son fils ne jouit pas de la plénitude de ses facilités mentales.

La victime

Lucie Coronail était tombée sans connaissance dans une mare de sang.

Un médecin fut appelé en toute hâte, tandis que la foule poursuivait l'assassin mais tous les soins étaient superflus. La malheureuse avait cessé de vivre.

Elle avait été frappée, en effet, de cinq coups de  couteau avec une véritable furie. Un doigt de la main gauche  était détaché une blessure profonde existait a la tête. Celle qui avait déterminé la mort se trouvait en pleine poitrine dans la région du cœur. L'arme dont s'était servi Leroy a été ramassée avenue d'Italie. L'assassin l'avait jetée en fuyant. C'est un couteau de boucher à manche blanc d'une longueur de trente centimètres.

Le corps de la victime a été transporté dans la soirée à la Morgue aux fins d'autopsie.


Communiqués

Pelty, 22, Chaussée-d'Antin, a créé de ravissants modèles de Corbeilles pour les théâtres. Aussi tous les auteurs soucieux d'avoir de jolis présents richement enrubannés s'adresseront-ils à cette excellente maison.


Éclat éblouissant des yeux par la Sève sourcilière qui brunit, épaissit cils et sourcils. Parfumerie  Ninon, 31, rue du 4-Septembre.


L'ÉVÉNEMENT DU JOUR

Aujourd'hui et jours suivants, aux grands magasins « A Saint-Joseph », rue Montmartre ; « A la Grande Fabrique », rue Turbigo ; « A la Tour-Saint-Jacques », rue de Rivoli, exposition et mise en vente de toutes les nouveautés de la saison d'été. Nos lecteurs trouveront dans ces trois maisons des assortiments considérables de vêtements pour hommes, jeunes gens et enfants à des prix exceptionnels de bon marché.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

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Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage

Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)

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Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Le monument d'Ernest Rousselle

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)

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Menu faits divers

Faits divers

Le crime de l'avenue d'Italie - 1897

A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.

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Attaqué par un lion - 1897

Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.

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Le crime de la rue des Cordelières - 1879

La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.

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Un scélérat - 1896

Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.

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En sortant du théâtre. - 1903

En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.

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Un drame sur un échafaudage. - 1903

Installé sur l'échafaudage d'une maison en construction, boulevard de la Gare, un ouvrier maçon sifflotait Carmen, son air favori...

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Le drame de la rue Barrault - 1893

Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.

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Une bataille sous une porte - 1903


Par amour ! - 1903


Un crédit néfaste - 1903


En jouant - 1912


Le crime de l’avenue de Choisy - 1889


Un drame rue de la Maison-Blanche - 1897


La bande des deux moulins - 1894


Rivalité d'amour. - 1895


Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches - 1908


Le drame de la rue Corvisart - 1905


Tentative d’assassinat - 1903


Un mari meurtier - 1903


Précoces Criminels - 1895


Le perroquet enlevé - 1896


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