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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1911, selon Le Gaulois, on comptait onze ruelles dans Paris dont trois dans le treizième arrondissement : la ruelle des Gobelins, la ruelle des Kroumirs et la ruelle des Reculettes.


Cinq ponts relient le XIIIème et le XIIème arrondissement.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1913

L'ancienne nécropole Saint-Marcel

Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Victimes des autos - 1923

Victimes des autos

Le Gaulois —7 octobre 1923

M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins, la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement blessé à l'épaule droite.

Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M. François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par des éclats de verre. Il est à la Charité.


 Macabre découverte - 1893

Macabre découverte.

Le Matin - 22 mars 1893

Des enfants qui jouaient, hier, vers trois  heures, dans le fossé des fortifications, résolurent de faire une excursion dans les égouts qui traversent l'avenue de Choisy.

A peine s'y étaient-ils engagés qu'ils reculèrent frappés d'épouvante. Le cadavre d'un homme de quarante ans environ, moitié dévoré par les rats, barrait voie souterraine,

M. Siadoux, commissaire de police, informé, a commencé une enquête à l'effet d'établir si l'on se trouve en présence d'un suicide ou d'un crime.

Le cadavre de l'inconnu transporté la Morgue.


Faits divers

 Le drame de la rue de Tolbiac : un drame passionnel fait deux morts - 1906

Le drame de la rue de Tolbiac

La Lanterne — 29 juillet 1906

Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.

Le père Beaucousin servait ses clients, aidé de sa femme, âgée de 50 ans, et d'un garçon, Émile Balloche, 20 ans, à son service depuis quatre ans.

La situation de ce domestique était particulière dans la maison. Congédié à plusieurs reprises et toujours rengagé, il accompagnait souvent Mme Beaucousin et sa fille, âgée de 16 ans, dans leurs excursions du dimanche. La semaine dernière, ils étaient allés à Bicêtre, et c'est au retour que M. Beaucousin adressa quelques observations sur les privautés que se permettait Émile Balloche sur la personne de Mlle Beaucousin.

L'explication dégénéra en querelle et finalement M. Beaucousin congédia son trop entreprenant domestique.

Celui-ci resta dans l'hôtel à titre de client.

Hier matin, il appelait, dans la chambre qu'il occupait au rez-de-chaussée, la fille de ses hôtes et, à peine Mlle Beaucousin avait-elle franchi le seuil de la porte qu'il lui tira à bout portant un coup de revolver dans l'oreille.

La jeune fille tomba, la mort fut instantanée. Balloche, tournant alors son arme contre lui-même, se tira une balle dans la tête et s'effondra, agonisant, aux pieds de sa victime.

Le commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche, M. Pellatan, prévenu aussitôt, arriva sur les lieux et fit demander d'urgence une voiture d'ambulance à l'hôpital Cochin. Mais la voiture arriva trop tard. Émile Balloche avait cessé de vivre.

Une foule nombreuse n'a cessé de stationner pendant toute la journée, devant la porte de l'hôtel Beaucousin. L'établissement est fermé, et sur les volets clos, on peut lire cette pancarte écrite hâtivement : « Fermé pour cause de décès ».

Nous interrogeons une voisine, Mme Barraud, qui tient un petit débit à côté de l'hôtel Beaucousin. Elle ne nous cache pas que le caractère d'Émile Balloche faisait prévoir depuis longtemps un drame de ce genre.

L'employé de M. Beaucousin était en effet vindicatif et violent.

Au commissariat, on nous a confirmé ces renseignements et dit, en outre, que le meurtrier, qui devait partir au régiment au mois de novembre, avait laissé une lettre adressée à sa sœur où il lui annonce son intention de se suicider.

La lettre se termine par ces mots :

« Adieu, j'en ai assez de la vie, je vais mourir ! »


A lire également

Le Rappel — 30 juillet 1906

Nous avons annoncé dans quelles conditions un garçon d'hôtel, Émile Baloche, s'était tué d'un coup de revolver, après avoir tué sa fiancée, Mlle Albertine Beaucousin.

L'enquête a démontré que Baloche avait prémédité son acte. En effet, il a été établi que, lundi dernier, le jeune homme s'était rendu au bureau central de la Caisse d'épargne, où il avait retiré une somme de quarante francs. Sur cette somme, le garçon d'hôtel avait disposé d'une vingtaine de francs pour l'achat du revolver dont il s'est servi et d'une boite de cartouches.

Le permis d'inhumer a été délivré dans la soirée. Les obsèques d'Albertine Beaucousin et d'Émile Baloche auront lieu dans la journée de dimanche. L'inhumation des corps sera faite au cimetière d'Ivry-Parisien.

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Sauvons les Gobelins !

Dans la pénurie lamentable des crédits affectés aux beaux arts, le budget des Gobelins est peut-être le plus précaire. (1912)

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La voiture de la Mie de Pain

Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)

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Les travaux à réaliser dans le XIIIè

La revue "Les Annales industrielles" a dressé la liste des travaux de voirie à réaliser dans le XIIIè arrondissement (1893)

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Les prochains grands travaux de Paris

Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)

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Menu faits divers

Faits divers

Une cartomancienne assassine son ami - 1921

n cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.

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L'incendie de la rue des Cordelières - 1895

Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.

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Grave affaire de fraude dans le quartier Croulebarbe - 1904

Les sels dénaturés utilisés par les tanneurs de la Bièvre servaient ensuite pour la confection des glaces, sorbets et gaufrettes

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Des bandits en auto dévalisent une passante puis attaquent une crémière - 1931

D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.

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Le drame de la rue Brillat-Savarin - 1900

Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.

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Le drame de la rue de Tolbiac : un mari qui tue sa femme - 1902

Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac.
M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.

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Le drame de la rue de Tolbiac : un commis boucher blesse grièvement sa femme puis se suicide - 1936

Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.

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Le drame de la rue de Tolbiac : Un soldat tire sur sa femme et la blesse mortellement - 1908


Le drame de la rue de Tolbiac : le cordonnier violent avait tué avec un tranchet - 1912


Le drame de la rue de Tolbiac : un drame passionnel fait deux morts - 1906


Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895


Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895 (Petit-Parisien)


Le drame de la rue Jenner n°27 - 1893


Le drame de la rue Jenner n°6 - 1893


Le drame de la rue des Tanneries - 1932


Le drame des Gobelins - 1904


Le crime de la rue de Tolbiac - 1902


Fiançailles d'Apaches - 1904


Un meurtre rue Baudricourt - 1904


Quadruple empoisonnement - 1893


Une bataille boulevard "Liabeuf" entre Agents et Apaches - 1911


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