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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La place Valhubert porte le nom du général Jean-Marie Mellon Roger, plus connu sous le nom de Jean-Marie Valhubert (également orthographié Walhubert) qui fut tué à la bataille d'Austerlitz. Celui-ci a sa statue à Avranches.


En mars 1911, à la suite de nombreuses plaintes déposées par des commerçants de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. M. Yendt, commissaire de la Salpêtrière, arrêtait et envoyait au dépôt, sous l'inculpation de vol, les nommés Auguste Doré dit Godard, vingt-quatre ans, demeurant en garni rue Grange-aux-Belles, et Pierre Debosse, vingt-six ans, sans domicile.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1937

54 habitants de la rue Charles Bertheau sont sans logis

Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un roulottier arrêté - 1888

Un roulottier arrêté

Le Petit-Parisien ― 15 juin 1888

Un nommé Ferdinand Régnier laissait une voiture chargée de légumes, de sacs, etc., en station en face le numéro 60 de l'avenue des Gobelins.

Un nommé Georges S… l'accosta et lut raconta qu'il était sans travail et sana ressources depuis longtemps.

Pris de pitié, M. Régnier conduisit l'inconnu chez un marchand de vins du voisinage et lui fit servir, ainsi qu'à lui-même, un bon dîner.

Comme il était las d’une course qu'il avait faite dans la journée, il s'endormit à table.

Quand il se réveilla, il ne retrouva plus son compagnon ni… sa voiture.

Georges S... la lui avait dérobée.

Régnier apprit que sa voiture avait été vendue par le voleur à une dame G... passage Crouin.

Cette dame s’empressa de la remettre à sa disposition.

Le roulottier ayant été rencontré hier rue du Château-des-Rentiers par le plaignant, a été mis en état d'arrestation.

Il a été envoyé au Dépôt.


 Les pruneaux du quartier de la Gare - 1895

Les pruneaux du quartier de la Gare

Le Figaro — 16 janvier 1895

Quand les ménagères du quartier de la Gare entendaient le cri « Pruneaux ! Pruneaux ! » jeté dans la rue par un petit homme grisonnant, poussant devant lui une voiture à bras, elles savaient à quoi s'en tenir et descendaient en hâte.

Car ce n'étaient pas des pruneaux que leur vendait Louis Durand surnommé Pruneau mais des allumettes de contrebande. Arrêté hier, en flagrant délit, il a été conduit au commissariat de M. Bolot où, pour toute défense et sans mot dire, il s'est mis à enflammer ses allumettes, l'une après l'autre. De la première à la dernière, toutes ont flambé, sans un raté.

Malgré l'excellence de ses produits, Pruneau a été envoyé au Dépôt !


Faits divers

 Le drame de la rue Michal - 1904

Le drame de la rue Michal

Le Petit-Parisien —1er février 1904

La Mort de l'Enfant. — Étouffée entre son Père et sa Mère. — La Disparition des Parents.

Un événement des plus étranges et des plus poignants en même temps vient de survenir au numéro 2 de la rue Michal, dans le treizième arrondissement.

Au cinquième étage, dans une modeste chambre, habitait la famille Meyer, composée du père, André Meyer, ouvrier teinturier, de la mère et de trois enfants âgés respectivement de trois, six et huit ans. Ces pauvres gens vivaient très péniblement avec l'unique et très modique salaire du chef de la famille.

Or, il y un mois environ, Mme Meyer mettait au monde un quatrième enfant, une petite fille qu'on appela Jeanne et dont la venue augmenta encore les charges du ménage.

Comme il n'y avait plus de place dans les deux berceaux qu'occupaient les autres enfants, Mme Meyer fit coucher le bébé dans son lit, entre son mari et elle. De la sorte, malgré qu'elle ne fût pas encore complètement rétablie, elle pouvait, sans être dans l'obligation de se relever la nuit, donner à la fillette tous les soins désirables.

Or, la nuit dernière, vers une heure du matin, alors que tout le monde reposait dans la pauvre chambrette, Mme Meyer se réveilla soudain et voulut s'assurer que la petite Jeanne n'était pas découverte.

Elle étendit la main dans sa direction, mais horreur! la chair qu'elle venait de toucher était froide et les membres de l'enfant se crispaient dans une rigidité cadavérique.

Affolée, la pauvre mère prit la fillette dans ses bras et, retenant sa respiration, elle colla son oreille sur la poitrine du petit être.

Hélas ! le cœur avait cessé de battre; nul souffle, même léger, ne passait entre les lèvres glacées la mort impitoyable avait accompli son œuvre.

Alors la malheureuse comprit tout sa fille, sa Jeanne tendrement chérie, si délicate et si frète, avait été étouffée entre les deux dormeurs, entre sa mère et son père !

Elle eut un cri terrible qui clamait son désespoir, toute l'horreur de l'acte affreux qu'inconsciemment elle ou son mari, peut-être tous les deux, venaient de commettre.

Brusquement réveillé par cette plainte déchirante, le père, dressé sur son séant, contemplait cette scène d'un œil hébété à la clarté vacillante d'une bougie qu'il venait d'allumer, tandis que Les trois enfants, effrayés, pleuraient doucement dans leurs berceaux.

Enfin, surmontant sa douleur et retrouvant quelque énergie, Meyer alla prévenir plusieurs voisins et, lorsque le jour fut venu, après leur avoir laissé la garde du petit cadavre, partit avec sa femme afin d'aller informer M. Yendt, commissaire de police, de l'affreux malheur qui venait de survenir.

Puis, lorsque cette dernière formalité fut accomplie, ils sortirent en chancelant, ayant hâte, disaient-ils, d'aller veiller le corps de leur fillette.

Depuis, M. et Mme Meyer n'ont plus reparu à leur domicile, et l'opinion des personnes qui savaient combien ils chérissaient la petite Jeanne est que ces pauvres gens ont dû se donner la mort.

M. Yendt a ouvert une enquête afin de savoir si véritablement les malheureux ont exécuté les funèbres projets que leur prêtent les habitants du quartier.

Quant aux autres enfants, momentanément orphelins, ils ont été confiés à leur grand-père, qui se chargera d'eux jusqu'au moment où, espérons-le, leurs parents leur seront rendus.


Les époux Meyer réapparurent à leur domicile et furent inculpés d'homicide involontaire. L'autopsie du bébé n'ayant pas révélé de signe de violence. il est probable que les époux Meyer bénéficiairent d'un non-lieu. (NdE)

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Faits divers

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Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches - 1908


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La lune de miel fut de courte durée - 1923


Un pickpocket - 1885


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