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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.


Un bureau de poste auxiliaire ouvrit le 1er octobre 1894 au 80 du boulevard de la Gare.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1914

Le bal des Quart'z'Arts

C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le gaz - 1927

Le gaz

Paris- Soir — 24 janvier 1927

Les locataires de l'hôtel Alary, 62, rue du Gaz, entendant des  gémissements qui provenaient d'une des chambres, avertirent la propriétaire. Celle-ci informa aussitôt M. Fauvel, commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche.

La porte de la pièce enfoncée, le magistrat aperçut, râlant sur le parquet, les deux occupants : Mme Sarah Doline, âgée de 37 ans, sujette russe, exerçant la profession de sage-femme, et son fils, Théodore, âgé de 9 ans.

Les malades furent aussitôt transportés à l'hôpital de la Pitié.

S'agit-il d'une intoxication par absorption d'aliments avariés ou par toute autre cause ? On l'ignore pour l'instant : l'enquête de M. Fauvel fera sans, doute la lumière sur ce point.


 Paris la nuit

Paris la nuit

Le Figaro — 12 aout 1902

A la suite d'une discussion survenue au bal de l'Alcazar d'Italie, avenue de Choisy, un jeune homme, nommé Albert Delagarde, âgé de dix-neuf ans et demeurant, 7, rue Watteau, a frappé d'un coup de couteau, l'épaule gauche, une nommée Elisabeth Charpentier, couturière, demeurant rue Champollion.

La blessée a. été reconduite chez elle. Le meurtrier a été arrêté.


Faits divers

 Le Drame des Gobelins - 1904

Le Drame des Gobelins

Un ménage de travailleurs —« L'accident » —Deux ans de misère. — Las de lutter — Pendus !

Le Radical — 12 février 1904

Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins. Le mari. Auguste Vey, actuellement âgé de cinquante-neuf ans, exerçait la profession de mégissier ; sa femme, Maria, âgée de quarante-huit ans, était porteuse de pain et recevait, outre deux livres de pain par jour, un salaire de 16 francs par semaine. Le ménage n'avait pas d'enfants et vivait sans gêne.

Mais- voilà que le malheur et la misère entrèrent l'année suivante dans la maison.

En faisant une course, Auguste Vey tomba si malencontreusement dans la rue qu'il se cassa les genoux. Malgré plusieurs mois de soins extrêmement coûteux, il demeura infirme, incapable de faire mouvoir ses jambes. Dès lors la porteuse de pain, avec son maigre salaire, dut subvenir à tous les besoins. Occupée depuis cinq heures du matin jusque passé midi chez ses patrons, elle consacrait le reste du temps à son, mari impotent et à son intérieur,, mais, les privations et les fatigues avaient fini par lasser le courage de la pauvre femme.

On l'entendit souvent se plaindre, en ces derniers mois, et, avant-hier soir encore, elle disait à sa concierge : « Je n'en puis plus. Un de ces jours, j'irai prendre un bain dans la Seine ! »

Hier matin, à six heures, la boulangère qui l'employait ne la voyant pas venir, comme d'habitude, pour porter le pain, dit à sa bonne :

— Allez donc voir ce' qui se passe chez Maria, pour qu'elle soit aussi en retard.

La bonne alla rue des Cordelières, frappa chez la porteuse de pain, appela ; puis, personne ne lui répondant, se retira.

Une demi-heure- après,, la boulangère l'envoya de nouveau chez son employée.

Maria ne répondant pas plus que la première fois, la concierge fit briser un carreau et un locataire de la maison pénétra par la fenêtre dans l'appartement. On aperçut alors les époux Vey pendus côte à côte à deux cordes attachées au piton du plafond, destiné à supporter une lampe à suspension. On coupa, immédiatement les cordes, mais les époux Vey avaient depuis longtemps cessé de vivre.

On suppose, en effet, qu'ils ont dû se pendre vers trois heures du matin, car, à cette heure-là, les locataires au-dessus d'eux ont entendu du bruit dans leur appartement M. Yendt, commissaire de police, et M. le docteur Pradelles, ont procédé aux constatations médico-légales.

L'inhumation des deux cadavres doit avoir lieu ce matin.


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Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.

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