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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Jacques Daviel (1696-1762) fut un célèbre oculiste. Il fut le premier à réussir une opération de la cataracte et a été chirurgien du roi Louis XV. La rue Daviel porte son nom depuis 1894.


La rue du Dessous des Berges est située à 20 mètres au dessus des berges.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1897

Assainissement de la Bièvre

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Procédés un peu violents - 1897

Procédés un peu violents.

Le Matin - 14 octobre 1897

Des cris Au secours ! A l'assassin ! partaient, la nuit dernière, du n° 96 de la rue de la Glacière. Les voisins et des gardiens de la paix accoururent et arrêtèrent un nommé Jules Remoissonnet, âgé de vingt-six ans, ouvrier couvreur, demeurant passage Prévoit, au moment où ce dernier, après avoir à moitié assommé sa mère, âgée de soixante et onze ans, allait précipiter sa sœur par la fenêtre.

Jules Remoissonnet, qui est marié depuis six mois, était venu pour enlever divers objets qu'il prétend appartenir à son père, lequel est âgé de soixante-quatorze ans et est actuellement interné à l'hospice de Bicêtre.

M. Remongin, commissaire de police, a envoyé l'ouvrier couvreur au Dépôt.


 Perfectionniste - 1883

Perfectionniste !

Gil Blas — 5 aout 1883

M. V… employé du Chemin de fer d'Orléans, habitant rue Lahire, souffrait depuis longtemps d'une maladie incurable.

Les douleurs qu'il endurait devinrent telles qu'il prit la résolution de se suicider.

Hier soir,  vers cinq heures, il rentra chez lui et, après s'être tiré un coup de revolver dans la tête, il se pendit l'aide d'une corde au plafond de sa chambre.

M. V… était âgé de trente-huit ans.


Faits divers

 Drame de la jalousie - 1897

Drame de la jalousie

La Lanterne — 25 septembre 1897

Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.

La jeune fille est tombée, frappée à la tête et à la poitrine ; on l'a transportée à l'hôpital de Bicêtre ou son état est considéré comme désespéré.

Le meurtrier, qui s'est enfui, est activement recherché.

Siégen poursuivait depuis longtemps sa victime de ses assiduités. Celle-ci refusait de l'entendre, et il en conçut un dépit qui devait le pousser jusqu'au crime.

Dimanche dernier, la lingère était dans un bal, où Siégen la voyait danser avec quelques jeunes gens. Il voulut l'inviter pour une valse. Elle refusa, et comme il insistait, la jeune fille lui fit comprendre qu'elle ne voulait point se commettre avec tout le monde. Siégen jouit, en effet, de la plus détestable réputation.

Comme l'amoureux évincé prenait une attitude injurieuse, il fut invité par les assistants à se taire, s'il ne voulait pas être expulsé. Il s'éloigna bientôt en proférant des menaces de mort.

Vendredi soir, à dix heures et demie, un chiffonnier de Bicêtre se présenta chez Mlle Berthot, de la part de son oncle. M. T... qui avait prié le commissionnaire de lui envoyer la jeune fille.

La jeune fille se mit en route et gagna la porte d'Italie. Elle était suivie par Siégen. Après avoir franchi la barrière, Marie Berthot rencontra son oncle qui venait au-devant elle.

Siéjen, la voyant accostée par un inconnu, crut se trouver en présence du rival pour qui il se croyait délaissé.

C'est alors qu'il commit l'attentat auquel la pauvre petite lingère ne survivra probablement pas.


Le Figaro avait livré une version sensiblement diférente de ce même fait divers deux jours plus tôt. On s'interrogera sur la fiabilité de l'information en 1897. (NdE)

Un meurtre aux fortifications

Le Figaro — 23 septembre 1897

Un nommé Jean Seguin, âgé de vingt-sept ans, jouissant de la réputation la plus détestable, habitant rue du Moulin-de-la-Pointe, poursuivait, en vain, de ses assiduités une jeune et jolie couturière, Mlle Berthe G. âgée de vingt-deux ans, demeurant rue des Cinq-Diamants.

Mais la couturière avait toujours repoussé ses avances.

Seguin avait juré que Berthe ne voulant pas être à lui ne serait à personne.

Avant-hier soir, à dix heures, il apprit que la jeune fille devait se rendre à Gentilly chez une de ses tantes, malade. Il la guetta aux fortifications et tenta de se faire écouter. Berthe le repoussa et courut vers son oncle, M. T... qui, précisément, venait au-devant d'elle.

Alors Seguin fou de rage, convaincu que la jeune fille allait à un rendez-vous d'amour, tira un revolver de sa poche et le déchargea quatre fois sur la jeune fille, qui tomba, atteinte au cou et à la poitrine.

Des agents, attirés par les détonations, s'élancèrent à la poursuite du meurtrier, mais ne purent le rejoindre. Berthe G. a été transportée dans un état désespéré à l'hôpital de Bicêtre.

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Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.

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