La rue Bourgon et la rue du Tage ont été mises en sens unique le lundi 31 juillet 1933.
En 1863, la ligne de l'omnibus P (voiture jaune, lanternes rouge et rouge) reliait Charonne à l'ancienne barrière de Fontainebleau tandis que la ligne U reliait Bicêtre à la pointe Saint-Eustache par des voitures jaunes, lanternes vert et rouge
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie.
Des agents ont trouvé hier matin, évanouie sur un banc, boulevard
Arago, une femme âgée d'une trentaine d'années, assez pauvrement vêtue et qui
tenait dans ses bras une petite fille âgée d'un an.
La pauvre femme, qui mourait de faim, ainsi que son enfant, fut transportée à
l'hôpital Cochin.
Elle a déclaré qu'elle avait perdu il y a deux mois son mari et que depuis
lors elle était plongée avec sa petite fille dans la plus affreuse misère. Il y
a deux jours, elle avait quitté la ville qu'elle habitait et était venue à pied
à Paris.
La folie du cordonnier - 1921
La folie du cordonnier
Le Gaulois — 20 mars 1921
Un sujet russe, Bernard Steimann, cordonnier âgé de cinquante et un ans,
demeurant 22, avenue de Choisy, menacé d'expulsion fut pris d'un acte de folie
et se barricada dans sa boutique, menaçant de tuer ceux qui s'approcheraient.
L'intervention du commissaire de police n'eut aucun succès. Steimann restait
enfermé. Alors il fut décidé qu'hier matin on lancerait par une fente de la
porte de la boutique deux ampoules remplies d'un gaz soporifique, afin de
pouvoir se rendre maître du forcené.
Or, à sept heures du matin, deux agents en surveillance aperçurent soudain
deux jambes qui s'allongeaient sous le rideau de fer. Chacun en prit une et
tira ; Steimann n'opposa aucune résistance. Le pauvre fou s'était blessé dans
la, région du cœur avec un de ses tranchets à chaussures.
Transporté immédiatement à la Pitié, le malheureux y a reçu les soins
nécessaires.
Comme ses blessures ne présentent aucun caractère de gravité, il sera dirigé
sur l'asile de Sainte-Anne.
A. Magne
Faits divers
Un nouveau crime dans le 13ème ? - 1879
Un nouveau crime dans le 13ème ?
Le Gaulois — 15 octobre 1879
Sommes-nous en présence d'un nouveau crime ? Hier matin, un jardinier de
la rue de la Colonie se trouvait dans un de ses champs que traverse la
Bièvre, quand il aperçut tout à coup flotter sur l'eau noirâtre un objet
bleu qu'il prit pour un tablier. Attirer à lui l'objet fut l'affaire d'un
instant. Mais grand fut son étonnement en reconnaissant dans le prétendu
tablier, une blouse, et, dans cette blouse, le cadavre d'un homme paraissant
âgé d'une cinquantaine d'années.
Le commissaire du quartier, M. Moller, et le docteur Rochette furent
aussitôt prévenus; mais la présence de celui-ci était inutile ; la mort du
noyé remontait au moins à quelques heures. L'enquête du magistrat a fait
reconnaitre le cadavre pour celui d'un charretier au service de M. Arnoult,
entrepreneur, rue du Gaz. — Les poches du mort étaient absolument vides : ni
argent, ni bijou, ni papiers.
D'ailleurs, la. Bièvre, à cet endroit, contient à peine quelques pieds
d'eau, et il est presque impossible de s'y noyer par accident.
Le tombereau que le charretier conduisait la veille a transporté son
corps à la Morgue.
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.
Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.