Bobillot, héros du Tonkin, était prénommé Jules. La rue portant son nom est longue de 1.100 mètres.
Gustave Geffroy, administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, était aussi l'un des dix membres fondateurs de l'Académie Goncourt.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un camelot, âgé de dix-huit ans, nommé François Palisse, demeurant 31, rue
Mouffetard, sortait cette nuit du bal de l'Alcazar, avenue de Choisy quand il
fut attaqué par une bande d'individus qui le frappèrent de huit coupe de
couteau.
Le blessé, qui fut transporté à l'hôpital de la Pitié, put dénoncer ses
agresseurs que des agents de la Sûreté recherchèrent.
A la suite de ces recherches, on parvint à arrêter les individus dont les
noms suivent : Louis Champonier, dix-sept ans, rue Clisson ; Louise Guillier,
dite Charlotte, seize ans ; Léon Débris, vingt ans, 75, rue Jeanne-d'Arc, et
André Daviou, seize ans, chiffonnier, 68, rue Clisson.
Tout ce joli monde a été envoyé au Dépôt.
Un train de sucre démolit un mur - 1916
Un train de sucre démolit un mur
Le Figaro ― 1er novembre 1916
Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit
wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse
manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue
Baudricourt.
Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.
II n'y a pas eu d'accident de personnes.
Faits divers
Une scène scandaleuse - 1894
Une scène scandaleuse
Le Figaro ― 22 septembre 1894
Une scène scandaleuse s'est passée, avant-hier soir, vers cinq heures, sur la
ligne du chemin de fer de Ceinture, dans la gare de la Maison-Blanche.
Deux ouvriers, Ch. Chaupier, typographe, et Célestin Goviaut, peintre en
bâtiment, voulaient pénétrer dans un compartiment qui se trouvait au complet.
Les. voyageurs protestèrent, mais Chaupier et Goviaut s'obstinant, une
querelle s'engagea et des coups furent échangés dans le wagon même où les deux
ouvriers avaient pénétré par force. Le chef de gare intervint, mais
inutilement. On requit alors deux gardiens de la paix. Une lutte s'engagea entre
les agents et les nouveaux occupants. Un des gardiens reçut de Chaupier un coup
de poing violemment asséné qui l'envoya rouler sur le trottoir où il se blessa
grièvement à la tête.
On dut avoir recours à un renfort de la police et les deux auteurs de ce
scandale purent être arrêtés. Mais il fallut veiller sur eux pour les faire
sortir de la gare, la foule qui s'était amassée voulait les lyncher.
Goviaut a été seul envoyé au Dépôt. Son camarade Chaupier qui, au cours de la
bagarre, avait reçu des blessures assez graves à la tête et à la poitrine, a dû
être transporté à l'hôpital Cochin.
Quant au gardien de la paix, son état a été jugé assez grave.
(Communiqué)
On voit souvent nos chasseurs s'arrêter, tirer de leur poche une
petite boîte, croquer un bonbon ou une pastille, et recommencer la même
manœuvre quelques instants après. Ce sont des gens prudents qui aux
brouillards de la terre et de l'estomac opposent savamment les
sels délicieux que la Compagnie fermière de Vichy extrait des sources
fameuses de l'Hôpital, de la Grande-Grille ou des Célestins, et à qui
elle a su donner cette forme hygiénique si agréable et si commode.
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
M. Jean Fatigué, un gars de vingt-quatre ans, lavait à grande eau, hier matin, le pont de la Louise, une longue péniche noire qui, depuis quelques jours, est amarrée au quai d'Austerlitz, non loin du pont de Bercy.
Accrochée au boulevard Blanqui, la rue des Cinq-Diamants escalade la Butte-aux-Cailles. Rue morne et sans fantaisie, elle aligne, le long de maigres trottoirs, une vulgarité perspective de maisons lisses, crises, mornes, trouée, çà et là, par les contrevents vert pomme d'un bar ou par la façade blanchie à la chaux d'un meublé pauvre.
La petite cité aux rues tortueuses qui, village dans la ville, se tasse entre la place Paul-Verlaine et le boulevard Auguste-Blanqui, bourdonne ce matin d'un naturel émoi.
Les inspecteurs de la brigade spéciale poursuivent avec activité, mais sans résultats réellement intéressants, leur enquête sur l'assassinat dont fut, lundi, la victime le mystérieux Yougoslave Joseph Werner.
n cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.
Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.