En 1890, la raffinerie de sucre Say, installée boulevard de la Gare, produisait 20.000 pains de sucre par jour soit 240.000 kilogrammes.
L'École Estienne est installée à son emplacement actuel depuis novembre 1889 mais n'a été inaugurée que le 1er juillet 1896 par le président de la République, M. Félix Faure.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre.
Un cantonnier de la Ville a trouvé hier matin, à cinq
heures, au pied d’un arbre de l’avenue Sœur-Rosalie, près de la place d’Italie,
un engin cylindrique de vingt centimètres de hauteur et de dix centimètres de
diamètre, d’où émergeait un cordon Bickford allumé.
Après avoir éteint la mèche, il a porté l’engin au poste
central du treizième arrondissement où le laboratoire municipal l’a fait
prendre.
Discussion dangereuse - 1897
Discussion dangereuse.
Le Journal — 20 mars 1897
Réunis dans un débit de vins de l'avenue des Gobelins, une douzaine
d'Italiens discutaient politique, hier soir. Calmes d'abord, les discoureurs ne
tardèrent pas à s'échauffer, et bientôt plusieurs d'entre eux se levaient de
table pour en venir aux mains. Une bagarre générale se produisit et, comme entre
Italiens le couteau est facile, deux des combattants tombèrent presque aussitôt
dangereusement blessés.
L'arrivée des agents mit fin à la rixe. Tout le monde s'enfuit, sauf Jules
Rossi et Etienne Zanelli — les deux blessés — qui ont été transportés à la
Pitié.
Faits divers
Un pickpocket - 1885
Un pickpocket.
Le Matin ― 25 août 1885
M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de
Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant
de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets
à la fête foraine de la place d'Italie.
Une surveillance active fut exercée, et, hier, trois agents de la sûreté
remarquaient une jeune femme, élégamment mise, qui fouillait dans les poches
de deux dames pendant que celles-ci étaient absorbées par une partie de tourniquet.
Cette femme entra dans la baraque des lutteurs Fournier et les trois agents
l'y suivirent. Mais avant qu'ils aient pu la rejoindre, quatre hercules en maillot
s'élancèrent au-devant d'eux en protestant contre ce qu'ils appelaient une violation
de domicile.
Pendant ce temps, la jeune femme disparaissait par une porte latérale. Les
lutteurs, interpellés par les. policiers, déclarèrent qu'ils la connaissaient
pour une nommée Uzelma, opérant, en effet, comme pickpocket, et que si les agents
avaient mis plus de discrétion dans leur mission, ils ne se seraient pas opposés
à l'accomplissement de leur mandat.
M. Perruche, ayant mandé les forains à son bureau, a reçu d'eux une contre-plainte
pour empêchement de leur représentation du soir que ce scandale a interrompue.
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.
Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents. C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.
Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.
L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.
Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.