35.892 électeurs étaient inscrits sur les listes du 13ème pour le premier tour des élections municipales du 3 mai 1925. 30.289 votèrent. Seul, M. Colly, du quartier de la Gare, fut élu à ce premier tour.
En 1929, il y avait une maison de tolérance au 9 du boulevard Blanqui.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités.
Les inspecteurs Duluc, Jodon et Duteil, du 4è district, ont
arrêté, ce matin, le nommé Léon Roger, 25 ans, demeurant chez ses
parents, 12, rue Baudricourt, qui, lundi matin, à 1 heure, blessa
grièvement, d'un coup de couteau au bas-ventre, le nommé Gauchery.
Conduit au Commissariat de la Gare, il a déclaré que c'est au
cours d'une discussion pour une somme de 3 fr. 50 qu'il tira son
couteau pour frapper Gauchery qui, lui-même, menaçait Marlier, un
de ses amis présent.
L'affaire de l'avenue de Choisy - 1897
L'affaire de l'avenue de Choisy
Le Rappel — 28 juillet 1897
Un camelot, âgé de dix-huit ans, nommé François Palisse, demeurant 31, rue
Mouffetard, sortait cette nuit du bal de l'Alcazar, avenue de Choisy quand il
fut attaqué par une bande d'individus qui le frappèrent de huit coupe de
couteau.
Le blessé, qui fut transporté à l'hôpital de la Pitié, put dénoncer ses
agresseurs que des agents de la Sûreté recherchèrent.
A la suite de ces recherches, on parvint à arrêter les individus dont les
noms suivent : Louis Champonier, dix-sept ans, rue Clisson ; Louise Guillier,
dite Charlotte, seize ans ; Léon Débris, vingt ans, 75, rue Jeanne-d'Arc, et
André Daviou, seize ans, chiffonnier, 68, rue Clisson.
Tout ce joli monde a été envoyé au Dépôt.
Faits divers
Le drame de l'avenue de Choisy - 1911
Le drame de l'avenue de Choisy
Le Radical — 7 septembre 1911
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette
Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils
pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze
jours à peine y suffirent.
Ils se séparèrent il y a six mois. Pas pour longtemps. Lafontaine, au bout
d'un mois, supplia sa femme de reprendre la vie commune.
Le couple alla habiter 94, avenue de Choisy. Mais bientôt les scènes reprirent
de plus belle. Un dénouement tragique était imminent. C'est le 17 juillet dernier,
dans l'après-midi, qu'il se produisit.
La veille, Mme Lafontaine n'était pas rentrée au domicile conjugal, et comme
elle n'avait pas reparu le lendemain à quatre heures de l'après-midi, l'emballeur
s'en fut vers la teinturerie du faubourg Saint-Martin, où elle travaillait.
Sous un prétexte quelconque, il la fit venir avenue de Choisy. À peine étaient-ils
dans le logement que des cris terribles s'élevaient. Une fenêtre s'ouvrit. Mme
Lafontaine, le visage et la poitrine inondés de sang, apparut criant au secours.
On accourut et la blessée ? elle portait des coups de couteau à l'épaule gauche
et dans le dos ? fut transportée à l'hôpital Cochin, où elle resta vingt jours,
tandis que son mari était mis en état d'arrestation.
Marius Lafontaine a comparu, hier après-midi, devant la onzième chambre de
police correctionnelle, présidée par M.. Duchauffour.
Il a déclaré qu'ayant demandé à sa femme des explications sur sa conduite,
celle-ci lui avait affirmé son malheur conjugal. Fou de jalousie, il s'empara
d'un couteau et frappa au hasard.
En terminant, il affirma son repentir et ses regrets, et, après plaidoirie
de Me Maurice Ribet, le tribunal lui a infligé un an de prison avec application
de la loi Bérenger *.
(*) C'est-à-dire, un an avec sursis. Les lois de 1885 et
1891 qui portent le nom de René Berenger (connu aussis sous le nom de "Père
la Pudeur") introduisirent, respectivement, la libération conditionnelle et
le sursis. Elles aggravèrent aussi les peines pour les récidivistes.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants. Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables...
Le cocher de fiacre, Émile Canetti se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie...
Le commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche vient d'arrêter une fort jolie fille de vingt ans, Olda Régier, qui, en moins d'un an, a commis des vols pour une trentaine de mille francs, en usant de moyens assez curieux.
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.