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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Initialement, l'avenue des Gobelins devait s'appeler Boulevard Mouffetard.


Le bureau du Comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes organisa une première réunion de propagande le 6 juillet 1937 au café du Clair de Lune à l'angle de la Place d'Italie et de l'avenue de Choisy.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1923

Des ossements humains découverts par des terrassiers

Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements...

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C'est arrivé dans le 13ème

 Noyé par sa mère - 1911

Noyé par sa mère

Le Figaro 26 mai 1911

Le marinier Jean Fatigué, de la péniche Louise, a retiré de la Seine, au quai d'Austerlitz, hier matin, à dix heures, le cadavre d'un garçonnet de cinq à six ans qui avait séjourné plusieurs jours dans l'eau. Il avait la tête complètement enveloppée dans un fichu de laine- noire, attaché derrière le cou.

Une enquête, immédiatement ouverte, a permis de découvrir quel était cet enfant.

En février dernier, une dame Lepape, âgée de vingt-huit ans, fleuriste, disparaissait avec son fils, le jeune Romuald. On crut à une fugue. Mais un mois après le corps de la jeune femme était repêché près d'Auteuil. Le costume que portait l'enfant lors du départ de la mère étant le même que celui du petit repêché hier, il parait certain que ce cadavre est celui du jeune Romuald Lepape, que sa mère a noyé en même temps qu'elle.


 Un pseudo-traître - 1897

Un pseudo-traître.

Le Journal — 24 novembre 1897

Hier, vers quatre heures, un employé de banque, M. Henri Larnaux, âgé de quarante ans, habitant boulevard de Port-Royal, se présentait au commissariat de police du quartier Croulebarbe et demandait à voir le commissaire en personne.

Mis en présence de M. Yendt, le pauvre employé déclara quo Dreyfus était Innocent et que c'était lui-même qui avait dérobé et vendu les documents à l'Allemagne. Puis, il prononça quantité d'autres paroles incohérentes.

Le malheureux fou a été envoyé l'infirmerie spéciale du Dépôt.


Faits divers

 Le drame de l'avenue de Choisy - 1911

Le drame de l'avenue de Choisy

Le Radical — 7 septembre 1911

Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.

Ils se séparèrent il y a six mois. Pas pour longtemps. Lafontaine, au bout d'un mois, supplia sa femme de reprendre la vie commune.

Le couple alla habiter 94, avenue de Choisy. Mais bientôt les scènes reprirent de plus belle. Un dénouement tragique était imminent. C'est le 17 juillet dernier, dans l'après-midi, qu'il se produisit.

La veille, Mme Lafontaine n'était pas rentrée au domicile conjugal, et comme elle n'avait pas reparu le lendemain à quatre heures de l'après-midi, l'emballeur s'en fut vers la teinturerie du faubourg Saint-Martin, où elle travaillait.

Sous un prétexte quelconque, il la fit venir avenue de Choisy. À peine étaient-ils dans le logement que des cris terribles s'élevaient. Une fenêtre s'ouvrit. Mme Lafontaine, le visage et la poitrine inondés de sang, apparut criant au secours. On accourut et la blessée ? elle portait des coups de couteau à l'épaule gauche et dans le dos ? fut transportée à l'hôpital Cochin, où elle resta vingt jours, tandis que son mari était mis en état d'arrestation.

Marius Lafontaine a comparu, hier après-midi, devant la onzième chambre de police correctionnelle, présidée par M.. Duchauffour.

Il a déclaré qu'ayant demandé à sa femme des explications sur sa conduite, celle-ci lui avait affirmé son malheur conjugal. Fou de jalousie, il s'empara d'un couteau et frappa au hasard.

En terminant, il affirma son repentir et ses regrets, et, après plaidoirie de Me Maurice Ribet, le tribunal lui a infligé un an de prison avec application de la loi Bérenger *.


(*) C'est-à-dire, un an avec sursis. Les lois de 1885 et 1891 qui portent le nom de René Berenger (connu aussis sous le nom de "Père la Pudeur") introduisirent, respectivement, la libération conditionnelle et le sursis. Elles aggravèrent aussi les peines pour les récidivistes.

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Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés. (1897)

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Faits divers

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Au 12 de la rue Cantagrel, dans le quartier de la Gare, l'Armée du salut fait construire un vaste bâtiment.

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Perquisition dans une pharmacie - 1911

Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca

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La cité Jeanne d’Arc transformée en fort Chabrol - 1934

La nouvelle que M. Luien Monjauvis , député communiste du XIIIè, avait été arrêté devant les usines Panhard, devait provoquer, parmi ses électeurs adhérents au parti communiste ou sympathisants une certaine agitation.

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Treize émeutiers de la Cité Jeanne-d’Arc ont été arrêtés hier matin - 1934

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Les Amis de « Guibollard » - 1905

Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.

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Deux voleurs d'autos arrêtés sur les… toits

Les voleurs d'automobiles jouent de malchance depuis quelques semaines. Traqués, surveillés, dépistés, lorsqu'ils échappent à la police, un accident vient généralement mettre fin à leurs déplorables agissements.

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Rue de l'Amiral-Mouchez une jeune femme est enlevée en taxi par quatre hommes. - 1931


Sur la zone du XIIIè arrondissement un ivrogne blesse grièvement sa femme d'un coup de couteau - 1933


L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts - 1912


Les fortifications s'effondrent sur plus de cent mètres - Le Journal 28 janvier 1912


Une chasse à l'ours en plein Paris - 1906


On repêche de la Seine, le cadavre d'un enfant - 1911


Un journaliste yougoslave assassiné à la Butte-aux-Cailles - 1930


Les deux assassins ont été vus à l'angle de la rue Croulebarbe et de la rue Corvisart - 1930


Le crime de la Buttes-aux-Cailles - 1930


Le pénible drame du quartier Croulebarbe - 1929


Une cartomancienne assassine son ami - 1921


L'incendie de la rue des Cordelières - 1895


Grave affaire de fraude dans le quartier Croulebarbe - 1904


Des bandits en auto dévalisent une passante puis attaquent une crémière - 1931


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