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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1929, il y avait une maison de tolérance au 9 du boulevard Blanqui.


Avant de recevoir le nom de Paul Verlaine en 1905, la place Paul Verlaine était tout simplement appelée place du puits artésien.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Drame de la jalousie - 1923

Drame de la jalousie.

L'Humanité ― 21 décembre 1923

Hier matin, Mme Aubry, 14, rue du Moulin-de-la-Pointe, a tué d'un coup de revolver son mari Léon Aubry, égoutier, qui dilapidait son salaire avec une maîtresse et menaçait de quitter sa femme et ses trois enfants.


 Noyé par sa mère - 1911

Noyé par sa mère

Le Figaro 26 mai 1911

Le marinier Jean Fatigué, de la péniche Louise, a retiré de la Seine, au quai d'Austerlitz, hier matin, à dix heures, le cadavre d'un garçonnet de cinq à six ans qui avait séjourné plusieurs jours dans l'eau. Il avait la tête complètement enveloppée dans un fichu de laine- noire, attaché derrière le cou.

Une enquête, immédiatement ouverte, a permis de découvrir quel était cet enfant.

En février dernier, une dame Lepape, âgée de vingt-huit ans, fleuriste, disparaissait avec son fils, le jeune Romuald. On crut à une fugue. Mais un mois après le corps de la jeune femme était repêché près d'Auteuil. Le costume que portait l'enfant lors du départ de la mère étant le même que celui du petit repêché hier, il parait certain que ce cadavre est celui du jeune Romuald Lepape, que sa mère a noyé en même temps qu'elle.


Lu dans la presse...

 L'épidémie de la Maison-Blanche - 1890

L'épidémie de la Maison-Blanche

Le Figaro ― 7 septembre 1890

Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi.

Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. L'épidémie, qui a frappé surtout les enfants en bas âge, tient à la fois, dit-on, de la variole et de la dysenterie. Un certain nombre de victimes ont succombé et il y a encore beaucoup de malades.

Quelle a été la cause de cette épidémie ? Les habitants l'ont attribuée ― et ils ont quelque apparence de raison ― à un dépôt de gravats et d'immondices situé dans un ancien lit desséché de la Bièvre, rue du Moulin-des- Prés.

A ce dépôt étaient apportés, non seulement des terres et des détritus, mais des tombereaux de terre provenant de cimetières.  Ainsi, par exemple, lorsqu'on a fait dans le cimetière de Clamart des fouilles pour rechercher les cendres de Mirabeau, lorsque pour construire l'école du boulevard Saint-Marcel, on a creusé l'emplacement de l'ancien cimetière Sainte-Catherine, où pendant la Terreur avait été établie la fosse commune, les ouvriers ont déterré un grand nombre d'ossements et de débris de cercueils Les fragments de squelettes ainsi exhumés ont, selon les usages, été livrés aux Pompes funèbres pour être transportés aux Catacombes, mais le triage de la terre a été fait avec négligence et cette terre est restée mélangée d'ossements et de débris.

Cet état de choses dure depuis longtemps. Dès l'an dernier il a été constaté, à la requête de. M. Texier, administrateur du bureau de bienfaisance, par M. Paul Brillié, huissier.

Je me suis transporté aujourd'hui, six heures du matin, rue du Moulin-des-Prés, 77, et j'ai parcouru les terrains servant de décharge à la Ville. J'ai constaté notamment, malgré la température peu élevée, que la puanteur y est tellement grande qu'il n'y a rien d'étonnant que le voisinage soit insalubre. De certains endroits, des vapeurs s'échappent du sol où pourrissent toutes sortes de matières.

J'ai même vu et ramassé un crâne et plusieurs ossements que j'ai portés dans la maison de mon requérant, ce qui indiquerait que les terres rapportées proviendraient d'un cimetière quelconque. Ayant cherché, en interrogeant les voituriers qui amenaient les déblais, à découvrir quelle était la provenance de ces déblais, je n'ai pu obtenir aucun éclaircissement à ce sujet, chacun d'eux se renfermant dans le silence à cet égard. Ayant interrogé de plus différents habitants du quartier, je les ai trouvés tous unanimes dans leur juste plainte, plusieurs même très affectés, tant des nombreux décès récents du quartier que des lugubres découvertes d'ossements que leurs enfants font chaque jour dans l'endroit où j'étais.

En même temps, les habitants adressaient au préfet de la Seine une pétition ainsi motivée :

Les soussignés ont l'honneur de porter à votre connaissance qu'il a été déchargé des tombereaux contenant une très grande quantité d'ossements humains à dix mètres de nos immeubles, et le nombre en était si grand que les enfants jouaient continuellement à la boule avec des crânes.

Constat et pétition restèrent sans effet. Il a fallu l'apparition d'une épidémie qui a emporté une dizaine d'enfants pour attirer l'attention sur les plaintes des habitants.

Sur leur demande, M. Siadoux, commissaire de police, s'est rendu rue du Moulin-des-Prés. Il a constaté que les plaintes n'étaient pas exagérées.

Dans la dépêche qu'il a adressée au préfet de police, il fait connaître que le quartier est infecté par l'apport d'ossements humains et par le brûlage de cercueils et suaires opéré sur le terrain même. Il a vu des décharges de tombereaux dans lesquelles étaient des ossements, des débris humains, et même des crânes d'enfants dont l'un avec un bonnet intact.

Il a remarqué la présence de mouches charbonneuses.

Beaucoup d'enfants, dit-il, sont malades dans le quartier. L'émoi est vif.

A  la suite de cette communication, le préfet de police a écrit au préfet de la Seine, pour s'entendre avec lui au sujet des mesures nécessaires. Dès hier des tombereaux d'autre terre ont été versés sur les détritus suspects, de façon à les enfouir profondément et à éviter tout nouveau danger.


(Communiqués)

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Les parfums du Congo, le prince des savons,
Sont suaves, exquis, fins, aristocratiques
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Où brille la noblesse aux blasons authentiques. 
Mme° la Comtesse de *** à Victor Vaissier.


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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Sombre histoire de charbon - 1937

Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement), que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir, suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.

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Les fureurs d'un alcoolique - 1894

Frédéric G… âgé de quarante ans, peintre en bâtiments, demeurant avenue des Gobelins, est un fervent adepte de l'absinthe.

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Terrible méprise - 1897

Un accident des plus sérieux a eu lieu hier matin, 4, rue Jean-Marie Jégot, à la Butte-aux-Cailles.

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Les étrangleurs des Gobelins - 1895

C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient dans les divers quartiers de cet arrondissement...

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Lu dans la presse...

Le percement du boulevard Arago

Les démolitions qu'on exécute en ce moment dans le faubourg Saint Marcel viennent de remettre au jour un coin très pittoresque du vieux Paris. (1868)

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Le puits artésien de la Butte-aux Cailles

Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)

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Le percement du boulevard Saint-Marcel

Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)

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Intéressante découverte archéologique sur le chantier du boulevard Saint-Marcel

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Nouvelles dénominations de voies

On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)

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Les palais des Reines Blanche aux Gobelins

Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)

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Deux promenades autour du boulevard Saint-Marcel

Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)

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La question de la zone parisienne

Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)

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Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

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La reconstitution des Gobelins

On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)

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Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)

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