La galerie de la manufacture nationale des Gobelins située sur l'avenue du même nom a servi d'hôpital pendant la première guerre mondiale.
Dans la nuit du 5 avril 1579, la Bièvre provoqua de si graves dévastations que le peuple appela cette inondation le « déluge de saint Marcel ».
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un cantonnier de la Ville a trouvé hier matin, à cinq
heures, au pied d’un arbre de l’avenue Sœur-Rosalie, près de la place d’Italie,
un engin cylindrique de vingt centimètres de hauteur et de dix centimètres de
diamètre, d’où émergeait un cordon Bickford allumé.
Après avoir éteint la mèche, il a porté l’engin au poste
central du treizième arrondissement où le laboratoire municipal l’a fait
prendre.
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
Faits divers
Ivry contre les Deux-Moulins. - 1897
Une bagarre rue Nationale
Ivry contre les Deux-Moulins.
Le Matin – 4 octobre 1897
Il y a quelque temps, les Gars des Deux-Moulins, quartier de la Gare,
enlevaient aux Joyeux d'Ivry une femme très connue des bandes de rôdeurs
qui infestent ce coin de Paris et la banlieue.
Cette femme se nomme Émilie
Chandon, dit « Petit Rata ».
Pendant plusieurs jours les Gars et les Joyeux
se mesurèrent dans diverses rencontres, laissant quelques-uns des leurs
sur le terrain.
La police laissait faire mais Émilie intervint et déclara que les deux
camps ennemis devaient se mesurer en champ clos et qu'elle suivrait le parti
vainqueur. Les Gars choisirent quinze de leurs meilleurs champions, et les
Joyeux en firent autant. La rencontre des Trente fut décidée pour la nuit
dernière, à minuit, l'heure des crimes.
L'arme adoptée était le couteau; le terrain du combat, le passage Debille,
189, rue Nationale.
A l'heure dite, et en présence d'Émilie, les trente hommes s'élancèrent
les uns contre les autres et jouèrent du couteau; mais quelques-uns des
combattants, se méfiant de leurs biceps, crurent devoir se servir d'armes
à feu.
M. Yendt, officier de paix, qui avait été, mis au courant de la rencontre,
faisait opérer en ce moment dés rondes dans le quartier afin de surprendre
les combattants.
Au bruit des détonations, les gardiens de la paix accoururent
et arrêtèrent les nommés Paul Clanced, âgé de vingt ans, ouatier, rue de
Patay, 113, Louis Cerf, dix-huit ans, mouleur en cuivre, boulevard de la
Gare, 191, Eugène Barré, fumiste, rue Jeanne d'Arc, 75, Eugène Guillaume,
vingt et un ans, journalier, rue Ledru-Rollin, 20, à Ivry; Emile Ledoux,
dix-neuf ans, ajusteur, 33, rue du Grand-Gord, à Ivry, et Pierre Bakeo,
1, rue du Nord, à Ivry, tous blessés. Guillaume avait reçu une balle de
revolver au front.
Une enquête a été ouverte, et il est probable que tous les héros de ce
singulier combat seront bientôt arrêtés.
Concerts et divertissement,
Au Nouveau-Cirque, le, numéro des zèbres dressés constitue une
attraction de premier ordre et suffirait à faire courir Tout-Paris.
D'autres exercices, d'un égal intérêt, amusants ou curieux, figurent
au programme ce sont les O'Brien et leurs barres fixes; les
Behanzins, nègres burlesques miss Flora et Marquis Dassie, écuyer et
écuyère, virtuoses du cheval les clowns Foottit, Chocolat, Cerra, le
nain anglais Little Barney, les chevaux sauteurs, etc.
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.
La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.
On appelle arlequins les restes des grands restaurants, lycées, etc., qui, après avoir été accommodés par certains commerçants exploitant ce commerce, sont revendus par eux, pour quelques sous, aux ouvriers nécessiteux.
À trois heures du matin, boulevard Arago — le boulevard Liabeuf, comme l'appellent maintenant, les apaches du quartier — une fusillade terrible s'est engagée entre agents et rôdeurs, sur l'emplacement même où fut exécuté le meurtrier de la rue Aubry-le-Boucher.
Mardi, vers trois heures du soir, au coin de la rue Damesme et de la rue Bourgon, le terrassier Fleurât qui, avec ses camarades, creusait la terre, pour l'aménagement d'un fournil, découvrait à moins d'un mètre du sol et quinze métrés environ de la rue, une caisse en bois tout à fait vermoulu, de 1 mètre 50 de large et 2 mètres de long.