Le premier coup de sonde du puits artésien de la Butte-aux-Cailles a été donné le 28 août 1866.
La Butte-aux-Cailles culmine à 60 mètres au dessus du niveau de la mer tandis que le point le plus haut du reste du quartier Maison Blanche n'est qu'à 53 mètres.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris.
En voulant monter dans tramway en marche, place d'Italie, M. Eugène
Bourguignon, soixante-trois ans, demeurant 9, rue Barbette, tombe et se brise
les deux jambes. A la Pitié.
Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin — 12 décembre 1894
Les étrangleurs des Gobelins.
Le Matin — 12 décembre 1894
M. Gustave Louridon, marchand de vins, rue du Banquier, 19, rentrait chez
lui, la nuit dernière, à une heure du matin.
Soudain, au moment où il sonnait à sa porte, trois individus qui passaient
sur le même trottoir se jettent sur lui. En un instant ils lui passent une
lanière autour du coup et dépouillent de tout ce qu'il porte dans ses vêtements.
Ms étaient déjà 'loin quand des gardiens de paix survenant le trouvèrent
étendu à terre et râlant.
Transporté au poste de police des Gobelins, on put lui faire recouvrer
connaissance.
L'état de M, Louridon .est grave.
Faits divers
Ivry contre les Deux-Moulins. - 1897
Une bagarre rue Nationale
Ivry contre les Deux-Moulins.
Le Matin – 4 octobre 1897
Il y a quelque temps, les Gars des Deux-Moulins, quartier de la Gare,
enlevaient aux Joyeux d'Ivry une femme très connue des bandes de rôdeurs
qui infestent ce coin de Paris et la banlieue.
Cette femme se nomme Émilie
Chandon, dit « Petit Rata ».
Pendant plusieurs jours les Gars et les Joyeux
se mesurèrent dans diverses rencontres, laissant quelques-uns des leurs
sur le terrain.
La police laissait faire mais Émilie intervint et déclara que les deux
camps ennemis devaient se mesurer en champ clos et qu'elle suivrait le parti
vainqueur. Les Gars choisirent quinze de leurs meilleurs champions, et les
Joyeux en firent autant. La rencontre des Trente fut décidée pour la nuit
dernière, à minuit, l'heure des crimes.
L'arme adoptée était le couteau; le terrain du combat, le passage Debille,
189, rue Nationale.
A l'heure dite, et en présence d'Émilie, les trente hommes s'élancèrent
les uns contre les autres et jouèrent du couteau; mais quelques-uns des
combattants, se méfiant de leurs biceps, crurent devoir se servir d'armes
à feu.
M. Yendt, officier de paix, qui avait été, mis au courant de la rencontre,
faisait opérer en ce moment dés rondes dans le quartier afin de surprendre
les combattants.
Au bruit des détonations, les gardiens de la paix accoururent
et arrêtèrent les nommés Paul Clanced, âgé de vingt ans, ouatier, rue de
Patay, 113, Louis Cerf, dix-huit ans, mouleur en cuivre, boulevard de la
Gare, 191, Eugène Barré, fumiste, rue Jeanne d'Arc, 75, Eugène Guillaume,
vingt et un ans, journalier, rue Ledru-Rollin, 20, à Ivry; Emile Ledoux,
dix-neuf ans, ajusteur, 33, rue du Grand-Gord, à Ivry, et Pierre Bakeo,
1, rue du Nord, à Ivry, tous blessés. Guillaume avait reçu une balle de
revolver au front.
Une enquête a été ouverte, et il est probable que tous les héros de ce
singulier combat seront bientôt arrêtés.
Concerts et divertissement,
Au Nouveau-Cirque, le, numéro des zèbres dressés constitue une
attraction de premier ordre et suffirait à faire courir Tout-Paris.
D'autres exercices, d'un égal intérêt, amusants ou curieux, figurent
au programme ce sont les O'Brien et leurs barres fixes; les
Behanzins, nègres burlesques miss Flora et Marquis Dassie, écuyer et
écuyère, virtuoses du cheval les clowns Foottit, Chocolat, Cerra, le
nain anglais Little Barney, les chevaux sauteurs, etc.
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.
Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.
Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.
M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.