Le 3 janvier 1920, la cote de la Seine avait atteint 6,36 m à deux heures de l'après midi au Pont d'Austerlitz. Le quartier de la Gare était innondé.
Henri Victor Yendt, commissaire de police de la ville de Paris, chargé des quartiers de la Salpêtrière et Croulebarbe, officier de Police Judiciaire, prit ses fonctions en 1897.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins,
la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux
voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non
éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement
blessé à l'épaule droite.
Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par
Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée
d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M.
François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par
des éclats de verre. Il est à la Charité.
Sanglante querelle - 1911
Sanglante querelle
Le Petit Parisien — 2 janvier 1911
Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés
de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François,
demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se
prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.
La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la
partie.
Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils
aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent
étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.
Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade
avait été atteint à la tête et au côté gauche.
Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla
les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague
de leurs agresseurs.
Faits divers
Incendie boulevard de la Gare - 1879
Chronique du feu
Le Gaulois — 3 mars 1879
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré
dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard
de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Le feu, ayant pris un développement rapide dans le hangar, construit
en bois, où se trouvait le grenier, s'est communiqué d'abord à
plusieurs écuries établies en charpentes, appartenant à M. Weill
et louées par M. Dubois, gravatier, puis à un magasin d'osier ayant
un premier étage appartenant au sieur Gros; à un chantier de bois
et enfin à des baraques faisant partie d'un hôtel meublé tenu par
le sieur Gambey, marchand de vin, 103, même boulevard. Plusieurs
maisons, d'habitation, outre l'hôtel Gambey, sont situées dans
le pâté où a eu lieu l'incendie.
Plan
de Paris 1869
Trois pompes à bras, arrivées les premières, à 11 h. 15, n'ont
pu combattre efficacement le feu, et, lorsque des secours suffisants
ont pu être organisés on a dû se borner à préserver les habitations,
les écuries, les hangars, les chantiers étant entièrement en flammes,
Les locataires des maisons menacées, au nombre de plus de cent,
ont déménagé à la hâte des hardes et des meubles qu'ils ont déposés
sur le boulevard.
À minuit vingt minutes, l'incendie était circonscrit, et on
n'a eu depuis qu'à éteindre le foyer et à inonder les décombres ;
à quatre heures du matin, quatre pompes fonctionnaient encore.
Sont arrivées successivement les pompes de l'abattoir de Villejuif,
de l'avenue d’Italie, de la rue Julienne, du Château-des-Rentiers,
du quai de la Gare, des Gobelins et de la rue Du Couèdic, celles
à bras et à vapeur de la rue Morée. La pompe à vapeur a été installée
à l'entrée delà rue de Choisy.
MM. Duplessis, maire Moreau, adjoint; Martin, conseiller municipal;
Mollères et Grullières, commissaires de police Dubodau, chef de
bataillon Ambroise, capitaine Castagnier, sous-lieutenant de pompiers,
se sont transportés sur les lieux, où des détachements de gardiens
de la paix et de soldats se joignirent aux pompiers.
M. Brancourt évalue les dégâts en foin, paille, grains et immeubles
à 100,000, francs environ M. Allaire à 8,000 francs, M. Wiall à
3,000 fr., M. Gros à 10,000 fr., M. Gambey à 20,000 fr. Les dégâts
sont, paraît-il, couverts par des assurances. Vingt-quatre chevaux
ont été retirés des écuries avant que le feu y ait pénétré. Il
n'est arrivé aucun accident sérieux de personnes.
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
La fameuse bande des Étrangleurs des Gobelins dont la presse s'était fort occupée il y a cinq ans, vient de faire de nouveau son apparition dans le treizième arrondissement, où elle paraît vouloir recommencer la série de ses sinistres exploits.
Hier matin, le curé de la paroisse de Saint-Marcel, venait déclarer à M. Perruche, commissaire de police, que des malfaiteurs s'étaient introduitsdans l’église.
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrentune corde autour du cou.
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler leurs victimes.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.