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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

L'Eglise Sainte-Anne de la Maison Blanche, de style romano-byzantin, est due à l'architecte Bobin.


C'est par un décret impérial du 27 février 1867 que la rue de la Barrière des Gobelins prit le nom de rue Fagon et que la rue des Deux-Moulins prit celui de rue Jenner.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1858

Un nouveau boulevard pour le 12e arrondissement ?

Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le coup de l'anévrisme..- 26 février 1897

Le coup de l'anévrisme.

Le Matin — 26 février 1897

On avait annoncé qu'une dame Caroline Foussier, demeurant quai de la Gare, dans le quartier des Gobelins, était morte victime d'un empoisonnement criminel. On avait même échafaudé sur la fin de cette femme tout un roman auquel les affirmations des voisins paraissaient donner un semblant de vérité.

M. le docteur Vibert a pratiqué, hier, à la Morgue, l'autopsie du cadavre de Mme Foussier et il a reconnu que cette personne avait tout simplement succombé à la rupture d'un anévrisme.

Néanmoins, les viscères ont été envoyées au laboratoire de toxicologie M. le docteur Ogier en fera l'analyse.


 Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929

Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver

Le Petit-Parisien  ― 10 janvier 1929

Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21 heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci  a été atteinte d'une balle dans le dos.

Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté, le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se livrant à la boisson et à la débauche.

Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail, n'avait pas trouvé le diner  prêt ; ses enfants n'étaient pas encore débarbouillés. Il adressa  à sa femme des reproches, auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.


Faits divers

 Fiançailles d'Apaches - 1904

Fiançailles d'Apaches.

Le Matin — 1er octobre 1904

En trinquant sur le zinc, dans le débit qui porte pour enseigne, place d'Italie « Au Cygne de la Croix » (*), Louis Robevielle, vingt et un ans, dit « Saute au Clou », et Henri Goudinot, dix-huit ans, surnommé « La Tringle », virent passer sur le trottoir Marie Bouteiller, connue dans le monde des Apaches sous le sobriquet de« Gueule d'Or », et l'invitèrent à venir prendre une consommation. Marie Bouteiller ne se fit pas trop prier et, tout en absorbant un vin chaud agrémenté de sucre et de cannelle, elle fit ses confidences :

«— Depuis plusieurs mois, dit-elle, je vis avec mon ami Totor. Mais j'en ai assez et je suis prête à me donner à qui voudra m'épouser.

« —Tope là dit « La Tringle» ; je suis ton homme. On va se marier.

« — Pas sans avertir Totor riposta « Gueule d'Or » prise de scrupules. Il faut que je le mette au courant de ma nouvelle situation.

« — Ne crains rien, répartit l'amoureux si Totor proteste, je le «refroidirai ».

Sur ce le trio se rendit à Villejuif à la recherche de Totor. Celui-ci, apercevant sa maîtresse au bras d'un inconnu, s'élança soudain sur elle et la roua de coups. « Saute au Clou » intervint alors, armé d'un long couteau. Il allait en frapper Totor, lorsqu'un passant, Louis Michel, terrassier, voulut s'interposer. Hélas le proverbe dit « Il ne faut point mettre le doigt entre l'arbre et l'écorce. » En un clin d'œil, le brave homme reçut trois coups de couteau qui l'atteignirent au flanc et à la poitrine. Comme il s'affaissait, toute la bande prit la fuite.

Le blessé fut relevé par des agents et transporté dans un état presque désespéré à l'hôpital Cochin.

M. Yendt, commissaire de police, avisé de ces faits, a procédé à l'arrestation de « Saute au Clou » et de « La Tringle ». Le service de la Sûreté recherche Totor et Marie Bouteiller.


* Le Cygne de la Croix était situé au Place et 2 avenue d'Italie. En 1895, Le Radical se croyait obligé de préciser qque le bar du Cygne de la Croix était fréquenté uniquement par les travailleurs deu quartier après avoir malencontreusement relaté une rafle dans l'ensemble des bars de la place d'Italie. De nombreuses réunions politqiues ou syndicales s'y tenaient. (NdE)

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La question de la zone parisienne

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Drame de la jalousie - 1905

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La traite des blanches - 1923


Un meurtre boulevard de la Gare - 1897


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Attaqué par un lion - 1897


Le crime de la rue des Cordelières - 1879


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En sortant du théâtre. - 1903


Un drame sur un échafaudage. - 1903


Le drame de la rue Barrault - 1893


Une bataille sous une porte - 1903


Par amour ! - 1903


Un crédit néfaste - 1903


En jouant - 1912


Le crime de l’avenue de Choisy - 1889


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