En mars 1911, à la suite de nombreuses plaintes déposées par des commerçants de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. M. Yendt, commissaire de la Salpêtrière, arrêtait et envoyait au dépôt, sous l'inculpation de vol, les nommés Auguste Doré dit Godard, vingt-quatre ans, demeurant en garni rue Grange-aux-Belles, et Pierre Debosse, vingt-six ans, sans domicile.
Le monument élevé à la Gloire des mères françaises implanté sur le boulevard Kellermann à proximité de la porte d'Italie est dû au ciseau des sculpteurs Henri Bouchard et Alexandre Descatoire. Le jardin qui l'entoure a éré dessiné par l'architecte Paul Bigot. Ce monument a été inauguré le 23 octobre 1938 par le président de la République, M. Albert Lebrun. Le maréchal Pétain était présent à cette cérémonie.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point.
Un individu, paraissant âgé de quarante à quarante-cinq ans, vêtu proprement,
a été trouvé, hier matin, mourant dans le fossé des fortifications près de la
porte de Choisy.
Comment était-il là? Était-il un de ces pauvres honteux qui sont, hélas !
plus nombreux qu'on ne le croit ? Dans ce cas, on serait en présence d'un de ces
drames de la misère qui sont une éloquente protestation contre l'absence de
réformes sérieuses.
Transporté à l'hôpital Cochin, le malheureux y est mort dans la nuit sans
avoir pu prononcer une seule parole.
Son identité n'ayant pas été établie, M. Remongin, commissaire de police, a
envoyé son corps à la Morgue, où il est exposé
Le manchot avait les doigts crochus - 1932
Le manchot avait les doigts crochus !
Le Journal ―11 août 1932
Mme Jeanne Vitrang, blanchisseuse 53, avenue de Choisy, constatait hier en
rentrant du lavoir, que la porte de son domicile avait été fracturée et son
logement cambriolé. Une montre, des billets de banque et du linge, le tout
représentant environ 2.000 francs, avaient disparu. Ayant appris par des voisins
qu'on avait vu rôder aux abords de la maison un manchot, la blanchisseuse rendit
au commissariat de police du quartier Maison-Blanche pour y porter plainte.
Des recherches furent entreprises aussitôt et bientôt on retrouvait le voleur
Léon Courtais, 60 ans, pensionnaire de l'hospice d'Ivry, fort occupé, dans un
débit voisin du lieu de ses exploits, « liquider » la partie monnayée de son
butin.
Faits divers
Les Roulottiers - Le Petit Parisien - 24 février 1906
Les Roulottiers
Le Petit Parisien - 24 février 1906
Le cocher de fiacre, Émile Canetti, âgé de quarante et un ans, demeurant
rue du Bois, à Clichy, se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station
de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie
Soudain, le cocher quitta son siège pour se rendre dans un petit édicule
voisin. Lorsqu'il revint, au bout d'un instant, l'on juge de sa surprise, sa
voiture avait disparu. Il l'aperçut filant à toute allure vers le boulevard
de l'Hôpital un individu était penché sur le siège, qui frappait le malheureux
cheval de vigoureux coups de fouet.
Fort heureusement à ce moment passait un agent cycliste, nommé Léon Carreaux ;
l'infortuné automédon le mit rapidement au courant de ce qui venait de se passer
et l'agent pédalant vigoureusement se lança à la poursuite de la voiture. Après
une course effrénée, il rejoignit l'attelage, le dépassa quelque peu, puis courageusement
se jeta a la tète du cheval et l'arrêta. L'agent se précipita ensuite sur le
cocher improvisé, tandis que les complices de ce dernier, au nombre de quatre,
qui étaient dans l'intérieur du fiacre, prenaient vivement la fuite.
Cependant le gardien de la paix Rogier, qui se trouvait de service près de
là, était accouru pour prêter main-forte son collègue, il réussit à capturer
deux des fuyards au moment où ils venaient de monter dans un omnibus de la ligne
Place Jeanne-d'Arc-Square Montholon, passant à cet instant. Conduits au bureau
de M. Pélatan commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche, les trois
voleurs déclarèrent se nommer :
Auguste Gallion âgé de vingt et un ans, plombier demeurant 30, rue Beaubourg,
Charles Bosmans, âgé de vingt-sept ans, peintre en bâtiment, domicilié 40, rue
Pastourelle, et Jean Ritter, dit le « Roi des roulottiers », âgé de
vingt-cinq ans, demeurant 117, rue du Château-des-Rentiers.
Au cours de leur interrogatoire, ils se sont énergiquement refusés à faire
connaitre leurs deux complices en fuite. M. Pélatan a envoyé le trio au dépôt.
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.