En 1889, E. Pion, médecin vétérinaire, inspecteur de la Boucherie à Paris dénombrait 40 chèvres séjournant régulièrement à la Porte d'Italie et 15 à la Poterne des Peupliers.
Le premier coup de sonde du puits artésien de la Butte-aux-Cailles a été donné le 28 août 1866.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone.
Hier matin, Mme Aubry, 14, rue du Moulin-de-la-Pointe, a tué
d'un coup de revolver son mari Léon Aubry, égoutier, qui dilapidait
son salaire avec une maîtresse et menaçait de quitter sa femme et
ses trois enfants.
À coups de rasoir
À coups de rasoir
Le Petit-Parisien ― 4 octobre 1927
Après avoir vécu pendant quelque temps avec Mlle Gabrielle Hardy, vingt-six
ans, demeurant 166 avenue de Choisy, le commissionnaire en pommes de terre, René
Le Rouzic, même âge, informait hier son amie qu'il avait décidé de reprendre sa
liberté. Vainement, la jeune fille essaya de le faire revenir sur sa
détermination. Toute la nuit, Gabrielle Hardy songea cette séparation imminente,
Puis, le jour venu, elle prit une décision. Se levant sans bruit et s'armant
d'un rasoir, elle en porta un coup furieux à la gorge de celui qui voulait la
quitter.
Le Rouzic a été transporté à la pitié, où son état a été jugé peu grave. La
meurtrière a été arrêtée par M. Fauvel, commissaire de police de la
Maison-Blanche.
Faits divers
Les Roulottiers - Le Petit Parisien - 24 février 1906
Les Roulottiers
Le Petit Parisien - 24 février 1906
Le cocher de fiacre, Émile Canetti, âgé de quarante et un ans, demeurant
rue du Bois, à Clichy, se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station
de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie
Soudain, le cocher quitta son siège pour se rendre dans un petit édicule
voisin. Lorsqu'il revint, au bout d'un instant, l'on juge de sa surprise, sa
voiture avait disparu. Il l'aperçut filant à toute allure vers le boulevard
de l'Hôpital un individu était penché sur le siège, qui frappait le malheureux
cheval de vigoureux coups de fouet.
Fort heureusement à ce moment passait un agent cycliste, nommé Léon Carreaux ;
l'infortuné automédon le mit rapidement au courant de ce qui venait de se passer
et l'agent pédalant vigoureusement se lança à la poursuite de la voiture. Après
une course effrénée, il rejoignit l'attelage, le dépassa quelque peu, puis courageusement
se jeta a la tète du cheval et l'arrêta. L'agent se précipita ensuite sur le
cocher improvisé, tandis que les complices de ce dernier, au nombre de quatre,
qui étaient dans l'intérieur du fiacre, prenaient vivement la fuite.
Cependant le gardien de la paix Rogier, qui se trouvait de service près de
là, était accouru pour prêter main-forte son collègue, il réussit à capturer
deux des fuyards au moment où ils venaient de monter dans un omnibus de la ligne
Place Jeanne-d'Arc-Square Montholon, passant à cet instant. Conduits au bureau
de M. Pélatan commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche, les trois
voleurs déclarèrent se nommer :
Auguste Gallion âgé de vingt et un ans, plombier demeurant 30, rue Beaubourg,
Charles Bosmans, âgé de vingt-sept ans, peintre en bâtiment, domicilié 40, rue
Pastourelle, et Jean Ritter, dit le « Roi des roulottiers », âgé de
vingt-cinq ans, demeurant 117, rue du Château-des-Rentiers.
Au cours de leur interrogatoire, ils se sont énergiquement refusés à faire
connaitre leurs deux complices en fuite. M. Pélatan a envoyé le trio au dépôt.
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.
La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes. Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.
Alfred Thomas, âgé de quarante-deux ans, est un brave homme de menuisier. Établi, depuis six ans, rue de Tolbiac, il s'efforce, avec zèle et ponctualité, de contenter sa petite clientèle.
Hier matin, la rue de la Glacière était mise en émoi. Quatre gardiens de la paix et deux inspecteurs de la Sûreté sortaient de la maison portant le numéro 37, en traînant, en portant plutôt un individu qui se défendait avec une énergie farouche.
La fameuse bande des Étrangleurs des Gobelins dont la presse s'était fort occupée il y a cinq ans, vient de faire de nouveau son apparition dans le treizième arrondissement, où elle paraît vouloir recommencer la série de ses sinistres exploits.
Hier matin, le curé de la paroisse de Saint-Marcel, venait déclarer à M. Perruche, commissaire de police, que des malfaiteurs s'étaient introduitsdans l’église.